3 mars 2012 13h52
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3 mars 2012 13h54

Arsène Lupin
Pourquoi les Profs sont majoritairement socialistes ?

Les enseignants ont l'intention de voter massivement et efficacement à gauche. C'est la principale leçon du sondage réalisé par l'IFOP pour Le Monde. Au premier tour de l'élection présidentielle, le 22 avril, 46 % des 712 enseignants représentatifs interrogés du 13 au 15 février, comptent voter pour le candidat socialiste François Hollande. Et au second tour, 79 % de ces enseignants du primaire, des collèges et des lycées ont l'intention de faire ce même choix. Le candidat Nicolas Sarkozy, lui, recueillerait 12,5 % de leurs suffrages au premier tour du scrutin et 21 % au second. Voici les sept leçons qui se dégagent de cette enquête, à 60 jours du premier tour.
http://www.lemonde.fr/electi...


3 mars 2012 15h46

Freedom
Bah, à partir du moment où on te pointe du doigt injustement pour la qualité de l'enseignement en permanence, ou on supprime des postes pour faire des économies symboliques, tu en as marre et tu votes pour celui qui te tapes le moins dessus.

D'autant plus que dépressions, pleurs en cachettes et écoles difficiles attendent les nouveaux profs.

Et en plus on leur chie dessus.

C'est des héros ces gens, je leur tire mon chapeau.

3 mars 2012 17h08
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3 mars 2012 18h24

Arsène Lupin
Oui, mais le problème est que les usines qui créaient la richesse ont fermé et qu'il n'y a plus de sous pour payer les fonctionnaires. Les héros sont maintenant au chômage ou au rsa, alors que tout le monde s'en fout que l'on désindustrialise le pays, puisqu'il n'y a personne pour soutenir ceux qui perdent leurs boulots quand ce fléau leur arrive.
C'est un choix politique et social.
En ces temps de crise, alors que le débat public se focalise principalement sur les règles de financement des états et des entreprises avec les notations des agences et le fameux triple A, il me semble nécessaire de rappeler que la population française souffre d’abord de la raréfaction des emplois industriels.
Le financement des entreprises plus difficile en ces temps de crise est trop récent pour expliquer toute la désindustrialisation. Bien avant le début de la crise de 2007, il y a presque trente ans, le problème de l’emploi est né du renversement des priorités dans la gestion des entreprises.
http://blogs.mediapart.fr/bl...
http://www.actuchomage.org/2...
Suite à une fusion calamiteuse dans un contexte de chômage massif, eux aussi placés entre le marteau et l'enclume, les agents de Pôle Emploi vivent l'enfer : nous en avons abondamment parlé ici. Culture du chiffre, réduction de moyens et d'effectifs, c'est toujours la même histoire. Arrêts maladie, dépressions et suicides sont une réalité.
Ainsi, des deux côtés du guichet, s'installe une spirale de la souffrance. Ainsi, des deux côtés du guichet, s'organise la dégradation des services publics indispensables aux chômeurs et aux pauvres. La crise, c'est bien nous tous qui la payons.

Il serait temps que les citoyens imposent aux politiques leurs vues et que se votent des lois pour le plus grand nombre.
Depuis 1973 de nouvelles pratiques de gestion axées sur la rentabilité financière.
Il nous faut réagir vite car si nous attendons trop, les préretraitées et retraités seront morts et nous ne serons plus capables car nous aurons perdu les savoir-faire, de remonter les usines disparues. La transmission des savoirs et surtout des savoir-faire doit se faire d’une génération à l’autre et on doit la réussir sans tarder pour ne pas revenir au Moyen-âge !

3 mars 2012 18h44
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3 mars 2012 18h48

Jean-Pierre ♫
"Qu'est-ce que j'm'aperçois ? (...) Si y en a qu'ça les démange d’augmenter les impôts, i’ z’ oublient qu’on est dans une compétition et mon but c’est d’faire venir en France, faire investir en France des gens qui ont d’l’argent dans nos usines et dans nos entreprises. C’est pas d’les faire partir."
Nicolas Sarkozy - Journal de TF1 - 17 mars 2009


3 mars 2012 18h50

gonzo
un pays ou l'éducation serait trop cher à financer, quand les grands patrons roulent en porsche.
ça me laisse perplexe dans une vision de monde moderne, voyez vous.

l'éducation n'est pas affaire de chômage, à la base.

3 mars 2012 20h14

Freedom
C'est ce qu'à voulu l'économie monétariste à répartition ricardienne: chaque pays sa spécialité et la spéculation.

Ce qui signifie que la M-O pour rien se trouve en Asie et que les industriels ont besoin d'un faible coût de production que ces pays apportent.

Et personne ne s'en fout, des gens au chômage: cela menace directement l'économie d'un pays, à fortiori un pays qui consomme un max comme la cinquième puissance mondiale.

Si on prend le problème au niveau européen, deuxième plus grand consommateur du monde derrière les USA, on comprends que l'économie mondiale est menacée d'asphyxie à tout moment.

Si on prend un point de vue écologique: si la Chine consomme comme les USA, plus de ressources dans les dix ans.

C'est aussi simple que cela.

Du coup, nous marchons sur un fil qui s’effiloche à vue d'oeil.

3 mars 2012 20h20
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4 mars 2012 01h23

Arsène Lupin
J'ai manifesté pour accompagner les salariés dans des manifestations à la mort de leurs entreprises dans ma région.
Nous étions bien seuls.

"Et personne ne s'en fout, des gens au chômage: cela menace directement l'économie d'un pays"
Peut-être, mais grâce à la dette et aux emprunts que notre pays lève sur les marchés pour boucler ses fins de mois, amènent ceux qui ne sont pas concernés par la mondialisation à penser jusqu'au évènement de la Grèce, que cela resterait infiniment comme ça et qu'ils ne seraient jamais eux mêmes touchés un jour par le chômage ou la misère qui s'en suit.
Qu'un Etat ne pouvait jamais faire faillite.

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