26 août 2009 17h57

yv
pour la rentrée, sarko nous fait le coup du justicier

qu'elle rigolade, les banques se plis aux restrictions sur les bonus, seulement 500 millions d'euros à se partager entre quelques centaines de joueurs.

26 août 2009 17h58

gonzo
500 millions, sa va etre rude, les pauvres

26 août 2009 18h03

Lalo Skywalker
500 M€ ???? Mais comment peut-on s'en sortir avec si peu ????

26 août 2009 18h08

av
Jétais sure que rien n'allait changer .Pourquoi changeraient-ils ?

26 août 2009 18h16

yv
rien ne change, mais ils désignent les responsables, les français se contentent de peu
biz yv

26 août 2009 18h22

gonzo
c'est beau la politique tellement c'est simple.
c'est bien le problème, il bne fait que de la politique, et rien pour la france

26 août 2009 19h29

Djabali
à ce prix-là je veux bien faire le justicier aussi, ce type se prend vraiment pour le Messie

26 août 2009 19h37
modifiée
26 août 2009 23h25

Martine
Pfft !...il prend les français pour des glands...qui peut être assez stupide pour croire une telle fable ?...Des grands mots, des grands moulinets...et rien le vide...pas l'efficacité !

26 août 2009 19h46

yv
il prend les français pour ce qu'ils sont, mes couilles dans l'étau, que sa cote de popularité va remonter, malgrés les hausses du gaz de l'edf et autres surprises de la rentrée
biz yv

26 août 2009 19h57

Djabali
je suis yv, il prend les français pour ce qu'ils sont et ça lui réussit. Effarant combien les gens sont prêts à se faire à des conditions inacceptable, ce côté larve me dégoûte...

26 août 2009 20h01

Hélène
Tant que ça marche.....

26 août 2009 20h52

♫ Panther ♪
Allons, allons, toutes les cygales sont passées par l'état de larve....
Ne soyons pas méprisant envers plus petit que nous, et espérons que la bête saura évoluer....

26 août 2009 21h27

yv
Pour moi le mépris c'est dépassé, pour l'instant c'est plutôt la désespérance. J’ai enterré (provisoirement,) mes illusions
bizyv

26 août 2009 22h22

♫ Panther ♪
Bon c'est sûr que si on regarde en direction de supersarko il n'y a pas de quoi se remettre de ses dépressions/crises d'angoisse/autres....

Supersarko aime qu'on parle de lui, mieux vaut boycotter les infos le concernant...

http://www.hooseek.com/image...

Nan, sérieux, c'est vrai que 500 millions c'est une vraie paille... mais t'es sûr qu'ils ne vont pas le rembourser après ?

A ce propos, on a le nom des heureux bénéficiaires de la PAC.... paraît-il. Le résultat n'est pas triste non plus : http://fr.answers.yahoo.com/...

Misère, misère.... ils pourraient venir nous piquer directement dans le portefeuille, ce serait pas pire...

26 août 2009 22h41

Djabali
moi je suis fatigué alors je vais me coucher... bonne nuit !

26 août 2009 22h41

♫ Panther ♪
Fais de beaux rêves... bonne nuit :-)

26 août 2009 23h08

gonzo
et même comme ça , ils pourront dépasser allègrement cette somme , parce qu'il semble que la loi soit facilement contournable.
http://www.lemonde.fr/econom...


27 août 2009 13h26

yv
pour la pac, voilà un autre article
AGRICULTURE •
La PAC, un jackpot pour les industriels

Etonnant mais vrai : les plus gros bénéficiaires de la politique agricole commune sont aujourd’hui les géants de l’agroalimentaire. Ou même les entreprises de BTP !

01.08.2009 | Doreen Carvajal, Stephen Castle | The New York Times

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Union européenne
Revenu agricole

Après deux années fastes, le revenu moyen des agriculteurs français a chuté de 20 % en 2008, du fait essentiellement du renchérissement des engrais (+ 38 %) et de l’énergie (+ 20 %). Selon l’INSEE, la quasi-totalité des filières sont touchées. Le revenu des viticulteurs baisse de 35 % pour les vins de table et de 22 % pour les appellations, celui des exploitations spécialisées dans les céréales, le colza ou le tournesol recule de 30 %, et celui des éleveurs de bovins, de 24 %. L’arboriculture décroche de 27 %, les maraîchers et horticulteurs, de 15 %. Les éleveurs de volailles et de porcs progressent légèrement (+ 2 %). Seuls les producteurs de lait s’en sortent bien (+ 21 %), mais eu égard à la dégringolade des prix observée depuis plusieurs mois, cette embellie aura été de courte durée.

