21 février 2013 20h03
2 pages

lurette
Votre rapport avec la mort ?

Inéluctable, et faisant partie intégrante de la vie, comme son aboutissement, ou sa conclusion.
Indépendamment (ou pas) de portée religieuse, comment arrivez-vous à la vivre ? - celle d'un(e) de vos proches-
Un au-delà quelconque, ou rien ? pourquoi, et comment ?
et on fait quoi, ceux qui restent ?

21 février 2013 20h10
modifiée
21 février 2013 20h16

Arsène Lupin
Moi, j'aime cette vie qui me comble de bonheur tous les jours.
Elle est tellement drôle sur cette planète.
Les humains sont trop marrants.
Néanmoins, je reconnais que pour certains, C pas drôle.
Pour la mort, elle attendra encore un peu.

on fait quoi, ceux qui restent ?
J'en sais rien, des lasagnes ?

La vie est une chance, saisis la.
La vie est beauté, admire la.
La vie est béatitude, savoure la.

La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis le.
La vie est un jeu, joue le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve la.

La vie est amour, jouis en.
La vie est mystère, perce le.
La vie est promesse, remplis la.
La vie est tristesse, surmonte la.
La vie est un hymne, chante le.
La vie est un combat, accepte le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose la.
La vie est bonheur, mérite le.
La vie est la vie, défends la.

21 février 2013 20h17
modifiée
21 février 2013 20h18

Emma
Waouh! Elle n'est pas simple ta question Lurette... et fait comme un drôle d'écho dans ma petite tête...
Il y a 4 ans jour pour jour aujourd'hui (t'as un sixième sens, dis moi!!?) je venais en France, passer ma dernière semaine avec ma mère (du 21 au 28 février 2009).
Une question me revient souvent: qu'est-ce que j'aurai pu faire de plus, durant cette semaine, pour qu'elle ne soit pas la dernière justement!?

et on fait quoi, ceux qui restent ?
Aujourd'hui je sais juste qu'elle me manque cruellement... C'est juste encore trop lourd...

21 février 2013 20h34

Arsène Lupin
On vit vraiment une époque formidable comme dit PéPé.

21 février 2013 20h42

R.WOLF
Bof, sans mauvais jeu de mot, je dirais ; la question qui tue.
Je suis quelqu' un de très anxieux, angoissé depuis toujours ; la mort, j' y pense depuis ... toujours aussi. Même enfant j' y pensais déjà.
Et penser à la mort constamment n' est pas une très bonne idée que pour profiter de la vie. C' est un fait chez les surdoués, ils sont très préoccupés de la vie, en miroir ils pensent énormément à la mort. Je pense que des gens finissent vraiment par se suicider à cause de ça ; pour résoudre la question une fois pour toutes.
C' est aussi une des raisons pour lesquelles je voudrais partir du nord ; on sait très bien combien les nordistes (il suffit de regarder leurs films), sont préoccupés d' intériorité, d' intimé, de réflexion, de discrétion ; tant d' ombre peut être pesante d' où un besoin absolu de grande lumière à un moment. Faut il y avoir accès.

Je ne veux pas d' au-delà et ma mère est décédée il y aura deux ans bientôt ; je n' ai encore jamais eu le temps, pris le temps de vraiment m' en rendre compte.

@ Emma, c' est un fait atroce du suicide que souvent on part parce que c' est le moment, qu' on peut le faire à ce moment ; on n' a pas forcément le courage en plus, la conscience en plus, d' écrire à ses proches le pourquoi, soi-même on n' en sait même trop vraiment rien pourquoi, sinon faire cesser une souffrance, peu importe laquelle ou depuis combien de temps elle est installée, on se flingue pour arrêter ça. c' est très égoïste et c' est tout ce qu' on sait faire.
La mort, c' est un fait, ça a quelque chose de lourd comme tu dis, mais la vie, la vie dont on que sait pas quoi faire jour après jour aussi, c' est lourd. Les deux sont en même temps très légères, notre tort est de leur accorder tant de sérieux, elles n' en demandent pas temps je crois, c' est nous qui nous mettons ce s contraintes je pense.

21 février 2013 20h45

gonzo
je vais faire l'impasse sur cette question .

21 février 2013 20h46
modifiée
21 février 2013 20h56

lurette
@Emma, c'est tout simplement que là, actuellement, je suis (une fois de plus !) confrontée à cette question, incontournable...
Que l'on ai fait ce qu'il faut -ou pas- serait toujours sujet à questionnement, à hypothèses..
Sauf que justement, il n'y en a pas eu, en vrai, d'alternative, juste la réalité qui est venue ... et que on peut toujours se dire si et si, en n'importe quelle circonstance, le "si" se calquera toujours..
Comment gérer l'absence ? comme tu dis, elle sera toujours, c'est clair. Mais l'accepter, et vivre avec, et encore mieux, en faire une force ?
Est-ce possible, comment ?

