15 novembre 2012 22h29

abra
Femmes de tous pays, unissez-vous !

Quand je vois ça, franchement j'ai la rage
http://www.tv5.org/cms/chain...

15 novembre 2012 22h36

Hélène
Oui, il y a du boulot!
J'ai vu passer cette info, une de plus sur le quotidien des femmes dans le monde.

15 novembre 2012 22h38

lurette
Incroyable, ce genre de chose, encore aujourd'hui, en Europe !
Je ne savais pas qu'en Irlande ils en étaient encore là. Parce qu'ici, c'est vraiment laisser cette femme mourir sciemment...

15 novembre 2012 22h44

Hélène
L'avortement est interdit en Irlande, et je crois que le divorce aussi (là, pas sûre que ce soit encore le cas...);
c'est à cause de la religion; En Angleterre, c'est autorisé. Dans ce cas, c'est peut-être possible de se rendre en Irlande du Nord.

16 novembre 2012 09h43

R.WOLF
Le féminisme est mort avec le néo libéralisme, les gays sont des bourges, bientôt il n' y aura plus de coming out.
Chez nous, les nanas roulent en 4X4 et sont plus hideuses que leurs mecs.

La journée commence bien, je suis d' une humeur à chier, mais alors là total.

16 novembre 2012 10h58

Lili ...
Une p'tite chanson Red ?
Vidéo YouTube

16 novembre 2012 11h05

R.WOLF

16 novembre 2012 12h01

sourire
La journée commence bien, je suis d' une humeur à chier, mais alors là total
Nous sommes au moins 2! mon sourire est une horrible grimace. Bof, ça passera.

16 novembre 2012 12h26

R.WOLF
Ouais, ça passe toujours ... et ça revient toujours aussi! Fatigant tout ça!

16 novembre 2012 15h45
modifiée
16 novembre 2012 15h46

Tinou70
C'est le mari qu'elle doit évacuer !!!!!

Dis donc :

""L'URL est bloquée par SpIDer Gate
69.6.27.100
Cause : Site non recommandé
Date : 16/11/2012 15:43

Antivirus Web SpIDer Gate est configuré pour bloquer les sites connus comme suspects.

Pour modifier les paramètres de blocage, utilisez les options de SpIDer Gate. Plus d'info sur la désactivation du blocage URL

Si vous pensez que c'est une URL de confiance, merci de nous signaler l'erreur.""

Est-ce une erreur ?

Pour être plus précise je n'ai jamais eu depuis 2007 avec cet anti-virus ce genre de message.

16 novembre 2012 16h58

R.WOLF
Quelle URL? Celle de l' auberge ou?

16 novembre 2012 18h11

Tinou70
Celle du lien ! Je signale, c'est tout.

16 novembre 2012 18h38

R.WOLF
Ah!? Faut dire que moi j' ai avast, je supporte pas les antivirus qui veulent pas que j' aille là où je veux (c' est à dire absolument partout). J' en ai qui m' ont déjà fait des coups dans le genre note.

16 novembre 2012 18h52

Tinou70
Cet anti-virus ne m'a jamais transmis ce msg depuis 5 ans... Je voulais le signaler sans plus.

16 novembre 2012 22h15

Segel
Le féminisme est mort avec le néo libéralisme, les gays sont des bourges, bientôt il n' y aura plus de coming out.
Chez nous, les nanas roulent en 4X4 et sont plus hideuses que leurs mecs.


Je te suis totalement Wolf sur ce coup là.
Féministes, gays, lesbiennes et autres minorités ont totalement perdu leur potentiel de révolte.
Là est le fond du problème.

On croit parfois avoir fait marche arrière par rapport à 1968.

16 novembre 2012 23h12

Emma
Il me semble que c'est plus le marasme lié à la crise actuelle qui explique ça que l'embourgeoisement dont parle Wolf. Les gens sont la tête dans le guidon, avec des fins de mois à boucler... Il faut aussi y croire pour tenter une révolte comme celle de 68.

16 novembre 2012 23h20

Segel
Il faut surtout savoir pour quoi on se bat.
Si tu réclames le droit d'être différente et qu'on t'achète avec de l'argent, tu fais quoi ?

16 novembre 2012 23h23

lurette
La société d'avant 68 était bien différente d'aujourd'hui, malgré tout, pour les femmes, les gays, etc.. il y a eu des acquis, bien que tout soit loin d'être parfait.
Et aujourd'hui, les préoccupations urgentes des gens sont d'autre nature, due à la crise comme dit Emma ; pauvreté, chômage, malbouffe, extrémismes, etc..

