Interventions de yv :

4 473 interventions - pages 1 ... 30 31 32 ... 45

1er septembre 2009 15h41
bon pour les médailles, c'est le 12 à lyon ?
biz yv

1er septembre 2009 14h17
moi pas encore et toi c'est pour bientôt?
biz yv

1er septembre 2009 13h59
par contre ceux qui aurais besoin de transiter par Paris, visiblement les possibilité d'hébergement pour le vendredi 11, ne manque pas. J'ai deux palces chez moi.
biz yv

1er septembre 2009 13h54
le retour à 20h00 c'est le dernier
biz yv

1er septembre 2009 13h36
si tu as le choix pour ta place ? je suis voiture 07 place 24 à cotés de la plus belle fille.
biz yv

1er septembre 2009 10h52
pas question, je me suis acheté un slip neuf, je compte bien frimer avec dans le train
biz yv

31 août 2009 22h52
modifiée
31 août 2009 23h23
merci, djabali, je viens de voir le dernier film d'elia suleiman; le temps qu'il reste, j'ai encore la tête en vadrouille
tu aurais des infos sur un groupe armé, à gaza, "jund ansar allah"
une nouvelle catastrophe serait à craindre à gaza ?
biz yv

31 août 2009 22h42
modifiée
31 août 2009 22h57
salou me revoilu
et bien c'était la Turquie, qu'il fallait dire, évidement c'est pas le coran,

Djabali, j'ai entendu une rumeur comme quoi, un groupe armé dans gaza, qui prône l'affrontement avec le Hamas, qu'ils trouvent trop laïc.
Tu aurais des infos vérifiées à ce sujet ?
biz yv

31 août 2009 22h55
moi je m'y sens en sécurité en confiance, ça relaxe forcément
biz yv

31 août 2009 22h48
tu auras besoin de trouver un soutien pour affronter cette épreuve, n'hésites pas, à chercher, a demander.
bon courage
biz yv

31 août 2009 18h41
bon je vais au cinéma, je vous raconte àprés le film
biz yv

31 août 2009 17h46
bon d'accord
biz yv

31 août 2009 17h45
Pas mal, mais c'est trés compliqué tout ça. Pour faire un bon bizness, 7 nains et une blanche neige suffisent, pas de quoi faire une conférence, en plus à quoi ça sert un tunnel à nains ?
biz yv

31 août 2009 17h24
voilà qui va occupé les médias quelques temps, dommage qu'on ne parle pas plus des environ 600 victimes (décés) par an en france, victimes d'un accident de travail. Mais le monde de la télé est trop nombriliste, aprés tout ces gars ont pris des risques en faisant les marioles devant la caméra, dommage pour eux.
biz yv

31 août 2009 17h15
bon les choses avancent, mais n'oublie pas que tu dois encore t'occuper de toi avant tout, si tu es toi même en pleine dérive, tu ne pourras aider personne.
Reprend ta vie en main, cherche des petits moments de bonheur, change toi les idées, fais un peu de sport... Aller et que ça saute UNE DEUX..UNE DEUX..
L'auberge c'est bien mais ça reste du virtuel.
biz yv

31 août 2009 17h09
Personnellement je suis comblé dans mon boulot, et je suis encore en phase d'apprentissage, un vrai bonheur, je rentre en formation pour six mois.
Faut dire que j'ai beaucoup cherché, pendant longtemps j'ai renié les boulots manuels (sans doute à cause de mon éducation) mais j'ai toujours été très exigeant avec ma "carrière" impossible de faire un boulot qui ne me plait pas, ou plutôt avec des gens avec qui je ne m’entends pas. J'ai trouvé ma place dans le monde du spectacle vivant, je gagne suffisamment bien ma vie pour suçoir (la classe j’ai enfin réussi à le caser) à mes besoins essentiels. De ce coté tout va bien.
biz yv

31 août 2009 13h25
j'ai un rdv, faut que je parte
un dernier conseil sandrine
ne te laisse pas débordée par les événements, tu dois réagir, dans l'action on voit plus clairement les objectifs désirés. Reprend la main, sinon toute cette histoire va t'échapper.
rien de pire que de subir, trouves les forces, réagis
courage, je reviens aux nouvelles ce soir
grosbiz yv