La mort, c' est un fait, ça a quelque chose de lourd comme tu dis, mais la vie, la vie dont on que sait pas quoi faire jour après jour aussi, c' est lourd. Les deux sont en même temps très légères, notre tort est de leur accorder tant de sérieux, elles n' en demandent pas temps je crois
un début de réponse ? sans doute, une vérité, indiscutablement.. savoir l'intégrer et l'accepter, c'est tout le chemin, mais loin d'être donné d'office -ou bien si, justement ? - non, pas si aisé, pas sans douleur ce chemin

21 février 2013 20h49

abra
La plus difficile à accepter : ma belle-soeur que j'aimais comme une soeur, 33 ans et une saloperie de cancer. Elle a laissé deux petits enfants. Je rêve d'elle très souvent, je n'arrive toujours pas à l'accepter.
La plus récente : mon papa il y a un peu plus d'un an. Une opération qui a mal tourné mais ne pas le faire aurait eu des conséquences dramatiques. Plus facile à gérer malgré le chagrin.
Ceux qui restent, ils font ce qu'ils peuvent avec leurs propres moyens, acceptation, résignation, négation, colère... pas simple.

21 février 2013 20h52
modifiée
21 février 2013 22h31

Véro
Quand j'étais môme, je demandais souvent à mes parents "qu'est ce qu'il y a après la mort" ? et on me répondait "rien", j'avais du mal à imaginer le "rien" le "néant" le "plus jamais"...
Plus jamais de vie, plus revoir ceux qu'on aime ou qu'on a aimé etc...

21 février 2013 20h52

Mag
Je suis encore jeune mais je ne peux m'empêcher d'y penser tous les jours, je pense aussi à mes parents qui ne sont plus tout jeunes et qui un jour devront partir,j'espère avec le moins de souffrance possible.

21 février 2013 21h02

gonzo
accepter la mort de ces parents, c'est dur, mais sa reste dans l'ordre des choses.
alors que d'autres pertes, tu peut difficilement oublier

21 février 2013 21h22
modifiée
21 février 2013 21h23

lurette
Merci à vous pour vos réponses

Tout un cheminement, que l'on doit faire, donc, pour une acceptation..faut passer par ces paliers, savoir qu'il faut du temps, forcément.. pas simple, C clair, dur-dur, mais c'est la route..

faut faire avec..

21 février 2013 21h26
modifiée
21 février 2013 22h05

Emma
@Abra, Je rêve assez souvent de ma mère, je dois avouer que j'aime bcp quand ça arrive: comme si la vie reprenait son cours, on parle, on s'engueule, on fait des choses ensemble... puis il y a ces foutues minutes du moment où je me réveille...

Lurette, je ne sais pas ce que tu traverses pour avoir lancé ce fil, mais je te souhaite ... Je ne sais pas quoi, en fait (courage, résignation...)
Faire une force de l'absence n'est pas simple, mais vitale en tous cas...

Pour tenter de répondre un peu plus à ta question, je n'ai pas trop peur de ma propre mort (pas tout de suite quand même!! encore des trucs à faire et surtout 2 êtres qui ont fondamentalement besoin de moi, encore) En revanche, pour l'avoir trop souvent rencontrée (je réalise que c'est, même mon premier souvenir d'enfant non construit par les adultes) je pense finalement plus à "ceux qui restent" comme tu dis....

Gonzo, certes la disparition d'un parent est dans l'ordre des choses, mais je ne crois pas que l'on puisse hiérarchiser les ressentis de chacun ... (Laura était bien jeune par exemple ou pour mon cas, il s'agit d'un suicide... bref rien de linéaire...)

Christophe Fauré a fait un excellent site d'accompagnement du deuil ("traverser le deuil") qui permet à chacun justement de trouver des réponses et un accompagnement en fonction de ce qu'il vit...

21 février 2013 21h40

gonzo
non, c'est claire.
quand j'ai perdu ma mère, c'est au moment ou je refaisait surface.
sa ma fait mal, mais je l'ai bien pris ...

21 février 2013 21h46
modifiée
21 février 2013 21h48

lurette
@Emma, moi non plus je n'ai pas vraiment peur de ma propre mort ; bon je n'y penses guère non plus.. c'est l'absence des disparus, le plus dur, ceux qui ne sont plus là, mais aussi n'ont plus de douleurs (une consolation, aussi)
Je suis tout à fait d'accord, qu'il ne peut y avoir de hiérarchie dans les ressentis, c'est bien trop personnel et dépend de trop de facteurs.
Je ne suis pas croyante pour 2 sous ; surtout tel que dépeint par l'église et le catholicisme, y a pas photo!! cependant, ce n'est pas pour autant que les disparus ne laissent rien, ou ne créent rien.. je pense qu'une perpétuation d'une mémoire de certaines choses, est vitale, traces non fossilisées mais au contraire à développer et re-créer(je sais pas si je me fais bien comprendre )

Un "au-delà" , au sens trèèès large, est-il concevable, pour un esprit laïc, sous quelle forme ?

@Gonzo : tout à fait, c'est bien aussi que ça se passe, des fois.

21 février 2013 21h52

Emma
je pense qu'une perpétuation d'une mémoire de certaines choses, est vitale, traces non fossilisées mais au contraire à développer et re-créer(je sais pas si je me fais bien comprendre Si! à 100% pour moi en tout cas!! Même si comme toi j'aurai bien du mal à y mettre des mots...
l'idée d'une transmission peut être, qui vient de loin...

21 février 2013 21h57

Emma
@ Emma, c' est un fait atroce du suicide que souvent on part parce que c' est le moment, qu' on peut le faire à ce moment ; on n' a pas forcément le courage en plus, la conscience en plus, d' écrire à ses proches le pourquoi, soi-même on n' en sait même trop vraiment rien pourquoi, sinon faire cesser une souffrance, peu importe laquelle ou depuis combien de temps elle est installée, on se flingue pour arrêter ça. c' est très égoïste et c' est tout ce qu' on sait faire.
Je crois que ce tu as écris là, commence à faire un peu sens en moi... Mais j'ai encore du boulot pour accepter cela...

