7 octobre 2013 08h58

Pépé le Moko
L'Homme exprimé de manière mathématique

Merveilleuse équation de l'homme d'après Al-Khawarizmi (le père de l'algèbre)
On interrogea le père de l'algèbre en lui demandant si l'Homme pouvait être représenté par une formule mathématique.
Ce dernier a répondu humblement :

"Si l'homme est éthique et plein de morale, c'est =1;
S'il est en plus charmant, on lui ajoute un zéro et c'est alors =10;
S'il est riche, on lui ajoute un autre zéro et c'est =100;
S'il est d'origine noble, on lui rajoute un autre zéro et c'est finalement =1000;

Mais si la valeur morale (nombre 1) de cette personne disparait, il ne lui reste que les zéros qui n'ont aucune valeur."

7 octobre 2013 13h04

sourire
trés belle démonstration du pouvoir des chiffres. Merci
Moi je me mets 10 à cause de mon "sourire" mais est-ce bien raisonnable? et puis est-ce que je mérite le 1? that is the question.

7 octobre 2013 16h47

Lili ...
j'aime bien Pépé.
ça devrait être raconté dans les écoles.

8 octobre 2013 01h36

jamydefix
Bien vu

8 octobre 2013 10h37

Segel
J'aime le principe.
Mais personnellement je n'accorderais pas plus de valeur à un homme noble ou riche.

8 octobre 2013 10h58

Pépé le Moko
Mais personnellement je n'accorderais pas plus de valeur à un homme noble ou riche.
D'accord, mais dirais-tu la même chose si tu vivais à la fin du 8ème siècle

8 octobre 2013 11h01

Segel
Peut-être pas.
Mais je vis aujourd'hui, donc ...

Et même pour la morale, n'est-ce pas sa définition à géométrie variable qui a poussé les penseurs des lumières à chercher à s'en affranchir en inventant le libéralisme ?
Je m'excuse d'avance d'intellectualiser la discussion pour ceux que ça dérangerait.

8 octobre 2013 11h11

Pépé le Moko
D'accord.
La morale est subjective et dépend de l'éducation et de la culture. La nôtre est judéo-chrétienne.
Mais même si la définition du bien et du mal changent, j'apprécie les gens bons (je ne suis pas musulman)
On peut imaginer que quelqu'un de bien au 8ème siècle (c'est à dire ne battant pas ses esclaves sans raison) le serait encore aujourd'hui avec une définition du bien qui aurait pourtant changé.

8 octobre 2013 11h31

Segel
Pas sur qu'au 8ème siècle on ait valorisé un "gentil" sur un "méchant", notamment à une époque où un seigneur défendait ses vasseaux et devait faire preuve de qualités "guerrière".
Tu te réfères ici à une autre valeur qui est celle de justice, supposée universelle.

8 octobre 2013 11h37

Pépé le Moko
Touché !

j'apprécie le "supposée" parce qu'aujourd'hui, la justice est plus univers sale qu'universelle (cf sarko-bettencourt)
Mais bon... il en a toujours été ainsi, n'est-ce pas ?
Selon que vous soyez puissant ou misérable...

8 octobre 2013 11h41

Segel
Nous avons tendance à supposer cette valeur universelle car elle s'éveille très tôt chez l'humain.
http://www.magicmaman.com/,c...

8 octobre 2013 22h59
modifiée
8 octobre 2013 23h01

lurette
C'est clair, le sentiment de justice injustice est ressenti très fort chez les enfants ; un môme qui sera puni pour qq chose qu'il n'aura pas fait, le ressentira comme intolérable et en souffrira beaucoup ; si par contre, la punition ( ou remontrance, ou engueulade, etc..) est adaptée, même s'il râle, il l'acceptera.
Quand on bosse avec des groupes d’enfants, c'est flagrant, car on le constate chez tous les gosses, et dès le jeune âge, absolument chez tous sans exception.

Val : ta tarte au pomme est forbidden. erreur 403 Quand est-ce qu'on mange, alors ?

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