22 février 2012 07h49
modifiée 22 février 2012 07h59 |
Arsène Lupin |
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22 février 2012 11h19
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Segel |
Y a 3 millions de personnes qui veulent du travail. C'est pas vrai, de l'argent leur suffirait. Coluche, Le chômeur, 1986 | |||
22 février 2012 13h47
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Arsène Lupin |
Tu as raison : | |||
22 février 2012 14h41
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Segel |
Ouais un documentaire choc. Je l'ai pas vu en entier. J'ai arrêté quand le gars à décrit qu'il a du enjamber son collègue calciné ... | |||
22 février 2012 17h25
modifiée 22 février 2012 17h26 |
Arsène Lupin |
J'ai été dans ces putains d'usines et ils m'ont viré. Maintenant, je suis obliger de les voler. | |||
22 février 2012 17h27
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Segel |
T'as été ouvrier ? Le plus marrant, quand on y songe, c'est que le prolétariat est à l'origine une pure fabrication de la bourgeoisie, qui cherche maintenant à s'en débarrasser. | |||
22 février 2012 17h39
modifiée 22 février 2012 17h45 |
Arsène Lupin |
Oui, j'ai été prolo, mais je ne cherche pas en me débarrasser des Bourgeois. Il y a des salauds dans les deux classes. La pire actuellement est celle du milieu dont je fais maintenant partie. C'est celle qui tape le plus sur les prolos. Je le sais parce qu'on m'a demandé de le faire, j'en ai pas eu la volonté. C'est vrai que nous les avons engraissé, les riches. | |||
22 février 2012 17h46
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Segel |
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22 février 2012 18h00
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yv |
personnellement je tiens à ma précarité, j'ai cinquante ans tout rond, et franchement je ne tiens pas à dépendre d'un patron qui lui même est précaire, quitte à être précaire autant en profiter pour voir du pays et apprendre des nouvelle choses, varier les plaisirs. D'ailleurs je n'ai jamais conçu ma vie avec un plan de carrière, je me laisse porter par la vague. biz yv | |||
22 février 2012 18h20
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Segel |
Etre ouvrier c'est autre chose qu'etre simplement précaire. C'est dans ta chair que tu le vis. | |||
22 février 2012 18h31
modifiée 22 février 2012 18h34 |
Arsène Lupin |
N'importe comment maintenant, on est ouvrier et de plus en plus précaire. Chacun doit choisir la stratégie qui lui convient le mieux pour traverser ses difficiles épreuves. J'aimerai aussi être un prince. Je ne cours pas après la misère, c'est plutôt elle qui me court après. Quand tu es ingénieur et que tu fais des stages d'ouvrier, c'est de la "branlette" parce que tu sais dans ta tête que tu es ingénieur. | |||
22 février 2012 21h19
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Segel |
Nan, passque c'est au tout début de l'école qu'on te fait faire ça. Et je te jure que ça fait une différence entre ceux qui l'ont fait vraiment, et les autres. Je vois bien comment ces ingénieurs méprisent les ouvriers par la suite, inconsciemment. Ils ont pas arrêté de nous dire qu'on était l'élite de la France. Moi je ne les ai pas cru. Mes collègues, si ! | |||
22 février 2012 21h26
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gonzo |
la supériorité, c'est dans la tête. je t'assure que les ingénieurs méprisants qui débarquent ...je les calme à ma sauce ... bon, d'un autre coté, j'en ai interdit à un de parler à qui que ce soit de mon service. il m'a pas parlé mal, mais il s'est permis des choses avec les intérimaires que je ne veut plus voir. il s'est fait mutter dans un autre site apres que j'en ai parler à mon responsable. j'ai été dur, mais je trouver inadmissible certains comportements. meme pour un ingénieur qui débarque ... | |||
22 février 2012 21h31
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Segel |
la supériorité, c'est dans la tête. Bien entendu, mais tout est fait pour l'entretenir, dans le système de sélection, et la compétition qu'il entraîne. En maths sup il n'est pas rare qu'un élève pique le cahier d'un autre pour le faire chuter. | |||
22 février 2012 21h32
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gonzo |
les gens sont vaches. et la , tu ne m'apprend rien | |||
22 février 2012 21h37
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Segel |
Nan, mais ça j'ai pas vu avant la classe prépa. J'en ai vu craquer en cours de route. Les profs sont payés pour être hyper stricts. En terminale je me tapais 18,5/20 de moyenne en physique. Première note en math sup : 1,5/20 ! Les profs insistent sans cesse sur notre nullité crasse. On apprend vite l'humilité. On se rend vite compte que nous ne sommes que des puits d'ignorance. Et puis il y'a ceux qui survivent à tout ça ... comme ils peuvent. Souvent mal. |