21 février 2013 22h00

lurette
L'idée d'une transmission, transmission qui se re-forme et se re-nouvelle, c'est peut-être cela, l'éternité !

21 février 2013 22h10

Emma
C'est comme ça que je ressent les choses en tout cas...
Par exemple, lorsque ma fille peint, elle reprend ce que sa grand mère lui a appris sans même en être consciente d'ailleurs... Parfois je ressort un des tableau de maman et mis côte à côte avec un de ceux de ma fille, il y a quelque chose de très troublant dans les ressemblances ...
rien de mystique la dedans, juste un simple constat.

21 février 2013 22h16
modifiée
21 février 2013 22h19

Véro
Oui je comprends...

21 février 2013 22h35

lurette
Ce genre de chose dont tu parles, Emma, je l'ai constaté plusieurs fois..
Exactement ainsi, sans que les gens en ai conscience. Et parfois, ça marche dans des transmissions d'amis, soit pas "de sang" forcement ; qq chose qui se retrouve, transmis inconsciemment ; on ne sait comment concrètement, mais de fait qui se retrouve et perdure d'une façon, sans conteste. Magique, superbe, et quel réconfort !

21 février 2013 23h55

Djabali
euh, ça ressemble à ça Vidéo YouTube


22 février 2013 00h10

Djabali
et à ça

22 février 2013 00h13

Djabali
à ça encore :

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

Charles Baudelaire

22 février 2013 05h37
modifiée
22 février 2013 06h36

Arsène Lupin
C vrai que l'on est touché quand on perd un être cher.
Récemment, j'ai été effondré à la mort prématurée de mon chat à cause du Sida.

22 février 2013 10h26

R.WOLF
Je regardais Madame Bovary, le film, l' autre jour, mais on peut voir la même chose dans Mort à Venise de Visconti ; l' apparition de la folie, des masques, de la laideur, de ce qu' on appelle grotesque au milieu des évènements de la vie.
La vie est un passage, le problème, même quand on en souffre c' est qu' on voudrait y rester éternellement, à cause de ce qu' on sait de ce qu' elle offre de meilleur, mais si rarement pour certains ou parfois. La mort elle, propose moins de choses, l' oubli, la fin, l' éternel repos.
Ce qui m' agace moi, c' est les gens jamais malades, qui vivent ou en tout cas à mes yeux ont l' air de vivre, bêtement, comme s' il n' y aurait pas de fin,or je considère que pour vraiment aimer la vie, l' adorer, il faut toujours regarder la mort du coin de l' oeil, voire la séduire en lui disant : nous arrangerons cette affaire quand ce sera le temps, pas avant.

22 février 2013 11h06

R.WOLF
Et puis, les gens qui comptent à mes yeux, sont, étaient toujours des gens (les gens) qui ont vécu avec cette proximité, cette anormalité, que de ne pas trop aimer vivre ou en finir ; les gens qui ont fait de la prison, ceux qui ne vont travailler comme les autres, poètes, artistes clochards comme on disait ; tout ceux-là qui chérissaient tant la vie qu' ils réglaient leur compte avec elle parfois de la manière la plus effroyable.
Des flambeurs ...

22 février 2013 11h10

Hélène
Hello tout le monde!
Pour moi, c'est un passage, vers quoi? je ne le sais pas, mais je n'en ai pas peur, je verrai bien quand ça arrivera! Je préfère me centrer sur ma vie, sur les bons moments que je passe et que je passerai encore. Ceci sans dimension religieuse d'ailleurs.
Si on passe sa vie à avoir peur de la mort...au final, on gâche sa vie....alors vivons!!

Djab, super ce poème de Baudelaire...j'adore!

22 février 2013 11h42

lurette
Hélène, certes !
mais quand on y est confronté, et face à celle de proches ? tu ne peux éviter le sujet en disant on verra bien, j'y penserais plus tard..

Il y a une chanson de Gilbert Becaud que j'aime bien, Les âmes en allées.
Les âmes en allées
Où s'en vont-elles?
Dans les galaxies bleues
De l'espace et du temps,
Parfois la nuit on sent
Battre leurs ailes
Autour des feux de camps
Où dansent les enfants.

Les âmes en allées
Où s'en vont-elles
Depuis le premier jour
Jusqu'à la fin des temps?
Pierre en nouveau James Dean
Et Isabelle
La Dame aux Camélias
Dans un autre présent?
http://www.musikiwi.com/paro...

ou celle de Polnareff ?
Vidéo YouTube

22 février 2013 11h44
modifiée
22 février 2013 11h48

jamydefix
J'ai mi longtemps a digérer vraiment la mort de ma mère que j'ai accompagnée jusqu'au bout.
Bien que je suppose fort que la vie continue sous une autre forme ensuite.
Personnellement je préférerais disparaître dans la mer, mais c'est surtout pour ceux qui restent que cela me soucie un peut.
Je préférerais qu'ils fassent une fêtes, même si c'est pas évident pour eux.
Dans la possibilité qu'il y a un au delà, le mieux que l'on puisse faire et de montrer au défin que l'on va bien et qu'il peut continuer son chemin en paix.
Pas évident de voir la mort ainsi pour des non croyants, mais devant la possibilité q'il y ai un au de lâ, ça m semble mieux de laisser la porte ouverte aux autres possibles.
Aussi pour éduquer des enfants c'est je trouve très dur et peut être faut de leur dire que la vie n'a de sens que de perpétuer une espèce.
Je suis au moins à ce niveau bien d'accord avec Hélène.
On est pas en vie pour avoir peur de la mort, mieux vaut en profiter au mieux en espérant que tout cela a un sens.