31 août 2009 13h21
ouais le petit jésus il a tout partagé,
biz yv

31 août 2009 13h18
tu as demandé conseil auprés d'une assoce ?
ne t'inquiéte pas, tu pourras toujours lui éviter la taule, une plainte ça se retire, les prisons sont archi pleines, les juges rechigneent à enfermer pour un oui ou pour un non.
garde la tête froide et pense aux priorités de sécurité et d'avenir pour tes enfants et pour toi.
demande conseil, à quelqu'un qui a déjà vécu ça, ya rien de mieux pour aborder la chose avec sérennité
biz yv

31 août 2009 13h11
biz yv
si tu préfére je peux commencer

31 août 2009 13h08
les pates de poussin à l'écrasé, c'est ma spécialité
biz yv

31 août 2009 13h03
modifiée
31 août 2009 13h07
ça viendra coquelicot, mais tu dois encore passer la tempéte et te mettre à l'abri, toi et tes petits, pour éviter la prochaine.
Pour la confrontation ne te fais pas de bile, ils cherchent à gagner du temps, visiblement si ton ex devais aller au trou il y serait déjà.
il est en garde à vue ?
biz yv

31 août 2009 13h06
salut gonzo
biz yv

31 août 2009 13h05
tu connais le proverbe espagnol
"les enfants, quand ils sont petit on les mangerait et quand il ont grandis on regrette de ne pas l'avoir fait"
mais de temps en temps je ne peux pas m'empécher de mordre la petite, le grand il est assez fort pour me mettre sur la gueule, je prend plus le risque
biz yv

31 août 2009 12h58
t'as pas vu mon album ? vaches auvergnates, et spectacles déjantés, c'était super d'ailleurs faut que je rajoute des légendes, pour dame miette
biz yv

31 août 2009 12h56
superbes, tes petits, coquelicot. 9a c'est une chance. Embrasses les de ma part
biz yv

31 août 2009 12h24
non, Martine, c'est pas mon registre, la séduction, je préfère la déconnite, ça efface les rides des couilles
biz yv

31 août 2009 12h19
bravo RED, je vois que nous avons les même références,
biz yv

31 août 2009 12h10
Aie les prédateurs sont de retour, ça va saigner, planquez les gosses
Alors Frau, le festin estival fut à la hauteur de ton appétit ?
Biz yv

30 août 2009 22h33
tu confond avec PAG, qui a repris la place du chef, l'aubergiste est mort vive l'aubergiste
biz yv

30 août 2009 22h31
fais gaffe Miette, j'suis un vieux susceptible, et je reconnais qu'en ce moment, je lis plus que je ne participe. je n'ai pas beaucoup de temps à m'accorder pour l'instant
bonne nuit
biz yv

30 août 2009 22h18
t'inquiéte Dame miette, c'est des expériences que l'aubergiste a fait avant de se faire virer
biz yv

30 août 2009 22h17
yes bien vu RED
biz yv

30 août 2009 21h03
j'ai enfin trouvé
fenouil ou couil
biz yv

30 août 2009 21h01
on est tous devenus psychopathe ici, depuis on évite cette piéce, mais vous y seraez tranquille pour papoter
biz yv

30 août 2009 20h59
on va quand même être bien triste
bonne route
biz yv

30 août 2009 18h54
ouais mais fais pas comme eux, on tient à toi..
biz yv

30 août 2009 18h46
modifiée
30 août 2009 18h48
biz roukmoute, bonne route
à bientôt, dés que j'ai des nouvelles de mon pôte de Guéret, je t'envoie un mot
Vidéo YouTube
yv

29 août 2009 21h35
putain tu fréquentes du beau monde Martine, faut t'appeler Madame ?
biz yv

29 août 2009 21h14
c'est pas une excuse djabali
biz yv

29 août 2009 21h12
il est 21h11 et tout le monde s'en fout
bon je vais faire un mario kart avec mon fils, et si j'ai un grave accident, ce seras de votre faute
biz yv