Arids Roma est une dynamique entreprise de BTP catalane qui construit des routes et produit des montagnes de gravier. Pourtant, en 2008, elle a perçu 1,59 million d’euros en subventions agricoles de l’Union européenne. Le programme communautaire d’aide à l’agriculture est le plus généreux du monde : l’an dernier, il a distribué plus de 50 milliards d’euros – et pas seulement aux paysans. C’est au titre de sa contribution au développement rural qu’Arids profite de ses largesses. De l’argent bien dépensé, si l’on en croit le gouvernement régional de la Catalogne, qui a demandé ces fonds à l’Europe avant de les transférer à la firme. “Les routes goudronnées qui relient les villages facilitent la mobilité des tracteurs”, justifie Georgina Pol Borràs, porte-parole du gouvernement régional. Cette année, pour la première fois, chacun des ­vingt-sept Etats membres de l’UE était tenu de divulguer sur Internet* le nom de tous les bénéficiaires de ces aides en 2008, l’Allemagne étant le seul à ne pas s’être exécuté entièrement fin avril. [La Bavière, qui refusait de publier cette liste au nom de la protection de la vie privée, a finalement annoncé qu’elle obtempérerait en août. Bruxelles avait ouvert contre l’Allemagne une procédure d’infraction qui risquait de se solder par une amende.] L’analyse par The New York Times et l’Inter­national Herald Tribune des données diffusées par les principaux pays permet de se faire une idée précise des bénéficiaires. Elle montre aussi à quel point le programme a évolué au fil du temps, bien au-delà des objectifs initiaux qui étaient d’accroître la production alimentaire et d’aider les agriculteurs à faire face aux fluctuations du marché, pour mettre davantage l’accent sur le développement rural. Cette évolution s’est accompagnée d’une décentralisation du système, les Etats disposant d’une plus grande marge de manœuvre pour attribuer les subventions. Si les propriétaires fonciers et les agriculteurs se taillent toujours la part du lion, avec 37,5 milliards d’euros au total, plusieurs centaines de millions sont allés à des particuliers et à des entreprises qui n’ont pas grand-chose, voire rien à voir avec l’agriculture stricto sensu. Les grands gagnants sont des multinationales comme les conglomérats de l’agroalimentaire, les producteurs de sucre et les distillateurs. En France, c’est le groupe Doux, numéro un européen de la volaille, qui a décroché le jackpot avec 62,8 millions d’euros, suivi par une dizaine de sucriers qui ensemble ont engrangé plus de 103 millions d’euros. [Le premier exploitant agricole figurant sur la liste est la bananeraie guadeloupéenne Bois Debout, avec 4,22 millions d’euros]. Les groupes sucriers ne gèrent pas d’exploitations agricoles et Doux laisse à des milliers de sous-traitants le soin d’élever des poulets. Mais ils ont droit aux restitutions agricoles à l’exportation, remboursements destinés à combler l’écart, pour un produit, entre le prix européen et le prix mondial plus bas. C’est ainsi que le confiseur allemand Haribo a encaissé 332 000 euros pour le sucre entrant dans la fabrication de ses oursons gélifiés, ou que la société vénitienne Ligabue, spécialisée dans la fourniture de repas aux transporteurs aériens et aux compagnies de croisières de luxe, a obtenu 148 000 euros pour les sachets de sucre et de lait en poudre qu’elle a “exportés” dans les estomacs des passagers voyageant hors de l’UE.

Ces aides coûtent 110 euros par an à chaque citoyen

Finalement, estiment les responsables européens, ces subventions profitent aux paysans locaux, puisque sans elles, les entreprises auraient acheté ailleurs des produits agricoles moins chers. Mais les remboursements créent d’énormes distorsions dans le commerce international, en tirant les prix mondiaux à la baisse et en court-circuitant les paysans pauvres des pays tiers, qui voient leurs revenus baisser. C’est une autre forme de soutien des prix, vestige d’un système qui encourageait la surproduction alimentaire, et auquel les autorités européennes espèrent mettre fin à l’horizon 2013.

Les fonctionnaires européens assurent pour leur part avoir simplement adapté le modèle initial pour soutenir toutes les formes d’agriculture moderne. “Le développement rural ne se limite pas aux exploitations agricoles, il faut également prendre en compte les projets écologiques et soutenir l’économie rurale”, plaide Michael Mann, porte-parole de la Commission européenne. “Aussi est-il parfaitement justifié de rétribuer des sociétés non agricoles pour un projet générateur d’emplois et de prospérité en zones rurales.”