22 février 2013 11h51

R.WOLF
Quand ma mère s' en est allée, le lendemain, j' écoutais encore la radio, le matin, j' ai entendu une chanson de Bécaud. Or c' était un chanteur de sa génération, j' ai vu en même temps un lieu qui appartenait à sa famille ; j' ai su qu' elle était bien arrivée.
Souvent, le lendemain, quelque jours après, je reçois un signe. Le seul oncle que j' aimais bien, par contre, c' est bien un chat noir mort en travers du chemin la veille qui m' annonça sa mort.

Bon ,je vais écouter le Polnareff (très bon musicien et parolier).

22 février 2013 13h12
modifiée
22 février 2013 17h12

Arsène Lupin
Mon père a décédé le jour de son anniversaire.
Le pire est qu'il a été atteint par La maladie d'Alzheimer, et il a fini sa vie dans un établissement spécialisé pas très réjouissant pour l'ambiance du lieu.
C'est dur aussi de voir ses Parents se retrouver dans la déchéance à cause de la maladie ou autres.
La vie de ma mère tient actuellement qu'à un file.

22 février 2013 13h25

jamydefix
Si je peux me permettre de te donner un petit conseille, profite bien en pour lui parler sincèrement et lui donner tout ton amour pendant qu'elle vit encore.

22 février 2013 13h27
modifiée
22 février 2013 13h28

Arsène Lupin
Je vais la voir tous les jours et je fais les courses avec elle le vendredi après-midi.

22 février 2013 14h21

jamydefix
Chouette
Si il y a un truc qui doit être dur à la fin, c'est bien de se retrouver seul.
Quoi que je le supporterais aussi dans ma tite grotte favorite
Je ferais aussi sûrement une bonne vieille momie

22 février 2013 15h16
modifiée
22 février 2013 15h18

Paddy et maddy
la mort de nos parents a ete difficile pour paddy et maddy; mais comme nous sommes croyant cela nous a aider; mais le chagrin etait bien la ;
le pire c est l’épreuve du deuil quand, à la mort des parents, on est confronté à la maison familiale.

Intense désarroi devant cette indiscrétion qui consiste à fouiller leurs affaires, à lire leurs papiers, leurs courriers, à apprendre ce qu’ils n’ont pas jugé utile de dire.

On hérite aussi, non sans embarras, de ce qu’ils n’ont pas voulu donner de leur vivant : tel tableau, tel bijou, tel meuble. Parfois même, on doit vite s’en séparer car ils encombrent par leur présence matérielle, leur portée affective ou symbolique.on hesite a gardés ou a vendre ou a donner maddy a pleurée bien souvent car elle voulait tout gardée mais bon c est la vie

22 février 2013 16h08

Djabali
J'espère que je mourrai vite, et bien

22 février 2013 17h14
modifiée
22 février 2013 19h14

Arsène Lupin
J'espère que je mourrai vite, et bien
Hollande va t'y aider quand qu'il envahira le MAROC dans son élan de reconquête de l'Afrique.

Pensée du vendredi 22 février 2013
Objets placés dans les tombeaux - origine de ce rite
"Dans le passé lointain, la coutume était d’enterrer les morts avec de la nourriture, avec certains de leurs objets familiers. Cette coutume peut subsister encore aujourd’hui ; elle repose sur une science concernant les relations qui existent entre le monde d’en bas et le monde d’en haut. Car ainsi qu’il est dit dans la Table d’Émeraude : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », il n’existe aucune opposition entre le visible et l’invisible. Tout objet existe en haut comme quintessence ; quand il se matérialise dans le monde d’en bas, il est toujours porteur de cette quintessence et il appartient à l’homme de la vivifier pour la rendre agissante.
Si dans l’Égypte ancienne, par exemple, la coutume était de placer des aliments, des armes ou des outils dans les tombeaux, c’est que les prêtres savaient préparer ces objets en introduisant en eux des vibrations, des énergies dont les âmes des morts s’imprégnaient pour continuer à mener leur vie dans les autres mondes."
Omraam Mikhaël Aïvanhov

22 février 2013 20h00

Segel
La mort je n'y pense pas.
Elle ne me fait pas peur, mais je préfère penser à la vie.
Souvent je pense à mes chers défunts, mais à leur vie, pas à leur mort.

Brel disait "mourir celà n'est rien, mais vieillir ..."

22 février 2013 20h00

Segel
Mourir en rougissant

Suivant la guerre qu'il fait

Du fait des Allemands

A cause des Anglais

Mourir baiseur intègre

Entre les seins d'une grosse

Contre les os d'une maigre

Dans un cul de basse-fosse

Mourir de frissonner

Mourir de se dissoudre

De se racrapoter

Mourir de se découdre

Ou terminer sa course

La nuit de ses cent ans

Vieillard tonitruant

Soulevé pas quelques femmes

Cloué à la Grande Ourse

Cracher sa dernière dent

En chantant "Amsterdam"

Mourir, cela n'est rien

Mourir, la belle affaire !