29 août 2009 20h56
il regarde fort boyard ? ma fille aussi, je vois qu'il est exigent sur les programmes
biz yv

29 août 2009 20h50
coucou, il fait quoi l'ours ?
biz yv

29 août 2009 20h37
yes la bande d'ivry est de retour
biz yv

29 août 2009 20h08
demandes conseil auprés de ni pute ni soumises, n'ai pas peur, c'est normal que tu 'l'aime,
biz yv

29 août 2009 20h04
bonne idée je suis nul en jeux, mais j'aime bien
biz yv

29 août 2009 19h50
modifiée
29 août 2009 19h56
t'es sur ?
et ça c'est quoi?

biz yv

29 août 2009 19h51
bo goss et sportif, un bon partis
biz yv

29 août 2009 19h44
modifiée
29 août 2009 19h46
facile de la reconnaitre c'est la plus conne, m'enfin martine
biz yv
ps j'ai aussi des photos de RED

29 août 2009 19h43
ouais sont trop bizarres ces gens des montagnes
biz yv

29 août 2009 19h41
elle aussi je l'ai vu à aurillac, au deuxiéme plan, avec ses copines du gouvernement

biz yv

29 août 2009 19h39
t'as bien la truite de choux bert
biz yv

29 août 2009 19h38
c'était à aurillac, pour fuir la police il c'est déguiser en aérobiker, pas mal foutus le charles non ?
biz yv

29 août 2009 19h36
mmh j'ai faim, nous c'est ratatatouille et truites aquatiques
biz yv

29 août 2009 19h35
nan c'est pas mon fiston, c'est charles
biz yv

29 août 2009 19h19
moi aussi j'ai ramené une photo,
10 points si vous y reconnaissez une cygale
biz yv

29 août 2009 19h14
d'accord c'est pas mal le nonmbre d'or, mais ce qui est trop parfait, est'il vraiment beau ?
biz yv

29 août 2009 18h29
merci pour ces détails sur yogi
biz yv

29 août 2009 18h27
mais c'est la déprime qui l'éloigne de l'auberge ou il rentre à l'hosto ?
biz yv

29 août 2009 18h22
Désolé de faire le rabat joie, mais le ton de la dernière intervention de yogi, m'inquiète, je lui ai écrit une lettre qu'il n'a pas encore lu, quelqu'un sait quelque chose ?
biz yv

29 août 2009 18h18
moi je préfére les tomates et le reste
biz yv

29 août 2009 18h17
ouais faudrais penser à partager
biz yv

29 août 2009 18h14
comme disait l'autre
" l'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve, ça le fatigue"
biz yv

29 août 2009 18h11
c'est tout un art
biz yv

29 août 2009 18h10
Ben roukmout, c'est déjà commencé le substitut de gamins, ya quelques années, ils avaient sortis un truc électronique, qui réagissait comme un bébé, ça te réveille la nuit, pour le biberon ou les couches, si tu t'en occupe pas bien au bout de quelque temps, il meurt. Ma fille en a eu un, il est mort la première nuit, noyé dans les chiottes, j'ai craqué..Pour l'instant ce n'ai qu'un jeu pour enfants, mais ça m'étonnerais pas qu'on voit un jour l'équivalent pour adultes
biz yv

29 août 2009 17h59
Non on ne pas forcer à se soigner, mais l'entourage a son rôle à jouer. A montrer sa détermination à ne pas accepter cette situation (rapport violents dans le cas de coquelicot), préciser que cette situation dépend de ses actes, qu'il ne pourra voire ces enfants, quand elle aura des gages de sécurité, lui rappeler souvent que chacun de ses actes auront des conséquences, en favorable ou le contraire. Lui fermer les portes à tout jamais, cela voudrais dire qu'il risque d'être livrer à lui même et qu'il n'y a plus d'espoir, dans ce cas il risque de disjoncter, et de ne pas trouver la force de chercher d'où viens son désespoir. Il a gâché ses chances avec coquelicot, peut-être qu'un jour il pourra se reconstruire et jouer son rôle de père.
Mais pour l’instant il est plus urgent que coquelicot, s’occupe d’elle et qu’elle arrive à apaiser la petite, qui doit ressentir la tension.
biz yv