16 novembre 2012 23h25

Segel
La pauvreté était-elle moins forte avant 1968 ?

16 novembre 2012 23h28
modifiée
16 novembre 2012 23h32

Emma
les préoccupations urgentes des gens sont d'autre nature,
Il me semble, en tous cas...
Les micros trottoir concernant le mariage gay étaient édifiants: combien de fois les gens se sont justes insurgés contre le fait que selon eux, les urgences étaient ailleurs...

16 novembre 2012 23h31

Emma
La pauvreté était-elle moins forte avant 1968 ?
Segel c'était l'apogée des 30 glorieuses! La jeunesse se révoltait contre l'embourgeoisement de leur parent, et la société de consommation qui s'était mise en place... En tous cas il n'y avait pas de chômage ou presque, en 68.

16 novembre 2012 23h31

lurette
Faut croire, Segel ;et ne ressors pas, par pitié, ton mode de vie idéal des années 60...
mais le chômage était très faible, l'avenir moins incertain ; c'est au niveau social que le besoin de bouger les choses se faisait ressentir.

16 novembre 2012 23h34

Segel
Faut croire, Segel ;et ne ressors pas, par pitié, ton mode de vie idéal des années 60...
Je fais tout le contraire Lurette.
En 1963, mes parents vivaient dans une chambre de bonne où la pluie coulait à travers le toit ...

16 novembre 2012 23h48

Lili ...
En 1963, la télé et la pub n'étaient pas dans tous les foyers.

17 novembre 2012 00h08

lurette
Je te taquine, Segel..

La différence essentielle, je crois, c'est que les gens croyaient en l'avenir ; genre quand on voulait, on pouvait, quitte à bosser beaucoup, mais ça portait ses fruits ; et presque pas de chômage. Pas d'incertitude du lendemain, ni pour eux ni pour leurs enfants.

17 novembre 2012 00h16

Lili ...
Qu'est-ce qui distingue un jeune de 20 ans dans les années 70 et maintenant ?
peut-être sa conscience que le monde tourne pas rond. Les enfants ou jeunes adultes de maintenant ont de quoi devenir dépressifs ... ils ont accès à la connaissance, ce qui était réservé à une minorité dans les années 70.

17 novembre 2012 00h27
modifiée
17 novembre 2012 00h38

lurette
ils ont accès à la connaissance, ce qui était réservé à une minorité dans les années 70.
quand même, dans les années 70, on avait accès aussi à la connaissance !
guère moins qu'aujourd'hui ! on était loin de vivre dans l'ignorance de ce qui se passait dans le monde, bien au contraire. beaucoup d'information circulait ! de manière très efficace, et moins superficielle qu'aujourd'hui, je dirais m^me. les gens de gens la recherchait et l'échangeait très activement.
Mais en 70, pour un jeune de 20 ans, le monde lui appartenait, tout était possible.

17 novembre 2012 00h30

Lili ...
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

17 novembre 2012 00h37

lurette
Oui, aussi. Mais on ne parlait pas de crise.. enfin, pas avant le choc pétrolier de 1976.
Mais en France, on avait des idées !
Ce slogan est très révélateur, il a fait un tabac, il a bien fait rire n'empêche que les gens y croyaient..
alors que maintenant ? ce serait du cynisme..

Je vais moi aussi rejoindre Orphée et ses bras accueillants d'ici peu..
Bonne nuit, Lili !

17 novembre 2012 09h07

Hélène
Dans les années 70, les jeunes de cette époque avaient le choix du travail, il n'y avait pas encore de crise comme on la connait.

17 novembre 2012 09h58

R.WOLF
Il faut surtout savoir pour quoi on se bat.

Tout à été fait pour brouiller les pistes je dirais. En fait les gens sont complètement désorientés. En colère pour certains, beaucoup même, et désorientés, et, cerise sur le gâteau, embourgeoisés donc avec le risque de perdre auquel cas il se révolteraient.
M' est avis qu' ils vont (que nous allons) devoir repasser par les chambres de bonne pour comprendre. Mais c' est aussi le jeu du pouvoir que parler comme ça, ça veut dire qu' ils peuvent prendre encore énormément.
Ici intervient la conscience et ses questions. Que devons nous garder qui ne nous lie pas aux maîtres et que faire pour que ces derniers soient une fois pour toutes arrêtés dans leur besoin de tout détruire comme actuellement.

