27 octobre 2013 20h58
modifiée 27 octobre 2013 21h05 |
Segel |
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28 octobre 2013 11h27
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R.WOLF |
Merci pour l' article. Je me souviens que Noam Chomsky him self, dans le film lui consacré (Chomsky & Cie) affirmait ne pas se renseigner et évoluer autrement, à savoir que de tout les Etats Unis les gens lui faisaient parvenir articles et informations. Donc je lis ceci tout à l' heure avec intérêt. | |
28 octobre 2013 11h44
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Segel |
Quand je lis ce genre d'articles, je repense à Bakounine, qui avait prévu que les idées de Marx déboucheraient sur une bureaucratie rouge, et qui appelait de ses voeux l'émergence d'intellectuels d'origine populaire. Quand je lis ce genre d'articles, je repense à l'article de Franck Lepage dans le Monde Diplomatique qui explique pourquoi l'instruction des allemands des années 1930 n'a pas suffit à éviter l'élection d'Hitler, et pourquoi les résistants avaient réaffirmé le projet de Condorcet d'éducation populaire des adultes, mission que Lepage remplit avec ses conférences gesticulées. Quand je lis ce genre d'articles, je repense au travail de fond qu'accomplit Daniel Mermet avec son émission, et plus récemment François Ruffin avec son petit journal Fakir. Quand je lis ce genre d'articles je me dis que c'est vraiment la direction à prendre pour émanciper l'homme. Merci de vos avis. | |
28 octobre 2013 13h05
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R.WOLF |
Pas encore lu l' article, mais ce que tu écris rejoint ce que quelqu' une me disait souvent dans le cadre de mon rétablissement (on appelle comme ça, les gens qui font la démarche de s' en sortir de problème comme les produits (drogues), l' alcool ou la codépndance) ; elle disait donc : Pierre, nous sommes souvent les auteurs de nos propres catastrophes. Ceci rejoint mon assertion ; il en va de l' individuel comme du collectif et inversement. Il ne savait pas qu' il y avait eu une seconde guerre mondiale ; on est mal, là. | |
28 octobre 2013 15h21
modifiée 28 octobre 2013 15h28 |
R.WOLF |
« La liberté d'autrui, loin d'être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d'autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m'entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. » http://fr.wikipedia.org/wiki... L'État, le Capital et Dieu sont les obstacles à abattre. | |
28 octobre 2013 15h45
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Segel |
Je reconnais la prose de Bakounine au premier coup d'oeil. Il était un grand penseur le bougre. Tiens en parlant de révolution, il y'a Mermet qui a invité Eric Hazan qui publie la suite de l'Insurrection qui vient ... Premières mesures révolutionnaires | Octobre | Là-bas si j'y suis | |
28 octobre 2013 17h18
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R.WOLF |
Eh bien moi qui avait laissé tombé là bas si j' y suis, je vais m' y remettre. Bon, je finis mon article, enfin sa lecture plutôt. | |
28 octobre 2013 19h15
modifiée 28 octobre 2013 20h07 |
R.WOLF |
Bon, j' ai zappé l' émission et ouvert un lien dans comments qui me ramène à un x ème film sur la situation en Grèce (je les connais tous par coeur et il n' y a que moi qui les regarde lol!). Ne vivons plus comme des esclaves ! - sommaire Le film passé la première partie parle d' autogestion je signale. On est donc en train de passer en Grèce du constat de la catastrophe (pas merci à Merkel et Hollande) à la reprise en main de leur avenir par les gens eux-mêmes. Ce qui n' as pas l' air plus mal que le "modèle allemand". je te suggérerais de faire de la vidéo à propos du modèle allemand une version Qrienne (sait on jamais ...). Vidéo YouTube | |
28 octobre 2013 19h58
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Segel |
Merci Wolf, je vais capturer ces liens. C'est quand les gens sont acculés qu'ils sortent des sentiers battus, hélas ... | |
28 octobre 2013 20h05
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R.WOLF |