Mais vieillir… Oh ! vieillir

Mourir, mourir de rire

C'est possiblement vrai

D'ailleurs la preuve en est

Qu'ils n'osent plus trop rire

Mourir de faire le pitre

Pour dérider l' désert

Mourir face au cancer

Par arrêt de l'arbitre

Mourir sous le manteau

Tellement anonyme

Tellement incognito

Que meurt un synonyme

Ou terminer sa course

La nuit de ses cent ans

Vieillard tonitruant

Soulevé par quelques femmes

Cloué à la Grande Ourse

Cracher sa dernière dent

En chantant "Amsterdam"

Mourir, cela n'est rien

Mourir, la belle affaire !

Mais vieillir… Oh ! vieillir

Mourir couvert d'honneur

Et ruisselant d'argent

Asphyxié sous les fleurs

Mourir en monument

Mourir au bout d'une blonde

Là où rien ne se passe

Où le temps nous dépasse

Où le lit tombe en tombe

Mourir insignifiant

Au fond d'une tisane

Entre un médicament

Et un fruit qui se fane

Ou terminer sa course

La nuit de ses mille ans

Vieillard tonitruant

Soulevé par quelques femmes

Cloué à la Grande Ourse

Cracher sa dernière dent

En chantant "Amsterdam"

Mourir, cela n'est rien

Mourir, la belle affaire !

Mais vieillir… Oh ! vieillir

22 février 2013 20h25

Arsène Lupin
Moi : D'ailleurs, toi qui est malheureux et frustré, pourquoi...

22 février 2013 20h31

Segel
Ben c'est à dire que ... j'me suiciderais bien mais je trouve pas le temps !

22 février 2013 20h41

Arsène Lupin
L'ECOLE DE LA VIE
Un corps t'a été donné. Tu peux l'aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour
toute la durée de cette vie.
Tu vas apprendre des leçons.
Tu es inscrit(e) dans une école informelle à plein-temps appelée “Vie”. Chaque
jour, tu auras l'occasion d'apprendre des leçons dans cette école. Tu pourras aimer
les leçons, ou penser qu'elles sont idiotes ou sans objet.
Il n’y a pas de fautes ou d'échecs, seulement des leçons.
La croissance est un processus “essai-erreur-correction” ; elle consiste à
expérimenter, à faire des expériences. Les expériences “ratées” font tout autant
part du processus que celles qui “réussissent”.
Une leçon sera répétée jusqu'à ce qu'elle soit acquise, intégrée.
Une leçon te sera présentée sous diverses formes, jusqu'à ce que tu l'apprennes.
Quand tu l'auras apprise, tu pourras passer à la leçon suivante.
Apprendre des leçons ne finit jamais.
Il n'y a pas de partie de “Vie” qui ne contienne de leçon. Si tu es en vie, il y a des
leçons à apprendre.
"Ailleurs” n'est pas meilleur qu'“ici”.
Quand ton “ailleurs” est devenu “ici”, tu obtiens à nouveau un autre “ailleurs” qui,
à son tour, te semblera meilleur qu'“ici”.
Les autres sont essentiellement des miroirs de toi-même.
Tu ne peux aimer ou détester “quelque chose” chez autrui que si ce “quelque
chose” reflète une caractéristique que tu aimes ou que tu détestes en toi.
Ce que tu fais de ta “Vie” dépend de toi.
Tu as tous les outils, toutes les ressources dont tu as besoin. Tu es le créateur de ta
vie. Ce que tu en fais dépend de toi. Le choix t'appartient.
Tes réponses sont en toi.
Les réponses aux questions de la “Vie” sont en toi. Tout ce qu'il faut, c'est
regarder, écouter, sentir et faire confiance. Tu es la source.
A mesure que tu t'ouvres à cette confiance, tu te souviendras de plus en plus de
tout ceci.
(auteur inconnu)

22 février 2013 23h41

Djabali
Ce sont quand même souvent des visions apaisées de la mort...

23 février 2013 06h27

Arsène Lupin
Ben c'est à dire que ... j'me suiciderais bien mais je trouve pas le temps !
C ce que je pensais, tu appartiens à la masse des gens ordinaires.

Dans la nuit du 25 au 26 novembre 1911, Paul et Laura Lafargue mettaient fin à leurs jours, considérant qu’il était temps d’en finir avant d’être une charge pour les autres. Le premier s’était rendu célèbre pour son Droit à la paresse, la seconde était la fille et la traductrice de Karl Marx. A leur manière, ils n’ont pas voulu voler le bien le plus précieux de tout être capable de sentir et de penser, le temps.

Le combat de Paul Lafargue pour la réduction du temps de travail vient de ce jugement qu’il fera dernier : chacun a le droit d’employer librement le temps plutôt que d’en être l’esclave. En faisant croire aux ouvriers, à l’aide de l’Eglise, que la vie est travail, les capitalistes passent leur temps à voler celui des travailleurs. Ces derniers ne devraient pas réclamer le droit au travail - c’est une erreur masochiste selon Paul Lafargue -, mais le droit à la paresse. Car c’est la possibilité d’employer son temps à ne pas travailler qui est la plus injustement distribuée : les propriétaires peuvent s’y adonner de bien des manières quand les ouvriers triment en servant des machines. C’est l’«amour du travail» qui a causé les plus grandes misères à ceux qui n’ont rien.

http://www.liberation.fr/soc...