17 novembre 2012 10h06

Segel
Il faut surtout savoir pour quoi on se bat.
Ca ne se limite pas aux minorités.
La même question peut se poser quand nous descendons dans la rue pour les retraites.

17 novembre 2012 10h48

R.WOLF
Une chose que moi je veux, c' est l' établissement d' une liste de noms, ceux des responsables de la crise actuelle. L' établissement de touts les responsabilités.
Pour les sanctions, on verra.

Alors, ça semble très stalinien ce que je dis, sauf qu' il faut bien comprendre, que c' est ce qu' on demande aujourd' hui au citoyen lambda, savoir rendre des comptes pour tout. Pas seulement aux chomeurs comme on peut le croire, exemple ; mon père 80 ans passé, suite au décès de ma mère, a du présenter tout ses extraits de compte sur 3 ans au fisc.
Moi, accès à une certaine somme pour des médicaments vu que je suis sous le seuil de pauvreté ; 1 ère coupe, on abaisse la somme de moitié, 2 ème coupe, je devais présenter tout mes extraits de compte des 3 derniers mois pour garder ce droit à cette allocation ; j' ai dit non. Je n' achète plus que le strict nécessaire.

Les gens doivent reprendre le pouvoir sinon il n' en auront plus du tout.

17 novembre 2012 11h03
modifiée
17 novembre 2012 11h08

R.WOLF
Hier, je suis tombé sur cet article, il y est question de la dette, de ce que certains essaient faire croire aux gens via les médias, des sommes engagées . ça concerne la Belgique, ça peu sans doute en bonne partie se rapporter à la France (traité de Maastricht). Le montant des sommes engagées est tout simplement renversant ; tout ça sans que les gens y comprennent trop rien, tout ça par des décisions prises par des élus normalement au service de leurs électeurs, tout ça avec une information qu' on pourrait dire tronquée venant des médias.

http://www.lesoir.be/archive...

17 novembre 2012 11h07

Segel
Je ne crois pas qu'une liste de nom résolve quoi que ce soit.
Le problème est bien plus systémique qu'autre chose.
Désigner des coupables c'est la facilité.

17 novembre 2012 11h12

R.WOLF
Une seule solution, la Révolution ! | Novembre | Là-bas si j'y suis


Le problème est bien plus systémique qu'autre chose.


C' est aussi la solution de facilité, je ne suis qu' un rouage du système. Mais tant qu' ils sont rouages du système, ils se sont bien enrichis non? Ils devaient bien savoir quelque chose quand même, non?

17 novembre 2012 11h50
modifiée
17 novembre 2012 11h52

R.WOLF
Parce que je suis cette logique, le problème est bien plus systémique qu'autre chose, alors il doit être appliqué à tous ; égalité totale. Ce qui se traduira en réalité par, on arrête d' inquiéter les chômeurs, et toutes sortes de gens. Si on n' inquiète pas ceux du dessus au nom d' un soi disant systémisme, il ne faut pas non plus inquiéter celui du dessous, puisque systémisme ; logique je pense.
On nous faite croire que le deux poids deux mesures est la norme (darwinisme social), on nous fait croire que l' illégitime est légitime (il faut s' adapter)et à force que ces discours nous soient inlassablement répétés, ce qui résulte de la propagande, nous abdiquons notre souveraineté.
Dans dix ans, ça va donner quoi cette façon de faire? Eh bien, j' espère ne plus être là dans dix ans pour le voir.

17 novembre 2012 18h37

Segel
Je pense que l'on devra en passer par la violence pour sortir de ce système.
Mais ce qui importe le plus si on fait ce choix, c'est de ne pas retomber à nouveau dans un système derrière, sinon ça sera de la violence inutile.

Est-ce vraiment possible ?
Cela me laisse dubitatif.

17 novembre 2012 20h30

Emma
@Wolf, ce que Segel voulait dire (si j'ai bien compris) c'est que le monde économique et social actuel obéit à une logique qui lui est propre (un système): ce ne sont pas des individus (nommables et identifiables ) mais des fonctions/activités qui sont responsables de ces crises en chaine (financières, boursières, éco, sociales puis maintenant politiques).

Il s'agit bien de "changer" de système! mais pour choisir/inventer lequel? et comment?
La seule certitude c'est qu'il faut que ce soit à nouveau à l'échelle mondiale.