29 août 2009 17h47
ou alors faudrait pouvoir faire des heures sup de flemme, ça paie mieux
biz yv

29 août 2009 17h25
c'est quoi les pouces en bas ?
tu devrais regarder Wallace et Gromit, ça c'est de la haute technologie
biz yv

29 août 2009 17h19
je t'envoie le petit nicolas? il vas te remettre sur pied.
biz yv

29 août 2009 16h16
c'est la maladie, qui t'éloigne de nous, ou le choc dont tu ne t'ai pas encore remis ?
biz yv

29 août 2009 15h48
merci djabali, on s'y croirais.
et roukmoute, des nouvelles du camion et de tes recherches de maisons ?
biz yv

29 août 2009 15h42
nous sommes avec toi
biz courage
yv

29 août 2009 14h37
il ne faut évidement pas compter sur une aide "efficace" des structures gouvernementales (surtout en ce moment) par contre les associations de femmes battues, se développent. Tu devrais les contacter, c'est toujours bon d'avoir des conseils de personnes qui ont subi la même épreuve (qui est malheureusement courante) et qui a trouvé des solutions. "ni putes ni soumises" est la plus connue, il en existe certainement prés de chez toi, n'hésites surtout pas, ils sont bien plus au jus, que n'importe qui d'autre.
biz yv

28 août 2009 22h23
c'est d'éteindre la bête.
à demain
biz yv

28 août 2009 22h04
les débuts de la robotique ?

biz yv

28 août 2009 20h19
j'ai pas réussi à en mettre deux, c'est scandaleux, je demande à voir la direction. ya du laissé aller dans cette auberge.
biz yv

28 août 2009 20h12
Coquelicot, n'est évidement pas responsable du comportement violent de son ex. et elle ne doit absolument pas se sentir coupable, il est bien clair que c’est elle la victime.
Dans le meilleur des cas, il va prendre un an. Si il est malin au bout de 8 9 mois il sera dehors. Rien ne dit que son séjour lui seras profitable (parfois ça arrive, pour les courtes peines), sinon tout est recommencer. Je n'oublie jamais que certaines sociétés (ou plutôt tribus) fonctionnent sans prisons, asiles de fous ou de vieux, quand un lien c'est créé, tu as certaines responsabilités qu'il vaut mieux parfois ne pas déléguer.
Ce n'est pas le cas de coquelicot, je me rends bien compte que sans l'intervention des flics et ne s'en sortirait pas, et que la sécurité de sa famille et d'elle même est primordiale. Mais dans ces cas là il ne faut pas fonctionner avec l'émotionnel, il faut envisager toutes les solutions qui s'offre à toi, en pensant à l'après
Biz yv.
biz yv

28 août 2009 19h54
moi aussi j'arrive
biz à tous
yv

27 août 2009 18h57
J’ai bien compris la gravité et l'urgence de la situation, PAG, et ne condamne de toutes mes forces toutes agressions conjugales. Ce que je m'efforce de jamais oublier, c'est que les enfants vont grandir, que elle va devoir répondre à leurs questions plus tard. tout n'est pas blanc ou noir. Je ne le connais pas, mais je ne peu pas croire qu'on puisse vivre plusieurs années, et faire deux enfants avec une ordure. Son geste est horrible, et seule coquelicot pourrait un jour lui pardonner.
Il est évidement essentiel de vivre avec le sentiment de sécurité, mais il y a des solutions autres que la prison, qui n'est que provisoire, alors qu'il faut trouver des solutions définitives, pour qu'elle puisse tourner la page, et vivre le bonheur qu'elle mérite.
Ce genre d’expériences laisse des traces dans psychologiques, il faut penser à l’avenir, à ménager sa conscience. Ne pas laisser la peur ou la colère ou les deux, prendre les décisions importantes.
biz yv

