5 juin 2013 17h47	Lilouu	Bonsoir! pourquoi, selon vous, le chacun pour soit se banalise de plus en plus?
5 juin 2013 17h54	Arsène Lupin	Oui, sans aucun doute et tout le monde s'en fout des autres.
5 juin 2013 17h56	Segel	Parce que notre société est individualiste. Elle est profondément influencée par la Déclaration des Droits de l'Homme, depuis 1789, et encore plus depuis 1945, qui est un texte profondément individualiste. Il faut maintenant que nous établissions ensemble un nouveau texte, qui délimite les limites du libéralisme, pour tenir compte du contrat social. Le contrat social, c'est cet autre concept issu des lumières que nous avons trop négligé.
5 juin 2013 18h05	Arsène Lupin	Bah, on verra bien. On ne peut pas aller bien loin d'une façon ou d'une autre sans se soucier des autres. Tôt ou tard, le malheur frappera aussi à ta porte et tu auras besoin du secours et de l'amitié de ton prochain.
5 juin 2013 18h12	Segel	Exactement, on a tôt ou tard besoin des autres. Le mythe du 'self made man' a causé beaucoup de tort.
5 juin 2013 18h20 modifiée 5 juin 2013 18h21	Arsène Lupin	C'est à cause des directions d'entreprises qui motivent à bloc leurs troupes de cadre en leur offrant un parcours sans embûche vers la réussite individuelle . Quand aux autres, leurs fourmis, ils les méprisent.
5 juin 2013 18h21	Segel	Oui, en même temps ils savent collaborer quand c'est nécessaire. Mais ce ne sont pas des méthodes qui sont beaucoup mises en avant, tant que des hommes dirigent. L'homme est fait pour la compétition, la femme pour la coopération.
5 juin 2013 18h26	Arsène Lupin	L'homme est fait pour la corruption, la femme pour la collaboration.
5 juin 2013 18h53	Segel	Ouais ben moi la corruption j'aime pas ça du tout. Ca doit être mon coté féminin peut-être ...
5 juin 2013 19h40	lurette	Je crois bien plus à la profusion et la banalisation des images et des infos, qui généralise le chacun pour soi, que la Déclaration des droits de l'homme : je ne suis pas certaine qu'avant 1789 les gens étaient si altruites et se sont métamorphosés en égoïstes à ce moment-là...
5 juin 2013 19h52	R.WOLF	Chez moi en partant, les gens commencent à toucher le fond avec ce truc, on commence à se reparler un peu. Tout à l' heure je voyais un homme contraint à la mendicité pendant qu' en face des gens étaient assis à une terrasse. Moi j' allais à la plage. Nous en sommes presqu' au point des pays comme l' Inde ; trouver normal ce qui avant n' était pas considéré (chez nous) comme tel. Je ne trouve pas pour ma part ceci dit la Déclaration des droits de l' homme poussant à l' individualisme, je me réfère toujours à celle de 1945 ; d' ailleurs elle se veut universelle. C' est à considérer comme une ligne de guide, une référence, y arriver nous ne pourrons sans doute jamais. Un gamin de chez Amnesty m' a phoné last day, je lui ai rappellé que je vivais avec 780 e / mois, comme réponse j' ai eu droit à un : oulala! Crétin!
5 juin 2013 20h37	Arsène Lupin	Salaud de pauvre !
5 juin 2013 21h36 modifiée 5 juin 2013 21h37	R.WOLF	En France la pauvreté saute aux yeux ; j' en ai compris la raison, la voici ; chez nous les gens ne vivent absolument pas dans la rue (bon, je parle d' où je suis ici), le climat ne le permettant pas. De fait on la perçoit, on la voit, mais ça reste pour ainsi dire normal. Le néolibéralisme est vraiment une machine à faire des pauvres ; j' ai quitté chez moi en ayant envie de dégueuler chaque fois que je voyais une Audi, BMW (70 pc des véhicules dans ma région),etc. Il y a une bande de fils de putes qui vivent très bien de cette merde (néo-machin), les nouvelles générations trouvent ça normal et moi de toutes façons, j' ouvre les yeux bien tard.
5 juin 2013 21h45	sourire	C'est vrai que nous devenons égoïstes et ce quelle que soit notre éducation. La misère dérange, les amitués forcées dérangent et pourtant nous avons tous besoin d'un peu de chaleur humaine. Les preuves? eh bien notre auberge espagnole et ses cygales de milieux et d'idéologie tellement différents... Eh bien nous sommes bien ensemble même si c'est virtuel.
6 juin 2013 00h34	Segel	Ce n'est pas la Déclaration des Droits de l'Homme en elle-même à qui je fais des reproches, mais bel et bien à son insuffisance pour tout ce qui est social. Les pères du libéralisme nous ont amené à devenir des "homo economicus", et là était le début de l'individualisme qu'ils ont imaginé pour nous. Ces gens étaient clairement inspirés par les mêmes idées que les rédacteurs de la DDH. C'est toutes les Lumières qui nous ont amené vers un certain progrès, mais avec une conséquence importante sur le plan du lien social, conséquence pas trop grave si on est vigilant, mais qui peut devenir critique en temps de crise économique.
6 juin 2013 05h58	Arsène Lupin	C'est toutes les Lumières qui nous ont amené vers un certain progrès, mais avec une conséquence importante sur le plan du lien social Le progrès s'est détourné du monde d'en bas.
6 juin 2013 09h57	Segel	En même temps Arsène, la vie des pauvres n'était pas forcément belle sous l'ancien régime.
6 juin 2013 12h39	lurette	L'individualisme et l'égoïsme sont deux choses forts différentes. La loi du plus fort avant la Révolution, et avant les Lumières était bien plus forte, socialement parlant. C'est l'accroissement d'une part, du consumérisme (posséder devient vital, y compris gadgets inutiles), et de la misère qui renferme les gens ; sur-exploités par la médiatisation. On est de plus tous collés devant nos divers écrans, et on ne voit plus le passant dans la rue ni son voisin.
6 juin 2013 14h27	Segel	C'est l'accroissement d'une part, du consumérisme (posséder devient vital, y compris gadgets inutiles) Disons que le matérialisme légitime de l'immédiat après guerre s'est transformé en consumérisme au tournant des années 1960 ... époque où notre empreinte écologique s'est mis a dépasser 1.
6 juin 2013 17h40	gonzo	Abondance et richesse aide et permet l'individualisme. et je pense plus aux bien nécessaire que consuméristes. quand il faut partager un p'tit puit d'eau, on ne pense pas de la meme façon que quand on à l'eau sans compter qui vient tout droit chez soit....sans effort

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