3 avril 2012 09h41
modifiée
3 avril 2012 09h58

Segel
Que pensez vous du mouvement des territoires en transition ?

On en a déjà parlé ici, à de nombreuses reprises, mais je voulais réagir à un message de Chantal qui m'écrivait sur macdo :
"PS. je ne sais pas si nos ploucs de français seraient prêts pour un changement de ce type. Déjà que pour leur faire comprendre qu'on peut suivre d'autres chemins qu'a droite et à
gauche, faut se lever de bonne heure........ Bref! "


Déjà, pour ceux qui ne connaissent pas, il y'a un site :
Villes en Transition -

Y'a déjà plein de villes françaises et surtout de "quartiers" qui font partie du mouvement.
Mais ne comptez pas sur les grands médias pour en parler.
J'ai assisté à une conférence des gens de Hautefort (Dordogne) qui ont lancé leur mouvement en juin dernier. Je me tâte un peu pour lancer ça dans ma ville, car je commence à côtoyer pas mal de gens dans le monde associatif, et je sais que l'antenne locale d'Attac en a déjà parlé lors d'une conférence sur le sujet.

La transition, c'est d'abord une méthode, qui a fait ses preuves depuis 6 ans.
1/ Recenser les acteurs économiques locaux.
2/ Recenser les besoins locaux.
3/ Vérifier l'adéquation de 1/ avec 2/ et recenser les choses qui manquent.
4/ Développer les initiatives locales pour combler ces manques.
5/ A l'issue du processus, le territoire est dit "résilient", ce qui signifie qu'il est prêt à l'autarcie si le besoin s'en faisait sentir, mais plus précisément qu'il est prêt à encaisser un choc pétrolier, financier ou climatique, dans la mesure du possible.

L'idée, ce n'est pas de s'enfermer dans un ranch avec un fusil, façon survivaliste, l'idée c'est d'accueillir les hordes d'affamés en leur proposant de cultiver la terre avec nous, plutôt qu'à coups de fusil ...

Principe permaculturel "toujours inclure plutôt qu'exclure" ...

3 avril 2012 10h38

jamydefix
Tu connais mon point de vue.
Je pense aussi que c'est la meilleurs solution possible et la seule viable en cas de situation de survie social, voir durant les guerres.
C'est là qu'il y a subitement énormément besoin de la solidarité, du savoir produire, savoir faire et faire durer localement.

3 avril 2012 12h31

R.WOLF
Toutes ces idées sont bonnes et manifestent un réel degré de changement de conscience.
Seulement voila, je ne me sens pas ou plus concerné ; trop bad,trop loin, trop fatigué.
2 jours que je me surprends à avoir faim avec rien dans le frigo, oh, je pourrais me payer à bouffer avec le fric que je dépense pour les autres choses, seulement voila, j' ai besoin de me nourrir d' autre chose aussi et ça je le prends sur mon budget bouffe.

3 avril 2012 13h38
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3 avril 2012 13h45

jamydefix
Dommage que tu n'habite pas plus près de chez moi Red.
N'a tu pas un recoin de terre pour semer quelques graines, même en pot ou sac au bord de la fenêtre?
http://www.pratique.fr/culti...

3 avril 2012 14h35

Segel
On trouve même des petits arbres fruitiers en pot.
Des pommiers, des citroniers, par exemple ...

3 avril 2012 14h46
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3 avril 2012 14h49

jamydefix
L'avantage de cultiver chez soi c'est non seulement que ça coûte presque rien, mais qu'en plus ça fait vraiment du plaisir de déguster ses propres plantes et fruits.
Faut juste faire le premier pas, après ça pousse pratiquement tout seul et donne vraiment du sens à la vie.
Et ça rime comme la vie, la poésie

3 avril 2012 14h57

Segel
Et puis les plantes sont des êtres vivants.
Je me sens moins seul depuis que j'ai une plante dans mon bureau.

3 avril 2012 15h15
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3 avril 2012 15h23

jamydefix
Tien j'ai trouvé le lien avec le film sur l'origne de cette pomme des origines, qui se passe parfaitement de pesticide:
http://krapooarboricole.word...
Une forêt ancestrale unique au monde donnant de gros fruits comestibles

Plus encore que les gênes de résistance, Catherine Peix s’émerveille de la diversité des essences présentes dans ces forêts. Certaines pommes ont des saveurs de rose, de fraise, de banane, d’autres ont la chair totalement rouge. « C’est l’unique endroit dans le monde où il existe des forêts comme celles-là donnant de gros fruits.
"Le fait est que la pomme se parfume très facilement au contacte d'autres plantes ou légumes odorants.
Faut même veiller à ne pas les mettre au prêt de poireau ou d'oignons.

3 avril 2012 15h30

Segel
Oui c'est bien ça.
C'est ce documentaire que j'avais vu.
Il est très intéressant en effet.
J'aimerais bien avoir un tel pommier chez moi.

3 avril 2012 15h32

Segel
Sinon voici le principe du jardinage forestier, un jardinage avec peu de travail :
http://pascal86.permaculture...

3 avril 2012 15h55

jamydefix
Ça tombe vraiment bien, je vais pouvoir mettre tout cela en pratique très prochainement dans une ferme bio. Mais sans pommier, ce n'est pas un climat pour eux, dû moins où je serais bientôt.
Mais dit donc n'y aurait il pas encore moyen de se procurer ces pommiers?