27 août 2009 18h38
Dans l'immédiat, je te conseillerai d'investir (une quarantaine d'euros) dans une arme d'auto défense, appelée "ange gardien", pour tes déplacements, elle délivre une décharge électrique à ultra haute tension. Pour reprendre confiance en toi, trouve-toi une doublure et mime plusieurs fois une agression, et le geste d'autodéfense. C’est un bon exercice pour évacuer la peur (qu'il ne faut jamais laisser installée), puis l'adoption d'un gros chien type terre neuve (super sympa avec les gosses), suivre des séances de dressage, pour la protection en cas d'agression (pour le chien et le dressage il faut prévoir un budget de plusieurs centaines d'euros). Un nouveaux venus dans la famille pourrais faire du bien aux enfants, une façon de détourner l’attention le temps que tout se tasse et que tu puisses trouver les mots qu’il faut pour que les enfants ne fantasmes pas sur cette histoire.
Biz yv

27 août 2009 13h27
juste un petit biz en passant
yv

27 août 2009 13h26
pour la pac, voilà un autre article
AGRICULTURE •
La PAC, un jackpot pour les industriels

Etonnant mais vrai : les plus gros bénéficiaires de la politique agricole commune sont aujourd’hui les géants de l’agroalimentaire. Ou même les entreprises de BTP !

01.08.2009 | Doreen Carvajal, Stephen Castle | The New York Times

Imprimer Caractère
Recommander Commenter 0
Envoyer
Votre message Partager
Delicious Digg Facebook Blogmarks Scoopeo Wikio N° 978-979-980

Sur le web
* Les sites nationaux sont accessibles par le portail : ec.europa.euFiches pays
Espagne
Etats-Unis
Royaume-Uni
Union européenne
Revenu agricole

Après deux années fastes, le revenu moyen des agriculteurs français a chuté de 20 % en 2008, du fait essentiellement du renchérissement des engrais (+ 38 %) et de l’énergie (+ 20 %). Selon l’INSEE, la quasi-totalité des filières sont touchées. Le revenu des viticulteurs baisse de 35 % pour les vins de table et de 22 % pour les appellations, celui des exploitations spécialisées dans les céréales, le colza ou le tournesol recule de 30 %, et celui des éleveurs de bovins, de 24 %. L’arboriculture décroche de 27 %, les maraîchers et horticulteurs, de 15 %. Les éleveurs de volailles et de porcs progressent légèrement (+ 2 %). Seuls les producteurs de lait s’en sortent bien (+ 21 %), mais eu égard à la dégringolade des prix observée depuis plusieurs mois, cette embellie aura été de courte durée.

