27 novembre 2012 21h03
modifiée
27 novembre 2012 21h06

Emma
" BURNOUT" Un mot (des maux) à la mode !! mais pourtant...

http://www.facebook.com/l.ph...


27 novembre 2012 21h27

Segel
Oui on en entend parler de temps en temps.
J'ai la chance d'avoir quelques amis japonais, qui m'en parlaient déjà au début des années 1990.
En gros on a 20 ans de retard sur eux à ce niveau.

27 novembre 2012 21h29

Emma
En gros on a 20 ans de retard sur eux à ce niveau. Et t'appelle ça du retard!!??

27 novembre 2012 21h30

Segel
Bah oui, vu qu'on semble ne pas être capable d'anticiper et d'éviter de faire les mêmes erreurs.

28 novembre 2012 10h38
modifiée
28 novembre 2012 10h59

R.WOLF
Oui c' est connu depuis très longtemps maintenant ; on peut le voir comme un avant signe de la dépression. Quoiqu' à mon avis, si burn out, il y a, il y aura (ou plutôt il devrait y avoir) ensuite dépression, celle-ci faisant office de dépressurisation, s' arrêter un temps là où on ne faisait que s' agiter.
Typique de nos sociétés post-modernes malheureusement.La demande de l' ultra-libéralisme est de surinvestir dans l' entreprise, dans son travail, au mépris de toute vie privée ou sociale, voire personnelle, l' employé étant obligé de se fondre littéralement avec son emploi, quand vous ne correspondez plus, si vous ne suivez pas, on vous jette. J' ai toujours réclamé que les sociétés se couchent sur un divan, je crois que je peux encore attendre. M' en fiche, ça les regarde après tout, moi aussi j' aime bien parfois me foutre en l' air. Donc tout le monde content.

Japon? Fukushima restera sans doute la date à retenir comme étant le signe de la fin du capitalisme. Comme Hiroshima, Nagasaki ou les camps de concentration comme sommets de la barbarie de ce même monde capitaliste (destruction des populations avec des moyens industriels).

28 novembre 2012 10h59

Segel
Les jeunes japonais n'ont pas attendu Fukushima pour refuser de suivre le modèle de leurs parents.

28 novembre 2012 11h35

Lili ...
Le burnout n'est pas que professionnel. Chacun peut y être confronté, à moins d'être complètement je-m'en-foutiste :
ça peut arriver également au niveau personnel, à un parent, à un aidant, à un chomeur, à un ruiné, ...
l'accumulation de petits stress et le manque de contrôle sur les evènnements, c'est pas nécessairement lié à une situation professionnelle avec un petit chef harceleur.
http://www.burnout.com/burno...
Faut pas oublier de garder du temps pour soi, et de dormir. La pratique du sport est un des meilleurs moyens pour évacuer l'excès de cortisol.

J'ai déjà parlé de ce bouquin. Un peu lourd à lire par la répétition, mais une bonne description de ce qu'est le burnout :
http://livre.fnac.com/a20540...

28 novembre 2012 11h42

Segel
Si on devait résumer le Tai Chi en un seul mot : Relax !

28 novembre 2012 11h53
modifiée
28 novembre 2012 11h54

R.WOLF
Je pense, j' ai ouvert tes liens Lili, que dans dans une société où les individus sont très atomisés, et ce malgré l' apparition de "services" de toutes sortes, ils sont de fait obligés de tout faire tout tout le temps tout seul, ce qui amène rapidement à saturation.
L' individuation des couples ne met pas non plus à l' abri ses ressortissants.

Ceci dit, toute crise est une occasion, celle de percevoir les choses autrement, soi, les autres; Pour le pire et pour le meilleur. On peut apprendre énormément à travers la maladie ; évidemment ce ne sont pas là des apprentissages faciles ou faits dans de bonnes conditions, néanmoins, autrement, l' expérience ne pourrait avoir lieu. Nous sommes ici dans l' alchimie pure (au sens de transformation).

