30 avril 2013 11h16

jamydefix
La spéculation alimentaire est-elle combatue par nos gouvernements européen..?

L'Islam entre autre, a de bonnes raisons de s'en scandalisée:
http://www.islametinfo.fr/20...

30 avril 2013 11h39

Segel
Agroalimentaire = première industrie française.
T'es fou ou quoi ?

30 avril 2013 11h57
modifiée
30 avril 2013 12h07

jamydefix
Sans aucun doute
http://ethica.co/fr/general/...
Conclusions.

Constitution et transparence des stocks des matières premières agricoles et réglementation du marché de ces dernières sont les urgences du moment, pour contrecarrer la spéculation et éviter de nouvelles crises alimentaires. Ces deux impératifs ne doivent pas nous faire oublier, dans une optique de plus long terme, le soutien à une agriculture familiale à même de donner corps à ce « droit à la souveraineté alimentaire » que portent de nombreux mouvements paysans.



Bernard Bayot,

avril 2011

""" http://fr.answers.yahoo.com/... """

30 avril 2013 12h40

Paddy et maddy
c est quoi le problème
spéculation alimentaire mais en France aussi il y en a
partout dans le monde tout le monde ne mange pas a leurs faim surtout les enfants en France oui véridique

30 avril 2013 13h26

jamydefix
Effectivement c'est surtout en France où toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim..:
Jean Ziegler : « Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l'humanité » - Basta!
Enfin il semble qu'ils arrêtent un peut de spéculer sur les famines:
http://www.oxfam.org/fr/pres...

30 avril 2013 13h44

Paddy et maddy
paddy ne l avait pas comprit comme ça jamy vous avez pas tord

mais tout les deux jours un enfant en FRANCE meurent sus les coups d un papa ou d une maman


Effectivement c'est surtout en France où toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim..:

quelle mort est elle la plus ignoble

30 avril 2013 16h47

jamydefix
Oui paddy c'est tout aussi moche

30 avril 2013 21h42

Segel
En 2009 le CNRS avait lancé un débat :
http://www.cnrs.fr/lesgrands...

... débat curieusement inaccessible depuis peu (je l'ai sauvegardé pour ceux que ça intéresse).

Les scientifiques qui se penchent sur la question de la faim dans le monde bouleversent bien des idées reçues.