Faire la lèche pour quelques miettes, ça va un temps ; on des pas des putes quand même. De toutes façons quand les miettes ne suffisent plus, tu te casses et merde aux pourvoyeurs. Je m' identifie beaucoup avec l' Allemande qui parle dans le film et qui malgré la crise (en Grèce) n' a pas envie de retourner dans son pays d' origine ; même si à contrario il s' agit d' une destination d' exil (ainsi que la France) pour de nombreux Grecs. Le film est intéressant parce qu' il illustre assez bien une suite concrète de ce qu' auraient pu devenir les Indignés. | |
28 octobre 2013 20h07
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Emma |
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28 octobre 2013 20h24
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Segel |
Eric Hazan parle justement des indignés. Même s'il confirme qu'ils n'ont nullement menacé l'ordre établi, il souligne le fait que ce mouvement a amené des gens à se poser des questions, qui sont des gens qui habituellement ne se posaient pas ce genre de questions. Il suffira d'une masse critique, et le moindre évènement pourra servir de déclencheur. Sa vision d'une révolution version 2013 est très intéressante. Il évoque l'écroulement non-violent de la RDA. | |
28 octobre 2013 20h49
modifiée 28 octobre 2013 20h50 |
R.WOLF |
Le film est consacré en bonne partie au quartier d' Athènes nommé Exarcheia et aux expériences d' autogestion y ayant lieu. C' est un peu moins loin que chez le commandant Marcos et m' est avis qu' ils vont attirer pas mal de curieux de l' Europe entière. En tout cas ça a l' air un peu plus bandant que les programmes proposés par Bruxelles et ses sbires constipés (Van Rompuy, Ashton (femme politique la mieux payés du monde ou en deuxième position ce pour l' ouvrir une fois par an, le sinistre Barroso et les autres bien connus dont plus même besoin de rappeler les noms. So, I suggest. Oui, l' écroulement de l' ex-RDA, c' est devenu connu que c' est à quoi on pense quand on pense à l' "Europe" aujourd' hui et son cher modèle économique ; une fois en France, venant de l' étranger, on se rend compte que cette Europe personne n' en a rien à fiche. Bien sur il reste la redoutable daube TF1 et la fachote de service Lepen. Bref, ... | |
28 octobre 2013 20h58
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Segel |
Je m'intéressait à Exarcheia déjà en 2008, lorsque les flics avaient tué un ado de 15 ans. Avant même qu'on parle de crise, les choses étaient déjà en germe là-bas. | |
28 octobre 2013 21h24
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R.WOLF |
Même si le film a des côtés un peu trop militant (bon, je me comprends), on ne peut pas s' empêcher d' être ému par le générique de fin. Un beau pied de nez à TINA en tout cas, un film qui redonne espoir. Film tourné par souscriptions uniquement. | |
29 octobre 2013 14h23
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R.WOLF |
Nous sommes tenus de respecter nos engagements dans la mesure où n' interviennent pas des circonstances imprévues, et dans la mesure où l' élément de réciprocité qu' ils comportent n' a pas été rompu. Hannah Arendt in Du mensonge à la violence / La désobéissance civile, p 94 | |
29 octobre 2013 14h41
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Segel |
J'ai visionné le lien "Comment osent-ils". Intéressant ce qui se passe en Allemagne, mais bon je connais bien déjà, car je bosse avec eux. Après, j'ai regardé la moitié d'un documentaire sur la montée d'Hitler. Vraiment impressionnant; Vidéo YouTube En mentionnant Arendt, tu es dans le même registre à ce que je vois. Et l'article sur Kamel sinon, qu'en penses tu ? | |
29 octobre 2013 15h27
modifiée 29 octobre 2013 15h33 |
R.WOLF |
Je ne sais pas comment je suis arrivé à lire Arendt, sans doute son nom s' est trouvé un jour dans un article de Libé ou du Monde, puis je me suis procuré deux de ses livres, puis trois, puis quatre. Elle était lucide. L' article en question, bien, c' est pratiquement le même parcours que le mien, sauf que moi j' étais tout seul(ou à peu près, avec internet on l' est vite moins). Un jour on se rend compte de quelque chose, on lit un article, puis de mots clefs en mots clefs, on arrive à des noms comme effectivement Chomsky, Zinn (dont je devrais me payer le bouquin), les autres, tout les autres. Et puis on avance, selon ses moyens, parce qu' il n' y a rien d' autre à faire dans la vie, qu' avancer ou se désespérer. C' est souvent gratifiant aussi, on se rend compte que d' autres sont là qui pensent comme nous et essaient de changer les choses plutôt que les subir sans broncher. Ceci dit c' est vrai, comme dit dans l' article, souvent il faut s' y reprendre à deux fois pour comprendre une phrase, l' idée d' un article, trouver la signification des mots ; ce n' est pas simple. Mais après s' installe un contentement, ce qui fait qu' on poursuit. | |