28 novembre 2012 12h02

Lili ...
C'est vrai Red.
Mais perso, je préfère quand même la roue à la faucheuse


28 novembre 2012 12h25

Paddy et maddy
bonjour a tous

paddy n avait pas tout comprit mais apres reflechit voila le vrais burnoud



dur dur

28 novembre 2012 12h27

R.WOLF
L' Arcane XIII n' a pas le nom de sa représentation, c' est la seule dans le Tarot qui n' a pas d nom.
Il ne s' agit pas vraiment du même type de transformation non plus je pense, l' une étant peut être plus radicale que l' autre. Mais je connais très bien le chiffre 13 et ses affres. Plutôt hard.
Cette carte devrait s' appeler et ce serait plus joli, celle de l' Éternel retour. En référence au film de Jean Cocteau du même nom. Tout revient parfois toujours, bien ou mal, souvent sous des formes différentes, le temps nous éclairant ou pas. Ou encore, que nos actions soient vaines ou splendides, il y a un moment où elles devront cesser, mais elles reviendront toujours après un passage, qui dit dans le monde physique est symbolisé par la mort ; d' autres reprendront nos idées, liront les livres que nous lisions, auront aussi (ou pas) des enfants, riront et se désoleront, etc, etc.

28 novembre 2012 12h27

R.WOLF
Heu, oui, c' est ça Paddy. On dit aussi péter un câble.

28 novembre 2012 12h50

R.WOLF
Ceci dit, le corps sait se préserver, lui et l' esprit ; combien de migraines (de préférence les jours fériés pour ceux qui travaillent), de rhumes, de grippes, d' état de stress, d' abcès (pour ceux qui y sont sujets), etc, avant le grand plongeon.
Nos sociétés sont assez autistiques, sans cesse nous devons taire, ne pas dire, au risque de déplaire ou de perdre ; or ce qui ne s' exprime pas s' imprime dixit un certain Jacques Salomé.
Désobéir ou dire non, voire s' enfuir des systèmes nocifs, ne va pas de soi, on sera seul souvent, mais la fortune sourit aux audacieux n' est-ce pas.

28 novembre 2012 13h02

Paddy et maddy
merci wolf paddy se demandait si il avait bien comprit ah ah

avant on pouvait decrocher avant de se tuer au boulot ou devenir fou helas

28 novembre 2012 14h44

Tinou70
Burn out ??? Dommage J'préfère la version burn in

Celui qui a voulu me décalquer en me poussant dans un retranchement régressif est mort !!

Il y a 40 ans ça s'appelait le mal-être, le "j'suis mal dans ma peau" de ce fait il était plus facile de se frotter à la peau des autres afin de guérir... Ça marchait

28 novembre 2012 14h50

Segel
il était plus facile de se frotter à la peau des autres afin de guérir... Ça marchait

Mais bon sang !!!
Pourquoi la sécu n'y a-t-elle pas pensé ?

28 novembre 2012 15h01

Tinou70
Pourquoi la sécu n'y a-t-elle pas pensé ?

Depuis quand la Sécu est-elle supposée penser ????? J'affirme ici que ce n'est jamais le cas

Attention sujet sensible avec moi

28 novembre 2012 15h57

Segel





Qu'est-ce qui est sensible ?
Se frotter à ta peau ?




28 novembre 2012 16h48
modifiée
28 novembre 2012 16h51

Tinou70
NON ... J'adoooooore

Pour une fois je parlais de SECU , pas de Q

D'ailleurs si tu m'invites en Charentes lors de ton mariage je te promets de t'en parler de très près

Y'a pas de secret... Tu me cherches, tu me trouves ! Alors à quand la cérémonie ?

29 novembre 2012 08h26

Segel
WOW c'est chaud ici !!!



Pour Tinou hip hip hip ...