3 avril 2012 16h22

Segel
Il faut attendre que nos amis permaculteurs les mettent en culture.
D'après les informations que j'ai, Franck Nathié en aurait récupéré quelques pépins.

Il importe en tout cas de bien observer les variétés sauvages qui poussent naturellement là où tu veux cultiver, car ce sont ces variétés qui seront les plus adaptées à ton lieu.

Le maître mot de la permaculture c'est "observer".
Il ne faut pas hésiter à parcourir le lieu sans rien faire d'autre qu'observer.

3 avril 2012 16h23
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3 avril 2012 16h24

Segel
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

3 avril 2012 16h42
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3 avril 2012 18h11

jamydefix
Merci

3 avril 2012 16h43

Segel
Dans les pages de fin il y'a des dessins expliquant le principe des forêts fruitières.

4 avril 2012 10h25
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4 avril 2012 11h49

jamydefix
D'accord dans le dossier annexe.
Mais la ferme ou je serais ne manque pas de place et à déjà tout organisée en séparant les arbres des autres cultures.
Je pourrais cultiver au tour des arbres et le ferais un peut, mais ne suis pas là pour faire de l'agriculture.
Les problèmes de cette ferme de production bio sont multiples...:
Pas assez de client intéressés au produits bio, alors qu'ils sont pratiquement au même prix que les autres.
Quasi boycotte des locaux sur les productions écolo des guiris,"les étrangers"
Contrôles d'état exacerbés dans les fermes bio, qui leur interdit d'avoir du travail bénévolat ou des woffers, en leur mettant des amendes très salées.
C'est un travail dure et la proprio, d'un âge certain, en ayant ras le cul cherche d'autres gens pour prendre en main la production et distribution.
A voir les divers possibilités, qui vont s'offrir, mais ayant bien d'autres choses à faire, je serais là comme locataire et gardien, pas comme agriculteur.
Je lui ai parler de l'idée de créer une association de jardin bio.
Elle n'a rien contre, alors on va voir si c'est possible et si il y aurait des guiris intéressés...
Dommage que l'auberge soit si loin, nous aurions là un merveilleux jardin à disposition.

4 avril 2012 11h14

Segel
Tu n'as qu'à concevoir une ferme qui marche toute seule.
La permaculture est précisément faite pour ça.
Utilisons la nature intelligemment.
Elle pourvoit à tout, si on sait être à son écoute.
Là est le problème, le plus souvent.
Une question d'écoute donc.

4 avril 2012 11h30
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4 avril 2012 11h51

jamydefix
C'est peut être ce qui va finir par ce faire bon grès mal grès dans cette ferme...
Je vais en parler à la proprio, qui connait surement tout cela bien mieux que moi.
Aller faut justement que j'y passe et fasse un tas de choses aujourd'hui.
A+

4 avril 2012 14h59

Segel
Il y'a plein de vidéos sur ce sujet sur le net.
Tu trouveras quelques références à la fin de l'encyclopédie.

5 avril 2012 00h03

jamydefix
Oui je vais voir, merci beaucoup Segel
Ce que je serais heureux de vous voir arriver en vacance un de ces quatre

5 avril 2012 00h13

Segel
Moi aussi j'aimerais bien, mais bon, c'est pas dans les projets du moment en tout cas.

5 avril 2012 01h14

jamydefix
Connaître virtuellement un autre endroit, un jardin, un mode de vie, c'est déjà un peut être de la famille et du pays

5 avril 2012 09h02

Segel
Certes, avec toutes ses limites cependant.
Mais pour en revenir à tes projets, retiens bien la première règle de la permaculture :
OBSERVATION

C'est dans les détails et dans les petites choses que la nature livre ses secrets.
On croit souvent savoir observer ... à tort.
Fait l'exercice de passer 10 minutes dans un coin de sous-bois, sans rien faire d'autre qu'observer : ça calme.

En théorie, quand on veut aménager un terrain pour en faire un permalieu, il ne faudrait rien y faire pendant toute une année, et juste observer pendant un an les équilibres qui s'y font naturellement, éventuellement en les notant et en prenant des photos.
La permaculture est la science des équilibres écologiques.

5 avril 2012 09h37

jamydefix
Oui je savais cela et le ferais dans la mesure du possible.
C'est qu'à priori je ne suis pas dans cette ferme pour faire de l'agriculture.
A moins que la suite des évènement en décide ainsi, ce qui me plairait bien aussi
Mon objectif est pour le moment de faire assez de fric avec mes créas, pour acheter un grand terrain vierge et en faire un lieux de permaculture végétale, animal et humain.

5 avril 2012 09h38

Segel
Moi aussi j'ai un vrai métier, et pour le moment je suis locataire, mais j'envisage sérieusement de créer mon permalieu dès que possible.

5 avril 2012 10h17

jamydefix
L'idéal est de trouver un lieux avec une terre et un climat permettant la plus grande diversité toute l'année.
C'est pour cela entre autre que j'aime bien les canaris.
Il y a là suivant les lieux et altitudes une très grande diversité biologique.

5 avril 2012 10h22

Segel
Quand tu vois ce qu'on arrive à faire avec la permaculture, même en plein désert :
Vidéo YouTube

5 avril 2012 10h24

Segel
Tiens, voici une forêt fruitière vieille de 300 ans au Viet-Nam :
Vidéo YouTube

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