23 février 2013 09h34
modifiée
23 février 2013 09h38

Arsène Lupin
NDE complete...


23 février 2013 11h54

Hélène
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

23 février 2013 12h18

jamydefix
Oui...
Mais quand on ne voit la vie que sous son côté physique, éphémère et morbide, je pense que ça ne vaut plus guère le coups de chercher à évoluer et faire le bien autour de soit.
C'est pourtant en essayant de faire le bien et en pardonnant les fragilités de chacun que l'on peut progresser et être même heureux durant sa vie et voir au-de-là.
Cette option même incertaine d'un au-de-là peut vraiment aider à vivre mieux et avec plus de sens, de respect et tolérance des autres,des diffèrences éducatives, sociales, éconnomiques etc... ce qui manque sans doute dans ce monde très très matérialiste, consommateur de tout et intolérant.

23 février 2013 12h51

Hélène
Oui...
Mais quand on ne voit la vie que sous son côté physique, éphémère et morbide, je pense que ça ne vaut plus guère le coups de chercher à évoluer et faire le bien autour de soit.


Si c'est à moi que cela s'adresse, c'est vraiment, mais vraiment très mal me connaître.

23 février 2013 13h44

jamydefix
Non non Hélène ce n'est pas du tout à toi que je pensais, ni à personne ici d'ailleurs

23 février 2013 13h54

Segel
Hélène je pense souvent à ce moment précis dont tu nous a déjà parlé.
Je n'imagine même pas me retrouver dans une telle situation.

En même temps autrefois les gens étaient sans doute plus connectés avec la nature et ce genre de choses devait moins les choquer. Je repense à mon père que j'ai déjà vu tuer des veaux ou des moutons ...

Idem pour ceux qui ont connu la guerre. Je repense à ma grand-mère qui a du sortir de chez elle en enjeambant le cadavre d'un allemand poignardé en bas de son immeuble ...


Bref, plus nous avons une vie "aseptisée" plus nous sommes étrangers à la mort.
Et pourtant c'est bien la mort qui définit la vie, par opposition !

23 février 2013 14h48
modifiée
23 février 2013 14h49

Hélène
Bein, moi, je ne prends pas ça mal, en fait. Cela fait partie de mon expérience.
J'ai grandi dans une ferme et on tuait les animaux...la mort, ça fait partir de la vie. Pour moi, ce sont des cycles, rien de plus.
Ce n'est pas voir les choses avec froideur mais réalisme; La mort est devenue tabou dans nos sociétés, pourtant, nous mourrons tous un jour, c'est dans l'ordre des choses.
Le plus dramatique, ce sont des parents qui perdent leurs jeunes enfants, car ce n'est pas dans "l'ordre" établi des choses.
Ceci dit, je souhaite vivre assez longtemps et bien profiter de la Vie!
Aujourd'hui, je regarde tomber de gros flocons de neige duveteux, c'est beau!
Je viens de visiter mon prochain appart (grand terrain, poêle à bois, mini loyer...)! à moi le jardin et l'hiver prochain au coin du feu! Yes!
Et plus tard dans la soirée, je file retrouver mon "légitime".....
Elle n'est pas belle la Vie?


23 février 2013 14h49

lurette
@Hélène, je ne sais pas ce qu'il s'est passé au juste pour le moment dont tu parles ; mais je vois "en gros".. Comme dit Segel, on est de nos jours rarement confrontés à la mort, au moment où elle arrive. Les gens décèdent le plus souvent à l'hôpital, ce qui exempt de voir certains aspects qui l'entoure, qui ne sont pas souvent "propres". Lorsque les personnes meurent chez elles, on y est confronté sans fard, et ce peut etre traumatisant ; nous n'avons plus l'habitude, on ne sait plus ces choses-là..
Mais c'est ainsi, c'est la nature, aussi.. c'est bien plus nous qui en sommes perturbés que les défunts ; eux, leur esprit, ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils étaient, ne s'en trouve diminué en rien. ça ne modifie en rien ce que l'on a partagé avec eux, et c'est bien cela l'important (ces partages), qui ne disparaitra jamais, m^me après nous, car on peut le transmettre.

23 février 2013 14h53

Hélène
Je crois qu'on se pose trop de questions en général....Voir mourir les gens, ce n'est pas drôle, ok, mais c'est quand même logique quelque part...Ce n'était pas si compliqué autrefois...
Et c'est beaucoup moins tabou dans d'autres pays où la mort est là, au quotidien.
Nous, nos malades, nos handicapés, on les cache...En Inde, ils font partie des gens....
D'ailleurs, je me posais une question: Avez-vous déjà vu un enterrement chinois? Parce que je me demande bien ce qu'ils font de leurs morts. On ne les voit jamais....

23 février 2013 15h07

lurette
Comment ça, on ne les voit jamais ? les fantômes chinois ?
Je crois que le gouvernement depuis Mao encourage la crémation, plutôt que l'enterrement, mais ils pratiquent les deux.
Traditionnellement, ils honorent la mémoire de leurs aïeux beaucoup plus que nous (il y avait beaucoup de rituels, de coutumes)

23 février 2013 15h23

Segel
Je n'ai jamais vu d'enterrement chinois.
Je suis justement en train de rater une conférence à Périgueux sur la "pensée chinoise".
J'ai la flemme de faire 80 bornes en risquant la neige ...

