29 décembre 2014 20h33

gonzo
Mais, quelle est donc ce fou, que je ne saurait voir ?

http://www.lemonde.fr/m-actu...


Comment considérez vous l'autre, celui que vous ne pouvez pas comprendre ni caser dans un modèle connu ?

30 décembre 2014 17h48

Pépé le Moko
"L'autre" est par définition, "celui qui n'est pas moi".
Je ne fais pas de différence entre ceux qui sont "classables ou prévisibles" et ceux qui ne le sont pas.

Je m'adapte, je ne cherche pas à comprendre. Je prends ce qu'on me donne et à moi de me démerder avec ça. Je n'attends rien de "L'autre" car je ne veux rien lui devoir non plus.

deux cas de figure :
1) on communique
2) on ne communique pas

Je chercherai toujours à communiquer mais si je ne suis pas compris ou entendu, je respecterai le désir de "L'autre" de ne pas rentrer dans ce jeu. En revanche, je resterai attentif aux éventuelles tentatives de la part de "L'autre" et je ne fermerai jamais ma porte.

Je n'ai pas douze mille façon de traiter les rapports humains. Dans l'ensemble, je procède toujours de la même façon : Je respecte, écoute et apprends. Ce sont dans les conclusions que s'installent des nuances. Ce sont des conséquences.

Plus je trouve "L'autre" compliqué et plus il m'en apprend sur moi même, sur mes limites, mes peurs et ma perception du monde.

J'aime "L'autre" mais je n'ai pas besoin de lui et c'est plutôt confortable.

Je suis un misanthrope extraverti et ça me convient tout à fait.

PS: si tu as FB, je te mettrai, si tu le souhaites, en relation avec une amie Asperger qui "milite" beaucoup contre les idées reçues et contre l'ignorance qui tourne autour de ce syndrome. C'est très riche d'enseignement.

30 décembre 2014 18h06

Segel
Comment considérez vous l'autre, celui que vous ne pouvez pas comprendre ni caser dans un modèle connu ?

Les Asperger sont-ils donc des handicapés de l'empathie ?

Celle-ci semble pourtant s'éveiller très tôt :
http://www.psychoenfants.fr/...

Nous avons tous une partie de notre cerveau composée de "neurones miroirs" qui nous permettent de ressentir ce que d'autres ressentent.
N'est-ce pas ce sens précis qui manque généralement aux autistes, Asperger ou autre ?

30 décembre 2014 19h46

gonzo
Aucune idée segel.
Je penserai plutôt dans la capacité de l'exprimer ou la comprendre.
Ce qui est différent.

J'éprouve plus de difficultés avec les manipulateurs ( générallement hiérarchie....bizarre comme c'est biarre).
Qui forcément ont besoin d'une case pour vous manipule
Ensuite , ceux qui essayent de forcer la main pour amitié.
C'est ....délicat.

Ceux qui ne supportent pas d'être ignoré.
Surtout chez les femmes...le retour de bâton peut être virulent.

30 décembre 2014 21h57

Lili ...
On n'est pas obligé de comprendre pour être touché.

30 décembre 2014 23h05

Segel
Ce serait donc un problème de communication entre le coeur et le cerveau ?

30 décembre 2014 23h29

Emma
On n'est pas obligé de comprendre pour être touché.

Gonzo, je ne comprends pas tout! Et pourtant il y a quelque chose qui me touche ...

1er janvier 2015 19h25

Pépé le Moko
Voilà... vous avez ici typiquement un exemple du "on ne communique pas"
Pas grave... on fait avec...
du coup, ça explique pourquoi je ne cherche pas à approfondir...
A quoi bon...

Bonne année

1er janvier 2015 19h37

gonzo
information passive, ou active ...tel est la question

1er janvier 2015 21h23

lurette
ben moi, ce que je n'arrive pas à comprendre, en fait, c'est cette nécessité de coller les gens dans des cases définies et étanches.
Et en plus, c'est un fonctionnement que je trouve flippant.
L'autre, c'est forcément pas soi, d'office, mais pour autant ça veut pas dire qu'on y retrouve rien de soi, et encore moins qu'on on a pas à partager et s'enrichir.
J'ai beaucoup plus peur des mimétismes imposés que des différences, bien plus peur des dogmes et règles rigides que d'une expression libérée, c'est viscéral..
L'enfer pour moi, c'est les frontières pré-définies et immuables ; c'est les certitudes et les modèles casés : la pire prison de l'esprit et du coeur.
Jamais la communication sera identique entre deux êtres vivants ; normer cette comm, c'est la corrompre, la vider de son sens, de son intrinsèque définition, qui est la comm, tout simplement, soit lâcher ses barrières et surtout celles artificiellement dictées.
J'ai bien plus peur des cons coincés que des fous.. on est toujours le fou d'un autre, et c'est pas le souci, au contraire, pour peu qu'on l'accepte et le partage.

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