Arids Roma est une dynamique entreprise de BTP catalane qui construit des routes et produit des montagnes de gravier. Pourtant, en 2008, elle a perçu 1,59 million d’euros en subventions agricoles de l’Union européenne. Le programme communautaire d’aide à l’agriculture est le plus généreux du monde : l’an dernier, il a distribué plus de 50 milliards d’euros – et pas seulement aux paysans. C’est au titre de sa contribution au développement rural qu’Arids profite de ses largesses. De l’argent bien dépensé, si l’on en croit le gouvernement régional de la Catalogne, qui a demandé ces fonds à l’Europe avant de les transférer à la firme. “Les routes goudronnées qui relient les villages facilitent la mobilité des tracteurs”, justifie Georgina Pol Borràs, porte-parole du gouvernement régional. Cette année, pour la première fois, chacun des ­vingt-sept Etats membres de l’UE était tenu de divulguer sur Internet* le nom de tous les bénéficiaires de ces aides en 2008, l’Allemagne étant le seul à ne pas s’être exécuté entièrement fin avril. [La Bavière, qui refusait de publier cette liste au nom de la protection de la vie privée, a finalement annoncé qu’elle obtempérerait en août. Bruxelles avait ouvert contre l’Allemagne une procédure d’infraction qui risquait de se solder par une amende.] L’analyse par The New York Times et l’Inter­national Herald Tribune des données diffusées par les principaux pays permet de se faire une idée précise des bénéficiaires. Elle montre aussi à quel point le programme a évolué au fil du temps, bien au-delà des objectifs initiaux qui étaient d’accroître la production alimentaire et d’aider les agriculteurs à faire face aux fluctuations du marché, pour mettre davantage l’accent sur le développement rural. Cette évolution s’est accompagnée d’une décentralisation du système, les Etats disposant d’une plus grande marge de manœuvre pour attribuer les subventions. Si les propriétaires fonciers et les agriculteurs se taillent toujours la part du lion, avec 37,5 milliards d’euros au total, plusieurs centaines de millions sont allés à des particuliers et à des entreprises qui n’ont pas grand-chose, voire rien à voir avec l’agriculture stricto sensu. Les grands gagnants sont des multinationales comme les conglomérats de l’agroalimentaire, les producteurs de sucre et les distillateurs. En France, c’est le groupe Doux, numéro un européen de la volaille, qui a décroché le jackpot avec 62,8 millions d’euros, suivi par une dizaine de sucriers qui ensemble ont engrangé plus de 103 millions d’euros. [Le premier exploitant agricole figurant sur la liste est la bananeraie guadeloupéenne Bois Debout, avec 4,22 millions d’euros]. Les groupes sucriers ne gèrent pas d’exploitations agricoles et Doux laisse à des milliers de sous-traitants le soin d’élever des poulets. Mais ils ont droit aux restitutions agricoles à l’exportation, remboursements destinés à combler l’écart, pour un produit, entre le prix européen et le prix mondial plus bas. C’est ainsi que le confiseur allemand Haribo a encaissé 332 000 euros pour le sucre entrant dans la fabrication de ses oursons gélifiés, ou que la société vénitienne Ligabue, spécialisée dans la fourniture de repas aux transporteurs aériens et aux compagnies de croisières de luxe, a obtenu 148 000 euros pour les sachets de sucre et de lait en poudre qu’elle a “exportés” dans les estomacs des passagers voyageant hors de l’UE.

Ces aides coûtent 110 euros par an à chaque citoyen

Finalement, estiment les responsables européens, ces subventions profitent aux paysans locaux, puisque sans elles, les entreprises auraient acheté ailleurs des produits agricoles moins chers. Mais les remboursements créent d’énormes distorsions dans le commerce international, en tirant les prix mondiaux à la baisse et en court-circuitant les paysans pauvres des pays tiers, qui voient leurs revenus baisser. C’est une autre forme de soutien des prix, vestige d’un système qui encourageait la surproduction alimentaire, et auquel les autorités européennes espèrent mettre fin à l’horizon 2013.

Les fonctionnaires européens assurent pour leur part avoir simplement adapté le modèle initial pour soutenir toutes les formes d’agriculture moderne. “Le développement rural ne se limite pas aux exploitations agricoles, il faut également prendre en compte les projets écologiques et soutenir l’économie rurale”, plaide Michael Mann, porte-parole de la Commission européenne. “Aussi est-il parfaitement justifié de rétribuer des sociétés non agricoles pour un projet générateur d’emplois et de prospérité en zones rurales.”

Les subventions agricoles représentent un outil économique controversé, une vache sacrée pour la classe politique aux Etats-Unis et en Europe. Bruxelles y consacre 53 milliards d’euros par an, soit plus de la moitié de son budget annuel et quatre fois plus que l’aide totale accordée par Washington aux agriculteurs américains. Elles coûtent à chacun de ses citoyens environ 110 euros par an, selon les calculs de Bruxelles. L’enveloppe est alimentée par les droits de douane, la TVA et une contribution fournie par chaque Etat membre en fonction de sa richesse. “Les ménages paient deux fois pour leur alimentation”, résume Stefan Tangermann, économiste [de l’OCDE] spécialisé dans l’agriculture. “Ils paient d’abord plus cher dans les magasins, puis ils sont soumis à des taxes qui financent les subventions.” L’Europe renonce peu à peu aux mesures de soutien mises en place dans les années 1960, lorsqu’il fallait ac­croître l’offre alimentaire et aider des régions agricoles qui se relevaient à peine des ravages de la Seconde Guerre mondiale. De réforme en réforme, elle a cessé de lier les subventions à la production, une pratique qui avait engendré des montagnes d’excédents dans les années 1980. Désormais, c’est la surface cultivée qui est prise en compte, et non plus le volume des récoltes.