Les subventions agricoles représentent un outil économique controversé, une vache sacrée pour la classe politique aux Etats-Unis et en Europe. Bruxelles y consacre 53 milliards d’euros par an, soit plus de la moitié de son budget annuel et quatre fois plus que l’aide totale accordée par Washington aux agriculteurs américains. Elles coûtent à chacun de ses citoyens environ 110 euros par an, selon les calculs de Bruxelles. L’enveloppe est alimentée par les droits de douane, la TVA et une contribution fournie par chaque Etat membre en fonction de sa richesse. “Les ménages paient deux fois pour leur alimentation”, résume Stefan Tangermann, économiste [de l’OCDE] spécialisé dans l’agriculture. “Ils paient d’abord plus cher dans les magasins, puis ils sont soumis à des taxes qui financent les subventions.” L’Europe renonce peu à peu aux mesures de soutien mises en place dans les années 1960, lorsqu’il fallait ac­croître l’offre alimentaire et aider des régions agricoles qui se relevaient à peine des ravages de la Seconde Guerre mondiale. De réforme en réforme, elle a cessé de lier les subventions à la production, une pratique qui avait engendré des montagnes d’excédents dans les années 1980. Désormais, c’est la surface cultivée qui est prise en compte, et non plus le volume des récoltes.

Par ailleurs, une part plus importante des fonds est destinée à un plan de développement rural qui a distribué 8,5 milliards d’euros en 2008, en fonction des axes de développement fixés par les directives européennes : agriculture biologique, agrotourisme, infrastructures, énergies renouvelables et activités rurales. Dans ce cadre, les gouvernements nationaux sont pratiquement libres de choisir les bénéficiaires des aides. C’est ainsi qu’un producteur de gravier comme Arids a pu prétendre à des subventions, ou que le fournisseur espagnol d’électricité Endesa a touché 466 000 euros pour l’instal­lation de lignes électriques. Aussi critiquée soit-elle par des économistes et des dirigeants politiques, cette prodigalité a aussi ses défenseurs. David Blandford, professeur d’économie agricole à l’université d’Etat de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, loue la sagesse de la Politique agricole commune, y compris lorsqu’elle subventionne la construction de routes. “L’essentiel, souligne-t-il, c’est de soutenir l’économie. Dans nombre de zones rurales, l’avenir de l’agriculture et la situation des paysans dépendent en réalité de l’économie dans son ensemble.”

Si aujourd’hui, la plus grosse part du gâteau va toujours aux paiements directs pour les terres agricoles, cette catégorie de subventions fait elle aussi l’objet de controverses. Du moment que la terre est entrenue dans le respect des normes environnementales, elle ouvre droit à une subvention, même si elle n’est pas exploitée. Il suffit d’en être propriétaire. Plus on est riche, plus les aides sont donc conséquentes. Ainsi la reine d’Angleterre a-t-elle perçu 473 500 livres sterling [550 000 euros] pour son domaine de Sandringham, propriété de plus de 8 000 hectares qui appartient à la famille royale depuis 1862. Le prince Albert II de Monaco a quant à lui reçu 507 972 euros pour ses champs de blé en France. A titre de comparaison, un petit paysan roumain a touché 400 euros en moyenne.

Les multinationales, qui peuvent récupérer de l’argent dans tous les pays où elles sont implantées, tirent également fort bien leur épingle du jeu. Par exemple, le géant américain de l’agroalimentaire Cargill, dont le chiffre d’affaires a atteint 120 milliards d’euros en 2008, a collecté au moins 10,5 millions d’euros dans huit Etats membres de l’UE. Par souci d’équité, certains économistes suggèrent de fixer un seuil au-delà duquel les particuliers comme les entreprises ne seraient plus éligibles aux aides. “Si l’objectif est de fournir un complément de revenu agricole, il faut réserver les subventions aux plus modestes, que ce soit en fonction des revenus ou des bénéfices imposables”, avance Catherine Moreddu, économiste de l’OCDE. “Mais, pour l’heure, on en est loin.”

27 août 2009 13h44

Hélène
Sur l'agriculture:
Notre Pain Quotidien – Nous Les Dieux

un bon doc....

28 août 2009 14h27

Martine
plus effroi...qu'émerveillement !...Nous sommes des rats dans un gigantesque loboratoire !

28 août 2009 15h01

Djabali
ce qui m'épate c'est que ce sont ces mêmes fonctionnaires européens qui font la chasse aux "distorsions" de la concurrence dans tous les domaines qui sont la cause de cette double kolossale injustice... plus hypocrite tu meurs. Merci yv pour l'article, je m'en servirais dans mes cours (avec les fonctionnaires de la Commission)

31 octobre 2010 23h56

♫ Panther ♪
A propos de la politique agricole commune :

""Sous la pression de la Grande-Bretagne, les Vingt-Sept ont a appelé vendredi l'UE à limiter ses dépenses à l'heure de la crise. Il est «essentiel» que le budget «reflète les efforts de consolidation menés par les États membres» pour réduire leur déficit et leur dette, ont-ils souligné à l'issue du sommet.
(...)
Et au-delà de l'annonce médiatique qui fait l'unanimité, il faudra décider où l'on ­limite les dépenses, ce qui s'annonce délicat. Mardi par exemple, Paris, Rome et Berlin avaient rejeté l'idée d'une suppression des aides directes aux exploitants dans le cadre de la PAC.""

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