12 décembre 2014 13h43
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sourire |
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12 décembre 2014 14h54
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Pépé le Moko |
J'aimais bien le laboureur et ses enfants et le renard et les raisins | |||
12 décembre 2014 18h05
modifiée 12 décembre 2014 18h06 |
Lalo Skywalker |
J'adore les fables de Lafontaine.... ma préférée est Les animaux malades de la peste Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom) Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre. Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni Loups ni Renards n'épiaient La douce et l'innocente proie. Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune ; Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux, Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements : Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence L'état de notre conscience. Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. Et quant au Berger l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire. Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance Qu'en un pré de Moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n'était capable D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. | |||
12 décembre 2014 19h05
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lurette |
J'ai toujours trouvé que la cigale était une vraie garce. Par contre, j'aimais beaucoup Le lion et le rat, Le renard et la cigogne, Le savetier et le financier, Le chêne et le roseau. Le corbeau et le renard qui me faisait bien rire. Et plus tard, quand j'ai pu comprendre, Les animaux malades de la peste. Les fables de La Fontaine sont toujours enseignées à l'école, mais je ne sais pas si on les fait apprendre par cœur autant qu'avant. | |||
16 décembre 2014 21h11
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Emma |
J'ai fait un stage pluridisciplinaire la semaine dernière, dont la formatrice était une prof de français (actuellement formatrice et qui a malheureusement lâché les élèves! pour le plus grand bonheur des profs, qu'elle encadre... Bref! ..) Elle nous a montré un petit truc que j'ai trouvé juste étonnant, dans la cigale et la fourmi, avez vous remarqué le rythme des vers: La cigalle ayant chanté (7pieds) tout l'été (3 pieds!!) se trouva fort dépourvu (7pieds) quand la bise fut venu..." (7pieds) Ou, comment La fontaine nous oblige t-il à faire durer l'été!!?? ... |