29 novembre 2012 10h56

Tinou70
T'as de la chance parce qu'ici ce matin c'est hyper frisquet
Je suis obligée d'aller à la pêche aux cadeaux avant que la neige me bloque en campagne et je n'en ai aucune envie, dur dur

29 novembre 2012 16h36

Segel
T'as sorti tes après-ski alors ?

2 décembre 2012 22h15

Tinou70
Pour tout achat j'ai 10 bornes à faire, les après-ski je m'en fous un p'tit peu par contre les pneus neige, j'hésite, ohhhh pas longtemps, trop cher ! T'es en ville, toi, hein ???? Et en Charentes en plus donc c'est tout doux, ton département que je connais bien est une véritable "douceur de vivre"

2 décembre 2012 22h17

Segel
Ouais la ville mais pas le centre non plus ... la campagne c'est trop l'enfer.
Au bout de 5 ans je ne m'étais toujours pas fait un seul copain.
Les gens continuent de te regarder de travers, hormis les commerçant où tu dépenses tes sous.
C'est la vie sociale qui m'a fait renoncer à la campagne.

2 décembre 2012 23h16

lurette
Bizarre, la campagne chez toi, Segel .. étonnant ; d'habitude, c'est la contraire. Bon il y a toujours des c*ns partout, et on ne peut s'entendre avec tout le monde, mais ses contacts dans la vie rurale, sont plutôt cordiaux, normalement, je croyais que c'était le cas en tous cas.

2 décembre 2012 23h23

Segel
Lurette la Charente a pour animal fétiche la cagouille.
La cagouille tu vois ce que c'est ?

2 décembre 2012 23h25

lurette
Non, mais tu vas me le dire

2 décembre 2012 23h29

Segel
La cagouille c'est l'escargot, qui vit dans sa coquille.
Quand tu vois une maison charentaise, tu remarques une cour fermée avec un grand porche.
Les gens vivent enfermés, s'invitant les uns chez les autres à la rigueur.
Le charentais de base a bon fond, il est même gentil, voire bon enfant.
Mais on ne devient pas facilement son ami.
Il est méfiant d'instinct.

Sans doute une réminiscence des invasions vikings ...

2 décembre 2012 23h56

lurette
Ici aussi, les gens traditionnellement seraient assez méfiants. Mais cette mentalité a changé, je vois la différence, par rapport à avant, au temps de mon enfance.
Les campagnes et villages ont été repeuplées par les citadins et les "estrangers"
Les gens ne sont pas tout le temps dehors non plus, il y a souvent des clans, dans les villages ; mais malgré tout, il y a de l'entraide, une vie sociale entre les gens, beaucoup d'assos, de fêtes de villages, etc.. qui favorisent beaucoup les liens.

2 décembre 2012 23h58

Segel
Beaucoup de néo-ruraux j'imagine ?

3 décembre 2012 00h25

lurette
SAns doute plus que dans d'autres régions, mais pas non plus tant que ça.
Les néo purs et durs sont concentrés dans deux ou trois vallées, où là ils constituent l'essentiel de la population ; plutôt bien acceptés par les locaux, (beaucoup ont fait leurs preuves dans le l'agriculture bio depuis des décennies, maintenant) au pire les locaux se moquent gentiment des plus ultras
ailleurs, la population rurale est très hétéroclite ; un peu de néo, un peu de locaux, un peu d'"étrangers non-néos" .

3 décembre 2012 00h29

Segel
En même temps la région est touristique.
Ce n'est pas le cas de la Charente.
Du moins, pas de la Charente profonde.

3 décembre 2012 00h50

lurette
Ce ne sont pas des riches, les touristes qui viennent ici.
Rien à voir avec la clientèle des Alpes, par exemple.
Peu d'endroits où des riches pourraient claquer de la monnaie...