30 avril 2013 23h20
modifiée
30 avril 2013 23h25

jamydefix
Segel je n'ai pas pu ouvrir le lien mais trouvé le texte dont je met là le lien et une partie:
http://www2.cnrs.fr/journal/...
Quelles réformes appliquer ?
« Il n'existe pas de solution miracle pour nourrir toute la population mondiale, estime Michel Dodet, vice-président chargé des affaires internationales à l'Inra et membre du bureau de l'IAASTD. Notre expertise a montré clairement que les problèmes agroalimentaires sont multifactoriels et qu'il faut analyser chaque situation dans son contexte général, à la fois agronomique, écologique, technologique, financier, foncier, sociologique… » En somme, toute politique agricole qui ne se focaliserait que sur une seule composante et sa solution apparaîtrait réductrice et, par conséquent, inefficace. Et les chercheurs de proposer aussitôt un nouveau mode de gouvernance de la production alimentaire. « Il faut d'abord imaginer les innovations dans un système local incluant l'écosystème et les populations environnantes, explique Fabrice Dreyfus. Ensuite, il est indispensable de mobiliser tous les acteurs oubliés de la production alimentaire : les petits producteurs et leurs familles, les consommateurs, les associations citoyennes. » Même la Banque mondiale convient que la gouvernance agricole actuelle est en panne : « Les institutions mondiales créées au xxe siècle pour traiter des questions agricoles ont une mission strictement sectorielle de sorte que, malgré leurs nombreux accomplissements, elles sont mal équipées pour faire face aux programmes interconnectés et plurisectoriels actuels », peut-on lire dans son dernier rapport annuel.
Première étape donc : changer le système pour le rendre à la fois plus efficace et plus équitable. Ensuite, il faudra mettre en place les solutions pratiques. Et dans ce domaine, on ne manque pas d'idées. La plus évidente consiste à accroître les surfaces cultivées. Aujourd'hui, 1,5 milliard d'hectares sont consacrés à l'agriculture. La FAO estime que 4,2 milliards d'hectares seraient cultivables, dont 1,5 milliard facilement, essentiellement en Amérique du Sud et en Afrique. L'Asie, pour sa part, n'aurait que peu de marge de manœuvre et finirait par importer de quoi nourrir sa population. Le réchauffement de la planète pourrait lui aussi apporter son lot d'hectares cultivables supplémentaires, en particulier en Sibérie. À condition évidemment de ne pas répéter les errements de l'agriculture intensive – au risque de dégrader de nouveaux territoires –, ou alors de créer, au moins, des zones protégées.
L'émergence de « greniers du monde » impose évidemment la persistance des échanges commerciaux. « Même si chaque région doit tendre vers l'autosuffisance, on ne pourra pas nourrir 9 milliards de personnes sans le commerce mondial des aliments », indique Michel Dodet. Toutefois, plusieurs voix s'élèvent pour exiger une régulation de ce marché. Il est aujourd'hui indéniable que la libéralisation a laminé les agricultures vivrières dans les pays en développement (lire chapitre précédent) et ces pays pourront difficilement nourrir leur population sans protéger leur production. « Les pays en développement ont ouvert leurs marchés plus que ne le leur imposaient les accords de Marrakech sur le commerce international en 1994, sous la pression de la Banque mondiale, déplore Michel Griffon. Il est maintenant urgent d'établir une charte internationale de la sécurité et de la souveraineté alimentaire pour poser des limites à ce marché, sans en empêcher le fonctionnement » (lire l'encadré ci-dessous). Cette position est d'ailleurs partagée par l'IAASTD et est l'une des raisons pour lesquelles les États-Unis, l'Australie et le Canada – trois champions du libre-échange – n'ont pas approuvé pleinement le rapport final de l'expertise.
Un autre point de discorde entre ces trois pays et le reste du panel concerne l'usage des biotechnologies. Il est aussi à l'origine du retrait de l'IAASTD des sociétés privées comme Monsanto et Syngenta en début d'année. Car si l'expertise admet la nécessité de développer les biotechnologies, au sens large, pour améliorer les variétés, leur donner un meilleur rendement ou les rendre plus résistantes à la sécheresse par exemple, elle reste plus circonspecte sur les organismes génétiquement modifiés, « dont l'impact doit être évalué à grande échelle et sur le long terme (lire l'encadré ci-dessous). Nous ne devons évidemment pas exclure cette technologie, mais il existe des collections de variétés qu'il faut d'abord explorer pour en créer de nouvelles et rediversifier les récoltes », estime Michel Dodet. Dans ces banques de graines disséminées un peu partout dans le monde se cachent sans doute de véritables trésors végétaux. La sélection dite assistée par marqueurs5 permet alors de les exploiter plus rapidement, en réduisant le temps de création d'une nouvelle variété par croisements de vingt-cinq ans par les techniques classiques à seulement cinq ans. « Il faudra analyser des banques génétiques énormes, explique Michel Dodet. Cela demandera des outils informatiques très puissants. » Outils que tous les pays ne pourront évidemment pas se payer. Il paraît clair que cette agriculture high-tech sera d'abord réservée aux pays riches, pouvant s'offrir des programmes de recherche coûteux. « Mais rien n'empêche d'y associer les autres, notamment via les savoirs locaux et indigènes, précise Michel Dodet. Cette exploration des ressources génétiques pourra bénéficier à tous si on est capable d'imposer un modèle de propriété intellectuelle non exclusif et si on ne la limite pas aux seules grandes céréales, en délaissant comme on l'a fait jusqu'alors les céréales et les légumes des agricultures vivrières. » Le recours à la technologie est-il la seule solution ? James Aronson, du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive, à Montpellier6, met en garde contre cette course au progrès : « Ils sont nombreux dans les systèmes de gouvernance mondiaux à penser que la technologie résoudra tous les problèmes et nous allons refaire les mêmes erreurs que par le passé. Nous devons changer de cap et envisager les difficultés à venir dans leur globalité. On ne peut pas régler la question alimentaire sans aborder aussi celle des changements climatiques, de la déforestation et de la dégradation de l'environnement ou de l'érosion massive de la biodiversité. Tout est lié. »
Pour une agriculture écologique et intensive
C'est pourquoi un nombre croissant de scientifiques prônent une nouvelle agriculture, « écologiquement intensive ». « L'intensification écologique consiste à augmenter les rendements de manière naturelle en utilisant au maximum les fonctionnalités écologiques et biologiques des écosystèmes, explique Michel Griffon, l'un des grands promoteurs du concept né en Californie. C'est l'exact opposé du “forçage”, c'est-à-dire le fait d'augmenter les rendements par des apports artificiels et importants de produits extérieurs à l'écosystème local, comme les engrais chimiques. » Pour qu'une plante grandisse, il lui faut du soleil. Le premier précepte de l'agriculture écologiquement intensive est donc d'intercepter la plus grande partie des rayons du soleil : pas un seul ne doit toucher le sol. Cela suppose une couverture végétale totale, douze mois sur douze. « Le peuplement végétal doit être géré de manière à occuper tout l'espace pendant toute la durée végétative permise par le climat, indique Michel Griffon. Gérer ce peuplement, c'est assurer la compatibilité des espèces entre elles, qu'elles collaborent plutôt qu'elles se concurrencent. » On peut ainsi associer des cultures annuelles entre elles, avec des arbustes et des arbres. En

30 avril 2013 23h30

jamydefix
Etc... c'est dans le lien du CNRS

Ils savent donc parfaitement quelles seraient les vrais solutions viables.
Mais sont probablement bloquer aussi par les fameux lobbyistes de l'agrordure politico-financière..

1er mai 2013 10h09

Segel
L'agrobusiness dépense des millions en lobbying en effet.

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