14 mars 2012 14h50
modifiée
14 mars 2012 15h06

Arsène Lupin
Comment faut-il se comporter et agir ou réagir quand la vie ne nous sourit pas ou plus ?

Quand le contexte devient absurde pour soi-même et pour son entourage ?
Quand ça va mal ou moins bien, quoi !


14 mars 2012 15h26

gonzo
ba, je comprend pas.
pourquoi faudrait agir autrement ?.

a moins que c'est le comportement qui nous pousse vers le bas, je ne voit pas de raisons.
si c'est la fatalité, tend pis ...sinon, ba ...y'a juste à continuer sa route

14 mars 2012 16h18
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14 mars 2012 20h41

Arsène Lupin
Je veux dire par là :
Faut-il continuer d'y croire et de se battre pour s'en sortir ou bien laisser venir les évènements en ne faisant rien pour essayer de les éviter, laisser couler, attendre que ça arrive parce que de toute façon on n'y peut peut-être rien ou on pourra rien y faire ?
Faut-il réfléchir longtemps avant d'agir et comment sait-on si on a pris la bonne décision ?
Bref, faut-il vivre comme si c'était notre dernier jour afin d'éviter de ne pas se prendre trop le chou ?
Faut-il être courageux ou insouciant ?
Tout cela dans un contexte qui ne nous est pas favorable.

Est-il aussi nécessaire de vouloir changer le monde ou bien faire avec en essayant de s'adapter à son infortune ?
Faut-il aller se foutre dans le pétrin par nécessité, alors que l'on ne sent pas l'affaire dans laquelle on y met les pieds ?
Faut-il agir par rapport à un raisonnement intellectuel ou par rapport à une intuition ?

14 mars 2012 16h27

Lalo Skywalker
Je pense que quand on a touché le fond, on ne peut pas descendre plus bas.... sauf que.... rien ne tombe du ciel sauf la pluie et la neige.... et parfois des morceaux de satellite mais c'est plus rare .

J'ai eu des périodes où j'étais grave dans la merde mais j'ai toujours réussi à m'en sortir. Actuellement, je me bats mais j'y crois.... parce que si on fait les choses sans y croire, ça ne sert à rien...

14 mars 2012 16h28
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14 mars 2012 16h34

gonzo
oula c'est compliqué.
des fois faut lâcher prise si tu veut pas d'ulcère à l'estomac, et d'autres mordre sans jamais lâcher prises


tout dépend de la situation ma fois.
faut se focaliser sur ce quoi ont à les moyens de faire...et prendre du recul sur ce qui ne dépend pas de nous et donner son avis.
c'est déjà pas mal

et y'a pas de faut'il, c'est souvent sa manière d'être.

14 mars 2012 16h36
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14 mars 2012 20h45

Arsène Lupin
Alors comment sait-on que notre manière d'être est la bonne ?
Comment sait-on si on ressemble à un Samouraï ?
Au Japon, aucune figure n'est plus symbolique que celles des Samouraïs, ces guerriers héroïques qui vivaient par le code du Bushido, fondé sur la loyauté, la justice et l'honneur.
http://shotokancrsa.com/samo...

Mais nous dans notre vie occidentale, comment adapter ces préceptes ?
Dans un monde ou il n'y a plus beaucoup de valeurs morales.
Par exemple : (Je pense à un de mes bons amis qui m'a demandé récemment conseil en insistant)
Faudrait-il accepter un boulot qui n'a pas un salaire vraiment intéressant et en plus dans une entreprise qui ne propose aucun avantage (13ème mois, prime de transport, pas de CE etc...) quand on n'en a pas et qu'il y a 5 millions de chômeurs et aussi qu'elle veut faire travailler tous ses salariés 42H/S. soi-disant tout le temps.


Je lui est dit que si c'était pour moi, je ne prendrai pas le job, mais bon... ?
Je ne suis pas dans sa situation, alors c'est facile de dire ça.
J'ai peut-être tort ?
Comment savoir ?
Il a refusé le job.
Ai-je eu raison de donner mon avis en fonction de ce qu'il m'a relaté ?
J'ai un doute ?
La différence peut-être avec lui, c'est que je n'aurais pas eu le courage de faire 42heures tout le temps.
C'est que j'ai besoin de journées de RTT, que je serais paniqué si je devais me retrouver à 1400€/mois-150€ de frais de transport. En plus, par rapport à son expérience qui est supérieure à la mienne, je trouve méprisant de recevoir une telle somme qui est loin de ce qu'il vaut vraiment. Je pense que je ne suis pas capable de travailler sans aucune motivation.
C'est de l'égo de ma part.
J'ai donné mon avis, je n'aurais peut-être pas du, car il n'est peut-être pas bon, ni sans conséquences pour lui ?
J'aurais peut-être du lui dire de se débrouiller tout seul pour prendre sa décision ?
Ou même après coup, je n'y ai pas pensé tout de suite, de prendre le job et ensuite d'en chercher un autre.
Tout cela, ne me semble pas aussi simple qu'il ne le paraît.
Ai-je enfin raison de me poser toutes ses questions ?
nb : C'est un collègue avec qui nous avions eu dans le passé des bons et des mauvais moment ensemble dans une société qui nous avait employé plusieurs décennies avant qu'elle ferme.