29 octobre 2013 15h30
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Segel |
Je trouve ça extrêmement positif et encourageant pour ma part. Et comparé à l'avenir qu'on nous promettait il y'a quelques années seulement, je trouve que les perspectives sont nettement plus ouvertes. | |
29 octobre 2013 15h44
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R.WOLF |
_1 Boycotter du moins trier les informations provenant de la plupart des médias ; elles encouragent au pessimisme et à l' abattement. _2 L' histoire ne se répète que si on y consent . _3 Cette info en consultant la fiche Wiki sur le film que tu proposes, trop drôle, quand on sait combien l' enfance d' Hitler (enfant battu), mais aussi celle de ses contemporains (obéissance absolue au père) fut déterminante dans le basculement de tout un peuple, mis à par les conditions historiques. L' autre info, n' est pas pas mal non plus (concern. les US); Coupes et censure par TF1[modifier | modifier le code] La version française TF1 vidéo est censurée de 50 minutes 1 qui passe de 185 minutes à 135 minutes. La chaîne a pris la décision de couper les passages où Adolf Hitler est battu par son père et une bonne partie de sa vie en tant que soldat en 14-18, ainsi que les scènes où il prononce des discours antisémites. Cette censure a d’ailleurs provoqué beaucoup de polémiques. Polémiques[modifier | modifier le code] En 2003, un des producteurs, Ed Gernon, a été licencié pour avoir comparé, au cours d’un entretien, les conditions de l'acceptation du nazisme avec la situation politique aux États-Unis2. http://fr.wikipedia.org/wiki... | |
29 octobre 2013 15h50
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Segel |
C'est donc la version censurée que j'ai commencé à regarder. Je vais essayer de me procurer l'autre. Elle est là : Vidéo YouTube | |
29 octobre 2013 17h37
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R.WOLF |
Je suis en train de regarder un film d' une certaine réalité allemande qui a eut lieu quarante plus tard (Christiane F, prostituée droguée) . Si l' Allemagne t' intéresse, regarde les films de Fassbinder ; ses films parlent de la reconstruction allemande et des réalités sociales ayant eu cours ensuite. Tes collègues d' Outre Rhin connaissent normalement. Ton film m' intéresse, mais la tête d' Hitler m' a toujours fait peur ; j' y vois ce que les autres ne voient pas, la maladie mentale, et ça m' effraie plus que tout le reste (si possible). | |
29 octobre 2013 17h44
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Segel |
Il est joué par Robert Carlyle, dont le visage n'a pas grand chose à voir avec Hitler : Mais dans le film, il joue vraiment très bien un coté "psychopathe" qui me semble vraissemblable. | |
29 octobre 2013 17h45
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Segel |
'Christiane F' je me souviens quand le bouquin était sorti, du bruit que ça avait fait. J'étais un peu jeune pour comprendre le sujet. | |
29 octobre 2013 18h02
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Pépé le Moko |
On en parlait il y a peu : http://www.lemonde.fr/le-mag... | |
29 octobre 2013 18h12
modifiée 29 octobre 2013 18h13 |
R.WOLF |
Vous me pardonnerez la comparaison, mais je considère "la drogue", je mets pas mal de guillemets ces derniers temps, comme les chambres à gaz de l' après guerre (cette comparaison a été faite par un auteur américain. Un point commun ; les rescapés ne reçoivent pas de réponse quand ils en parlent, or "spécialistes" bien sur ou milieux autorisés. A 54 ans, j' ai une centaine de jours clean (j' ai "commencé" dans les années septante, donc au moment où se déroule l' histoire du film (ou livre)), je prends néanmoins encore un somnifère. Je vous ai déjà parlé des drogues légales, ... Sans commentaires. Je lirai ton article tout à l' heure, Pépé. http://www.decitre.fr/livres... |