3 juin 2012 00h49

Arsène Lupin
La devise des socialistes, c'est servir ou se servir ?


3 juin 2012 00h57

Djabali
le problème avec les socialistes savent qu'ils font ce que font les gens de droite tout en prétendant se soucier de la population...

3 juin 2012 00h59

Arsène Lupin
C'est exactement ce que je leur reproche et c'est pour ça que je les trouve plus dangereux que la droite.

3 juin 2012 01h34
modifiée
3 juin 2012 01h45

Tony Truand
Je crois qu'ils n'ont pas de devise.

Nous avons un gouvernement social-démocrate, on peut le présumer, qui s'accorde du libéralisme et du traité Européen, et qui dans l'idéal croit au lent progrès des conditions de vies par la croissance, et considère les inégalités comme un mal nécessaire. On ne peut attendre d'eux autre chose que des réformes convenues allant dans le sens de l'histoire du libéralisme. Concrètement et dans l'immédiat, ce n'est pas si mal !

Une révolution remettant tout à plat ne peut pas venir exclusivement d'en haut. Si on est contre la société de consommation, il suffit de ne pas consommer. Le problème est que nous sommes ligotés par des dettes, des loyers, des contrats de travail. Il en est exactement de même du (et des) gouvernements. Sortir par exemple le logement de la spéculation pour libérer l'homme ? Que l'on envisage une grève des loyers, ou une régulation gouvernementale drastique, on se dirigera vers la faillite des banques, donc vers la misère et la faim. Libérer l'homme de ses chaînes requérait une intelligence du peuple et du gouvernement dans un engagement extraordinaire mêlant une violence contrôlée et une dextérité législative qui ne se sont jamais vues dans aucune révolution. C'est pourquoi les révolutions font tant de déçus. Mais il faut y croire, que faire d'autre ? Mais n'attendons évidemment du gouvernement socialiste aucune volonté révolutionnaire. En attendant, s'ils se contentent de faire leur boulot sans démagogie ni corruption, on ne peut pas leur en vouloir non plus.

3 juin 2012 01h45
modifiée
3 juin 2012 01h48

Arsène Lupin
Je me suis toujours posé la question si on ne méritait pas ce qui nous arrive à cause de notre comportement et de notre nature humaine qui n'est pas toujours humaine.
Chacun me semble penser qu'à lui et je deviens moi aussi de plus en plus égoiste et renfermé.

3 juin 2012 01h47

Djabali
le problème c'est que la démagogie et la corruption sont quasiment constitutives des classes politiques « démocratiques »

3 juin 2012 01h52

Arsène Lupin
Tiens par exemple ce qui mettait en colère l'abbé Pierre.
Vidéo YouTube

3 juin 2012 02h26

Djabali
c'est exactement ça...

3 juin 2012 08h58

Arsène Lupin
Tony, je partage ton avis très clairement exprimé.

3 juin 2012 22h31

Tony Truand
le problème c'est que la démagogie et la corruption sont quasiment constitutives des classes politiques « démocratiques »

Quel remède ?

4 juin 2012 20h33

Djabali
la désintégration des classes politiques par la mise en place d'un système fondé sur le tirage au sort

4 juin 2012 21h18
modifiée
4 juin 2012 21h21

Tony Truand
C'est une idée comme une autre ! Le scrutin, c'est plus un tirage au sort biaisé qu'un acte raisonnable, alors pourquoi pas ? Elle se pratiquait jadis à Sparte je crois. Après, si tu mets un filtre pour écarter les fous, reste à en définir les critères, et la seule façon juste est la voie démocratique, donc électorale ?

4 juin 2012 21h23
modifiée
4 juin 2012 21h26

Djabali
au contraire, le tirage au sort est intrinsèquement différent du système électif : dans le second, on choisit entre un groupe de personnes qui nous sont proposées, dans le premier, le hasard désigne une personne parmi la communauté des citoyens...

5 juin 2012 11h38

Arsène Lupin
J'ai voté :

5 juin 2012 12h44

Djabali
j'ai voté aussi ... par défaut !

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