14 mars 2012 16h57

gonzo
y'a le paraître, pour le sociale et le être plus en relation à toi même.

a toi d'adapter selon tes besoins.

14 mars 2012 22h13
modifiée
14 mars 2012 22h16

jamydefix
Difficile de dire qu'elle peut être la meilleur voie à suivre pour un autre.
Puisque cela dépend autant de sa nécessite alimentaire, circonstanciel et évolutive.
Il est parfois nécessaire de faire ces propres erreurs, pour aller de l'avant.
Niveau job je crois qu'il n'y a pas que la question de gagner plus ou moins, mais aussi l'aspect relationnel et social.
Personnellement la vie m'a amené à faire vraiment toutes sortes de jobs, du berger au mécano, auto-entrepreneur artisan/artiste avec ses hauts, ses bas.
Mais je dois dire que l'intérêt pour le job en lui même, l'ambiance et la sympathie entre collègues m'importe beaucoup plus que le salaire, lui il varie toujours suivant les activités et moment de la vie.
Pour revenir à ta question Arsène
Merci pour le lien avec Pierre Bourdieu.
Il a tellement raison.
Comment faut-il se comporter et agir ou réagir quand la vie ne nous sourit pas ou plus ?
Quant le moment est venu, mieux vaut sûrement essayer de comprendre le pourquoi, les origines et le déroulement de ces actes manqués.
Comme dit un proverbe hindou:
Sème la graine du désir, récolte un acte
Sème la graine de l'acte, récolte une habitude
Sème la graine de l'habitude tu récolte ton karma,"destinée"
Ainsi qu'il est parfois encore temps de changer, l'un de ces désirs, de ses actes et habitudes pour influer sa destinée.

14 mars 2012 22h57
modifiée
15 mars 2012 10h24

Arsène Lupin
C'est vrai qu'il est difficile de conseiller quelqu'un parce que ce que l'on pense aujourd'hui ne sera pas forcément ce que je penserai demain.
Pour mon cas personnel, quand je me lance vers une incertitude, j'analyse la situation en mettant d'un côté le bon et le mauvais, puis le risque que ma décision pourrait occasionner si un évènement entre temps devait intervenir. J'ai cultivé une sorte d'avertisseur au cour de ma vie qui me prévient d'un éventuel danger, soi par un messager insolite ou alors un pressentiment.Par contre, j'ai remarqué qu'un déconvenue arrive toujours au bon moment pour peser sur ma décision en m'y attendant un peu grâce à ce fameux pressentiment.
Il n'est pas facile pour mon entourage de comprendre le raisonnement qui me conduit à prendre mes décisions d'agir ou pas.
Je suis comme toi, je ne bénéficie pas d'une protection lié à des origines sociales de favorisé, alors j'avance avec beaucoup de prudence, car il y a toujours un gredin qui m'attend et qui se cache sur mon chemin pour m'agresser et tenter de me voler.
J'avance le plus souvent en aveugle en laissant la providence me guider car je sais rarement dans quoi je mets les pieds.
Je suis le plus souvent ma petite voix intérieure, enfin celle qui est la plus difficile à entendre.
Je marche sur des œufs.

Tiens en parlant de Gredin :
Mon histoire était travaillez plus pour gagner moins et là c'est :
Bref, à l’usage du client, un seul mot d’ordre : Dépensez plus pour donner plus ! Et aux caissières et autres manutentionnaires de la boîte, un message subliminal : Arrêtez de faire grève pour réclamer le strict respect du salaire minimum ou la comptabilisation des temps de pause (comme l’année dernière) parce que, franchement, il y a plus pauvres que vous !
Charity business, promo-compassionnel et générosité au rabais : l'écrivain Yves Pagès dénonce le coup de pub «duplicitaire» de Carrefour, Danone et les Restos du Cœur.
http://www.actuchomage.org/2...
Elle est pas belle la vie !!!

14 mai 2015 09h23

sourire
Quand plus rien ne me sourit, que je suis au creux de la vague , et ça m'arrive souvent, je pleure un bon coup,
puis j'echafaude et je grimpe sans regarder en arrière et à chaque fois je me retrouve à la crête de cette vague.... jusqu'à la prochaine chutte!
mais qu'importe puisque je remonte toujours et que je retrouve le sourire.

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