23 février 2013 15h28

Hélène
C'est bien pour ça que je me demande ce qu'ils mettent dans les nems.....

23 février 2013 15h30

Véro
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

23 février 2013 15h37

Hélène
Vous devez être intervenu au moins 50 fois pour voir cette intervention.

23 février 2013 16h53

Djabali
J'ai une relation totalement morbide à la mort, hystérique en plus. Je suis incapable d'imaginer la mort de mes parents. Tout ce que je sais, c'est que « si cela arrive » (je peux toujours mourir avant eux) je risque de péter un câble sec...

23 février 2013 18h05

Segel
La mort des parents est bien plus dans l'ordre naturel des choses que la mort des enfants ...

23 février 2013 18h15

Arsène Lupin
Un enterrement Tibétain, on te jette dans un fossé et les vautours font le reste.

23 février 2013 18h22

Segel
Moi la version lombric me va très bien ...

23 février 2013 18h22

Hélène
Normal, il n'y a pas trop de terre dans l'Himalaya! Surtout en haute altitude là où ça gèle. Au moins, c'est recyclé direct et naturel!
Il ne doit pas y avoir beaucoup de bois pour les crémations non plus.

23 février 2013 18h31

Arsène Lupin
Par contre, je n'ai de rapport qu'avec la mort pour l'instant.
Quoi que ?

23 février 2013 18h37

Segel
L'amour et la mort sont intimement liés.

23 février 2013 18h37
modifiée
23 février 2013 18h51

jamydefix
Tu ne confondrais pas avec la petite mort dès fois
"Comme quoi l'amour et la mort sont liés"
Pour Lao-Tseu:
« La vie est un départ et la mort un retour. »

L'amour serait donc un va et vient entre la vie et la mort

23 février 2013 18h49

Arsène Lupin
L'amour et la mort sont intimement liés.
Oui, tout a fait parce que c'est là ou se trouve la Lumière.

23 février 2013 18h49

Segel
L'amour c'est l'origine de la vie.
La mort c'est la fin de la vie.
Les deux sont des barrières.

23 février 2013 18h51
modifiée
23 février 2013 18h54

Arsène Lupin
Tiens regarde
Lamour c'est l'origine de la vie.
Lamort c'est la fin de la vie.
NB: L'amour, c'est la vie, la mort est toujours la vie, mais tu y as laissé ton vêtement.

23 février 2013 18h52
modifiée
23 février 2013 18h53

jamydefix
Pour Lao-Tseu:
« La vie est un départ et la mort un retour. »

L'amour serait donc un va et vient entre la vie et la mort
Dans le Tao il n'y a je crois pas de mort, mais seulement des transformations.

23 février 2013 18h54

Segel
Je ne crois à la vie après la mort que sous forme bactérienne ... tao ou pas.

23 février 2013 18h54
modifiée
24 février 2013 03h17

Arsène Lupin
« La vie est un départ et la mort un retour. »
A l'infini.
Non, c'est beaucoup plus subtile que ça, en effet.
C'est exactement la même chose dans le visible que dans l'invisible, comme dans les séries TV avec les feuilletons comme par exemple les histoires écrites à l'origine par Maupassant.
Tu peux jouer n'importe quel rôle dans la vie avec plus ou moins les mêmes acteurs.
Tu peux aussi rejouer le même rôle jusqu'à ce que tu réussisses à comprendre ou trouver ta réponse.
En fait ou en vérité, tu peux aussi bien être un mendiant qu'un Seigneur d'une vie à l'autre.

23 février 2013 19h26

Segel
Personne n'en est revenu pour nous raconter.

23 février 2013 19h35
modifiée
24 février 2013 03h19

Arsène Lupin
Si, justement, beaucoup plus que tu le crois (demande à PéPé qui nous lit).
Régression sous hypnose.
http://www.magnetisme-hypnos...

23 février 2013 19h35

Véro
Personne n'en est revenu pour nous raconter.

Certes... mais il y a des personnes qui ont vécu des NDE et ils racontent tous la même chose...
C'est quand même bizarre tout ça... en tout cas moi ça m'interpelle...

23 février 2013 19h36

Arsène Lupin
Tout à fait.

23 février 2013 19h38

Segel
Les NDE ne sont pas la mort.

23 février 2013 19h42

Arsène Lupin
C quoi la mort ?
La fin d'une aventure ?

23 février 2013 19h48

Segel
C quoi la mort ?

Et bien justement.
Personne n'en est revenu pour nous raconter.

23 février 2013 19h55

Véro
Segel, après le décès d'un de tes proches... tu n'as jamais eu un petit signe ? quelque chose qui a fait "tilt" en toi et te faire poser des questions ?...

23 février 2013 19h59

Segel
Si.
J'ai vu ma grand mère dans un rêve très troublant.

Mais ça ne m'a pas appris grand chose sur cet état qui nous dépasse.

23 février 2013 21h02

jamydefix
Je crois que je penserais tout à fait comme toi si je n'avais pas eu ces expériences de voyages astrales.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des doutes malgré tout...

23 février 2013 21h09

Segel
C'est quoi un voyage astral ?
C'est quand tu as la sensation de sortir de ton corps c'est ça ?
Je suis persuadé qu'on doit pouvoir obtenir cet état avec des drogues.
J'ai l'oncle d'une amie qui a pris une demi dose d'aya-huasca chez les indiens Xingu ...