3 décembre 2012 00h55

Segel
Oui, mais avoir des gens qui viennent d'ailleurs ça oblige à une certaine ouverture.
J'avais été frappé de voir qu'à Isaba, un petit village espagnol des Pyrénées (plutôt coté Atlantique à environ 80 bornes de Biarritz) à 8h du soir les femmes étaient dehors à discuter sur la place du village pendant que les enfants jouaient sur cette place.
En comparaison, dans mon petit village de Charente profonde à 8h du soir les gens étaient tous chez eux avec les volets fermés, même en été. Pourtant on est au début du sud.

Ca montre un certain contraste dans la manière de vivre.

3 décembre 2012 01h03

lurette
Oui, mais ce dont tu parles, les femmes à 8h du soir sur la place avec les gosses qui jouent, n'a rien à voir avec les touristes.
ça c'est vraiment traditionnel des pays du Sud. C'était comme ça par exemple au Portugal, déjà il y a 30 ans, ou aussi dans des villages en France, et aujourd'hui encore.

3 décembre 2012 01h12

Segel
Certes je mélange deux choses.
Mais ces facteurs s'additionnent.

Pour ce qui est du tourisme, j'ai l'impression que les échanges amènent une ouverture d'esprit.
C'est ainsi que les bretons, qui ont eu beaucoup de marins, ont une ouverture au monde que je ne retrouve pas, par exemple, dans les Vosges.
C'est subtil et subjectif.
As tu déjà perçu ce genre de choses ?

3 décembre 2012 01h25

lurette
C'est très trompeur, l'ouverture qu'amènerait les touristes.

S'il y a eu une ouverture chez les gens, ici, ça a été bien plus grâce aux néos qui sont venus vivre ici, pas seulement des neos d'ailleurs, mais tous les gens venus d'ailleurs.
Soit de personnes venus vivre ici, et pas de passage pour des vacances.
Les touristes n'ont de relations avec la population locale, que commerciale à 90%, brèves et interchangeables.
Bien pire dans les lieux très touristiques...

3 décembre 2012 01h30

Segel
Après y'a tourisme et tourisme.
Certaines formes de tourisme sont assez peu commerciales.
Je pense notamment aux randonnées.

Mais c'est vrai que souvent les échanges sont limités.
Et bien moi j'affirme que des échanges limités valent mieux que pas d'échanges.
Il faut avoir vécu en Charente profonde pour l'affirmer.
Et quand on vient de Paris, je t'explique pas ...

3 décembre 2012 01h42

lurette
Je connais pas la Charente profonde, mais certains départements "profonds, le Maine et Lore par exemple, les gens y sont exactement comme tu décrit.
Mais ça tient plus au fait qu'il y a peu de mouvement de populations, de gens d'ailleurs qui viennent y vivre.

Les Parisiens, eux, sont mal vus dans tout l'hexagone ... non, je déconne.. mais sans doute ceux qui inspirent le plus d'à-priori dans les campagnes "profondes"..

3 décembre 2012 01h52

Segel
Moi même je me suis mis à comprendre les provinciaux depuis que j'ai quitté Paris.
Il parait que les pires parisiens sont justement les provinciaux venus vivre à Paris !

Par chez nous, en Charente, il y'a des charentais qui ont été à Paris une fois dans leur vie.
D'autre jamais.

Vu le centralisme du pays, c'est tout de même assez étonnant.

3 décembre 2012 02h02

lurette
C'est un peu partout pareil, ici aussi.
Il faut aussi des occasions. A une époque, j'y allais souvent, car j'y avais des amais.
Depuis plusieurs années, plus remis les pieds. Pas d'occasion de boulot, mon dernier pote vivant la-bas étant parti, plus d'opportunité d'y remonter.
ça ne me manque guère. Mais j'y ai passé de très bons moments, et y ai découvert et vécu beaucoup de choses très enrichissantes.
J'adorais y déambuler dans la rue, je ne sais combien de kilomètres j'ai pu faire..
mais y vivre toute l'année, non, par contre.

3 décembre 2012 08h25

Segel
Je crois que peu de parisiens s'imaginent qu'il existe des français qui ne sont jamais venus à Paris.

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