17 novembre 2012 21h38

Segel
Et si l'erreur c'était d'avoir un système justement ?
L'homme est-il compatible avec le principe même d'un système ?

17 novembre 2012 21h42
modifiée
17 novembre 2012 22h04

Emma
Et si l'erreur c'était d'avoir un système justement ?

Euh quand un "machin" fonctionne c'est bien parce qu'il y a un "truc" qui a des "effets" sur un autre "truc"!? Non!?? bref "un système" !!Quoi!!
(Je vais te refaire le coup du p'tit Zinzin, toi!!)

17 novembre 2012 21h57

lurette
L'homme est-il compatible avec le principe même d'un système
avec quoi d'autre est-il compatible, tu peux me situer un exemple ?

18 novembre 2012 09h28

Segel
Et si on laissait les hommes s'organiser au niveau local, sans leur imposer des superstructures ?
La mondialisation est possible pour le commerce.
L'est-elle au niveau culturel ?
J'en doute.

18 novembre 2012 09h34
modifiée
18 novembre 2012 09h35

Emma
(Bonjour Segel! Tu t'es encore endormis en sursaut hier soir)

La résistance face à la mondialisation culturelle est encore la plus forte aujourd'hui...
Et si on peut dénoncer la mondialisation des échanges et plus encore de l'organisation internationale du travail, induite par le système capitaliste et le libéralisme, il me semble que la gestion des ressources et les problèmes environnementaux ne peuvent plus être traiter correctement à l'échelle locale.

18 novembre 2012 09h35

Segel
la gestion des ressources et les problèmes environnementaux ne peuvent plus être traiter correctement à l'échelle locale.

Surtout quand on est basé dans un pays qui a passé plusieurs siècles à piller d'autres pays ...

18 novembre 2012 09h41

Emma
On en revient à un système! La colonisation faisant partie intégrante du capitalisme.

18 novembre 2012 09h45

Segel
Ce que je veux dire par là, c'est que les européens n'ont aucun droit à imposer aux africains la manière dont ils gèrent leurs ressources.

La Chine soit disant archi polluante le serait-elle vraiment encore si elle n'était l'atelier de fabrication du monde ?

Et si on acceptait d'être guidé par le durable plutôt que par le profit à court terme, ça donnerait quoi tout ça ?

La mondialisation n'est-elle pas une simple nécessité de ce même profit à court terme ?

18 novembre 2012 09h51

Emma
Ce que je veux dire par là, c'est que les européens n'ont aucun droit à imposer aux africains la manière dont ils gèrent leurs ressources.

On pourrait aussi penser que les ressources sont un biens communs à l'ensemble de l'humanité! Histoire d'en finir avec les continents et les Etats nations qui se foutent sur la gueule depuis trop longtemps...
ça fait du bien de rêver un coup, pour commencer un dimanche!

18 novembre 2012 09h54

Segel
Un bien commun ?
Certaines multinationales n'attendent que ça pour mettre la main dessus ...

18 novembre 2012 10h17

Emma
Si tu en finis avec le capitalisme, il n'y a plus de firmes transnationales...

18 novembre 2012 10h18

Segel
Ah .. c'est sur que si on part du fait qu'il n'y a plus de capitalisme, bien des problèmes seront résolus automatiquement.

18 novembre 2012 10h27
modifiée
18 novembre 2012 10h28

R.WOLF
Un système se met et maintient en place par des lois. Puis il y a des contrats. Qui signe ou a signé ces lois ou contrats et en quoi ceux-ci furent créateurs d' inégalités? Ces contrats ou lois ont ils étés expliqués sans équivoque aucune au public, celui ci a-t-il eu son mot à dire? Sinon pourquoi? Et pourquoi se public préfère se cantonner à un rôle de victime passive plutôt qu d' acteur?
La passivité et la victimisation sont plus faciles? Qui les a expérimenté sait que c' est faux.

Quand aux armes, je refuse seulement d' en parler ; elles ne seront jamais l' expression que d' un connu qui ne fonctionne pas, la force.

