1er juin 2012 10h12
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Arsène Lupin |
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1er juin 2012 10h31
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Segel |
Je ne vois que l'enduit à la chaux qui pourrait les protéger. Maintenant, c'est peut-être pas la chose la plus indiquée pour une chaise où l'on s'assoit. Une chape de béton armé ? | |||
1er juin 2012 10h44
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Pépé le Moko |
Tu peux mettre de ton parfum dessus. S'il sent ton odeur sur la chaise, le chat hésitera à y faire ses griffes. | |||
1er juin 2012 10h55
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Véro |
Bonjour ... il existe ce qu'on appelle des "répulsifs" pour chien comme pour chat, tu dois pouvoir en trouver en grande surface, ou demander conseil avant chez le véto (ne pas empoisonner le chat non plus ) et tu badigeonnes tes chaises avec ça, normalement il ne devrait plus "s'attaquer" aux chaises... | |||
1er juin 2012 11h42
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Segel |
Bonjour Laura ! Ceci rejoint cette discussion : une question technique et bassement terre à terre : qu'est-ce que je peux utiliser comme répulsif contre les chats qui viennent chier dans mon jardin C'est impressionnant la masse de connaissance que finit par regrouper cette auberge. | |||
1er juin 2012 12h38
modifiée 1er juin 2012 16h45 |
Arsène Lupin |
Merci Pépé pour ton judicieux conseil Je me suis demandé aussi, si on pouvez vernir la paille ? | |||
1er juin 2012 17h33
modifiée 1er juin 2012 18h39 |
Tony Truand |
L'eau de Cologne est réputée être un excellent répulsif pour chats. (Tu me diras si ça marche si tu essaies). L'eau de Javel au contraire les attire. Noirs de loupes, grêlés, les yeux cerclés de bagues Vertes, leurs doigts boulus crispés à leurs fémurs, Le sinciput plaqué de hargnosités vagues Comme les floraisons lépreuses des vieux murs ; Ils ont greffé dans des amours épileptiques Leur fantasque ossature aux grands squelettes noirs De leurs chaises ; leurs pieds aux barreaux rachitiques S'entrelacent pour les matins et pour les soirs ! Ces vieillards ont toujours fait tresse avec leurs sièges, Sentant les soleils vifs percaliser leur peau, Ou, les yeux à la vitre où se fanent les neiges, Tremblant du tremblement douloureux du crapaud. Et les Sièges leur ont des bontés : culottée De brun, la paille cède aux angles de leurs reins ; L'âme des vieux soleils s'allume, emmaillotée Dans ces tresses d'épis où fermentaient les grains. Et les Assis, genoux aux dents, verts pianistes, Les dix doigts sous leur siège aux rumeurs de tambour, S'écoutent clapoter des barcarolles tristes, Et leurs caboches vont dans des roulis d'amour. - Oh ! ne les faites pas lever ! C'est le naufrage... Ils surgissent, grondant comme des chats giflés, Ouvrant lentement leurs omoplates, ô rage ! Tout leur pantalon bouffe à leurs reins boursouflés. Et vous les écoutez, cognant leurs têtes chauves, Aux murs sombres, plaquant et plaquant leurs pieds tors, Et leurs boutons d'habit sont des prunelles fauves Qui vous accrochent l'oeil du fond des corridors ! Puis ils ont une main invisible qui tue : Au retour, leur regard filtre ce venin noir Qui charge l'oeil souffrant de la chienne battue, Et vous suez, pris dans un atroce entonnoir. Rassis, les poings noyés dans des manchettes sales, Ils songent à ceux-là qui les ont fait lever Et, de l'aurore au soir, des grappes d'amygdales Sous leurs mentons chétifs s'agitent à crever. Quand l'austère sommeil a baissé leurs visières, Ils rêvent sur leur bras de sièges fécondés, De vrais petits amours de chaises en lisière Par lesquelles de fiers bureaux seront bordés ; Des fleurs d'encre crachant des pollens en virgule Les bercent, le long des calices accroupis Tels qu'au fil des glaïeuls le vol des libellules - Et leur membre s'agace à des barbes d'épis. A. Rimbaud |