23 février 2013 22h12

Djabali
La mort, c'est comme un trou noir, on peut s'approcher de la connaissance de son horizon mais impossible de savoir ce qu'il y a au-delà...

23 février 2013 23h10
modifiée
23 février 2013 23h27

jamydefix
Ben justement s'endormir c'est un peut mourir, tomber dans un trou noir, voir même peut-être un trou de lumière.
Le moment précis ou l'on s'endort, ou l'on passe du conscient à l'inconscient ressemble peut-être à la mort.
C'est le fait de vivre ce moment en toute lucidité, sans drogue et rester conscient par la suit, qui fait d'abord la différence du rêves ou voyage astral.
Maintenant ce n'est pas forcément ainsi une fois mort, ça évidement aucun certitude avant de le vivre... heu mourir
Y a un truc très simple pour vivre consciemment cet instant "big bang" de l'entrée dans le sommeil.
Suffit de mettre au bord du lit une assiette et maintenir une cuillère au dessus entre les doigts.
Le moment où l'on s'endort est exactement celui ou tombe la cuillère et te réveille.
Je ne vous dit pas ce que ça fait vous verrez bien.
Parait qu'utilisait Dali et Napoléon ce truc pour dormir moins et se recharger les pilles rapido.

Si non je vous raconterais bien mes expériences de voyages astro, mais ne voudrais pas vous pomper l'air avec ça.
Segel suis pas convaincu avec des drogues que ce soit pareille ou possible, parce-qu'il faut avoir l'esprit très vide, serin et conscient pour passer d'un état à l'autre en toute lucidité.
Mais il y a une infinité d'état intermédiaire et pas nécessairement tout le contrôle de la situation, parc-que tout se passe à la vitesse de la pensée et sans temps de réflexion comme dans le réel.

23 février 2013 23h36

Segel
Si non je vous raconterais bien mes expériences de voyages astro, mais ne voudrais pas vous pomper l'air avec ça.

Moi ça m'intéresse.
Les autres je sais pas.

24 février 2013 00h12
modifiée
24 février 2013 00h13

Djabali
s'endormir c'est un peut mourir, justement, je ne suis pas d'accord. Avec quelque chose comme la mort, il n'y a pas « un peu ». C'est exactement comme un trou noir : à partir d'une certaine limite, il est impossible d'échapper à sa force d'attraction et on doit finir, tôt ou tard, aspiré. Le sommeil est une expérience de vie. Lorsque je dors, je suis très actifs aussi bien psychiquement que physiquement. Le contraire absolu de la mort qui, de plus, est irréversible.

Pour ce qui est du sommeil, nous savons aujourd'hui que nous avons besoin de l'alternance entre le sommeil profond et le sommeil paradoxal pour pouvoir se reposer. Ce qui est impossible avec un micro-sommeil.

Cela fait des années que j'arrive à être plus ou moins conscient en état de rêve, ce n'est pas la mort. Ce qui pourrait y ressembler, c'est le coma et là, je peux aussi témoigner : c'est le noir absolu, le vide total, la parenthèse dans le temps, rien, nada.

24 février 2013 00h23

Segel
Les NDE peuvent ressembler au coma ou au sommeil.
Mais qui peut affirmer que la mort y ressemble ?
Personne.

C'est un sujet métaphysique, qui nous dépasse totalement.
D'autant plus si on considère les morts violentes.

24 février 2013 03h21

Arsène Lupin
La mort est quand on quitte ce monde pour un autre.

24 février 2013 04h03

Djabali
un autre ?

24 février 2013 07h53
modifiée
24 février 2013 07h54

Arsène Lupin
Pour revenir aussi dans le notre.
Vidéo YouTube

24 février 2013 09h41

jamydefix
Je dois maintenant aller à mon petit marcher de village, mais je vous raconterais plus tard "les expériences de voyages astraux" que j'ai eu et ce que je peux personnellement en déduire pour le moment.
A+
Bonne journée

24 février 2013 11h56

Segel
Moi aussi je vais aller faire un tour au marché.
Non que j'ai des courses à faire, mais aussi pour voir des gens un peu, et prendre l'air.

24 février 2013 12h14

gonzo
j'ai fait ça hier et me faire pomper le sang aussi

24 février 2013 12h45

Véro
mais je vous raconterais plus tard "les expériences de voyages astraux" que j'ai eu et ce que je peux personnellement en déduire pour le moment.

J'aimerais bien aussi que tu nous en parles Jamy, ça m'intéresse également...

24 février 2013 14h25

Paddy et maddy
recommandé par paddy

un livre a lire pour ceux qui sont croyant et puis allez meme ceux qui sont athées

24 février 2013 14h31

gonzo
je ne croit pas à dieu, mais pour ce qui est de la mort, je n'en doute point

24 février 2013 14h37

Paddy et maddy
Gozon la palisse detient la vérité

24 février 2013 14h37

lurette
Rien que le sous-titre "la vie apres la mort: la vérité" montre l'arnaque.

24 février 2013 14h45

Véro
Moi non plus je ne crois pas en un Dieu ou que sais-je encore... toujours est-il que cette nuit dans un rêve j'ai vu ma maman... ça ne m'arrive plus très souvent maintenant, mais c'est peut-être parce qu'hier j'en ai parlé ici sur ce fil...
C'est très difficile de se dire que les personnes que l'on a aimées on ne les reverra plus jamais...

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