Le système /

Vidéo YouTube

18 novembre 2012 10h51

R.WOLF
Pourquoi les banquiers responsables de la crise, en 2008, crevaient de trouille (voir John Ma Arthur chez Kathleen Evin, France Inter)à Washington car e disant que ça allait très mal tourner pour eux et qu' aucune sanction ne fut prononcée contre eux? Et pourquoi, des dirigeants Israéliens ou des Pinochet s' en sortent chaque fois qu' un mandat est lancé contre eux, alors que des gens (ç' aurait pu être vous et moi), ont étés victimes de leurs exactions. Parce qu' il y a un système qui le permet et peut s' exercer parce qu' il est toléré.
N' offrant plus les compensations suffisantes aujourd' hui, il ne tiendra plus longtemps.

18 novembre 2012 10h53

Segel
En parlant de ça, ils remettent ça à Gaza d'ailleurs ...

18 novembre 2012 11h04
modifiée
18 novembre 2012 12h26

lurette
De toutes façons, chaque fois qu'un système a été renversé, un autre a été mis à sa place.
Parfois pire, parfois du même acabit, parfois mieux.
Les choses ne peuvent guère devenir idéales du jour au lendemain, bien que souvent on y ai cru.
La mentalité de l'humain peut évoluer quand même, mais c'est long, et après moult expériences.

18 novembre 2012 12h10

Segel
La politique des petits pas.
J'y songe parfois.

18 novembre 2012 12h28

lurette
C'est en tous cas comment ça que les choses se sont passées depuis le début, mais pas de façon linéaire ni régulière, au contraire. Beaucoup de soubresauts, de reculs et de rebonds.

18 novembre 2012 12h30

Tinou70
Je pense que l'on devra en passer par la violence pour sortir de ce système....
Malheureusement oui !

18 novembre 2012 13h15

R.WOLF
Les noirs américains, victimes d' un système violent, ont obtenu l' égalité des droits (on sait aujourd' hui que ce n' est guère mieux que chez nous, néanmoins il existe aujourd' hui une classe moyenne afro-américaine), Luther King a été assassiné, ça, c' était la signature du système, Ghandi fut également assassiné, toujours cette même violence.
La violence ne marche, c' est un système morbide appliqué à notre culture depuis toujours. Perte de temps et d' énergie. Inutile.

18 novembre 2012 13h26
modifiée
18 novembre 2012 13h41

R.WOLF
Utiliser la violence de l' autre reste néanmoins une manipulation pouvant être efficace jusqu' à un certain point.
C' est pourquoi les flics se déguisent en casseurs dans les manifs. Vu qu' ils sont repérés par les caméras en général, ça s' arrête là.
Il y a aussi le principe du martyr très utilisé chez les Arabes ; je dirai bof.
Néanmoins c' est ce qu' on fait Ghandi et Luther King ; montrer par leur non violence combien le système était violent. Et l' opinion publique d' alors avait une tolérance seulement jusqu' à un certain point vis à vis du système ; aujourd' hui les gens sont devenus très indifférents, ce qui est très dangereux.
Enfin, bon, je me rends compte que moi même suis violent, donc contradictoire quant à ce que j' écris. C' est très mal accepté en général voire condamnable. Je suis surtout très en colère, paniqué et dépité ; expliquant le pourquoi de ces sentiments je sais que j' ai plus de chances d' être entendu, c' est plus une passerelle vers le dialogue qu' une violence brute. Encore faut-il que mon interlocuteur soit prêt à m' écouter.

18 novembre 2012 16h07

Segel
La violence n'est qu'un moyen, certainement pas une fin ...

19 novembre 2012 14h43

Tinou70
La violence n'est qu'un moyen, certainement pas une fin . ... Ouais, intellectuellement mais physiquement ?

19 novembre 2012 17h17

R.WOLF
Physiquement, ben il faut aller demander aux femmes qui se sont fait violer par le camp d' en face, aux mères qui ont perdus leur bébé, aux gens qui vivent sous sédatifs toute l' année, à ceux dont la maison est détruite, aux milices qui viennent frapper à ta porte la nuit, au mari qui a été torturé, puis emprisonné, ou abattu, aux handicapés à vie à cause de l' obus qui a explosé un peu près.
Non, vraiment la violence, cette violence là en tout cas (j' avais oublié celle de l' argent, du chômage, des paradis fiscaux, du commerce des armes, de la City, de la Suisse, de la Belgique et du Luxembourg, de Jersey, de Wall street, des médias, de la pub, des intellectuels vendus, bon, rajoutez ce que vous voulez (vidéo games, films), pour moi c' est no thanks.

20 novembre 2012 14h34

Tinou70
P'tit loup... Oui !

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