3 juin 2013 12h49

magnon86
Pouvez-vous valider ou corriger mes (courtes) réflexions en matière d'interventionnisme d'Etat et de fiscalité des apys développés ?

Voici, dans un site de prix de carburants http://www.zagaz.com/forum-d... je réponds à un intervenant qui dit que l’État pourrait, en retaxant les carburants, économiser 7 à 8 milliards par an.

Je lui réponds (en résumé) que les États industrialisés ne cherchent pas à économiser l'argent.
Ils trouvent des causes nobles et urgentes pour justifier les impôts et ses augmentations. Tout le monde paye - personne ne veut être un Mauvais Citoyen - ; puis quand le problème disparaît, les impôts ne baissent pas - on trouve un autre problème (réel ou exagéré), contre lequel il faut combattre - et donc mettre la main à la poche.

Bien sûr que l'Etat ne diminue pas les impôts car il aurait moins de pouvoir. Mais je n'ai pas dit non plus que c'est un rôle nécessaire pour garder une stabilité politique et éviter l'effet Pétaudière (cf instabilités africaines, où la fiscalité est basse ; cf Chine avant 1917, où l'Empereur peut peu contre les Seigneurs de la guerre) ;
De plus : si l’État diminuait les impôts, il y aurait moins de mutualité, plus d'individualisme. L'Etat aurait moins de domaine d'action. (Je n'ai pas précisé que les individus auraient plus de liberté - en Bien comme en Mal - par exemple on aurait plus de savants fous incontrôlables, et plus de géniaux informaticiens qui inventent des logiciels dans leur garage, personnalités en effet plus rares en Europe, où la fiscalité limite les initiatives)

Pensez-vous que je pose la question dans le bon sens ? Ou que c'est trop touffu ? Y a-t-il des pensées trop naïves à creuser dans mon auto-réflexion publique ?

3 juin 2013 12h55

Segel
Il ne diminue pas les impôts sauf pour certains.
La crise actuelle de la dette est d'abord une crise des recettes, et non des dépenses.
Le vrai problème c'est que les entreprises qui ont bénéficié d'exonérations diverses toutes ces années (depuis 30 ans qu'on mène des politiques de l'emploi, en gros) ne jouent pas le jeu, et n'ont pas créé l'emploi escompté.
Conséquence, non seulement les cotisation diminuent, mais les besoins en solidarité ont augmenté.

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