Par ailleurs, une part plus importante des fonds est destinée à un plan de développement rural qui a distribué 8,5 milliards d’euros en 2008, en fonction des axes de développement fixés par les directives européennes : agriculture biologique, agrotourisme, infrastructures, énergies renouvelables et activités rurales. Dans ce cadre, les gouvernements nationaux sont pratiquement libres de choisir les bénéficiaires des aides. C’est ainsi qu’un producteur de gravier comme Arids a pu prétendre à des subventions, ou que le fournisseur espagnol d’électricité Endesa a touché 466 000 euros pour l’instal­lation de lignes électriques. Aussi critiquée soit-elle par des économistes et des dirigeants politiques, cette prodigalité a aussi ses défenseurs. David Blandford, professeur d’économie agricole à l’université d’Etat de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, loue la sagesse de la Politique agricole commune, y compris lorsqu’elle subventionne la construction de routes. “L’essentiel, souligne-t-il, c’est de soutenir l’économie. Dans nombre de zones rurales, l’avenir de l’agriculture et la situation des paysans dépendent en réalité de l’économie dans son ensemble.”

Si aujourd’hui, la plus grosse part du gâteau va toujours aux paiements directs pour les terres agricoles, cette catégorie de subventions fait elle aussi l’objet de controverses. Du moment que la terre est entrenue dans le respect des normes environnementales, elle ouvre droit à une subvention, même si elle n’est pas exploitée. Il suffit d’en être propriétaire. Plus on est riche, plus les aides sont donc conséquentes. Ainsi la reine d’Angleterre a-t-elle perçu 473 500 livres sterling [550 000 euros] pour son domaine de Sandringham, propriété de plus de 8 000 hectares qui appartient à la famille royale depuis 1862. Le prince Albert II de Monaco a quant à lui reçu 507 972 euros pour ses champs de blé en France. A titre de comparaison, un petit paysan roumain a touché 400 euros en moyenne.

Les multinationales, qui peuvent récupérer de l’argent dans tous les pays où elles sont implantées, tirent également fort bien leur épingle du jeu. Par exemple, le géant américain de l’agroalimentaire Cargill, dont le chiffre d’affaires a atteint 120 milliards d’euros en 2008, a collecté au moins 10,5 millions d’euros dans huit Etats membres de l’UE. Par souci d’équité, certains économistes suggèrent de fixer un seuil au-delà duquel les particuliers comme les entreprises ne seraient plus éligibles aux aides. “Si l’objectif est de fournir un complément de revenu agricole, il faut réserver les subventions aux plus modestes, que ce soit en fonction des revenus ou des bénéfices imposables”, avance Catherine Moreddu, économiste de l’OCDE. “Mais, pour l’heure, on en est loin.”

26 août 2009 21h57
modifiée
26 août 2009 21h58
avec des guirlandes, c'est une idées génial pour cette année
biz yv

26 août 2009 21h27
Pour moi le mépris c'est dépassé, pour l'instant c'est plutôt la désespérance. J’ai enterré (provisoirement,) mes illusions
bizyv

26 août 2009 20h24
je ne juge personne rouk, mais la fuite ne règle rien, ni la prison d'ailleurs. L’angoisse d'être retrouvée lui gâcheras la vie.je suis d'accord avec toi que la sécurité est primordiale, mais on ne peut pas balayer comme ça plusieurs années de vies commune et la naissance de deux enfants, qui voudrons connaitre leur père, comprendre leur histoire, car ils se sentiront coupable de l'échec du couple, il faut préserver à tout prix l'image du père, qui du reste semble très mal dans sa peau. La solution durable du problème passe par le changement de comportement du père, il faut tenter cette voie, les méthodes pour contrôler les délinquants sexuels, me paraisse adaptés à ce cas. Contrôle judiciaire avec bracelet, avec injonction de se soigner et peut être prendre un chien pour se sentir protégé, en attendant que la tension retombe.
Biz yv

26 août 2009 19h46
il prend les français pour ce qu'ils sont, mes couilles dans l'étau, que sa cote de popularité va remonter, malgrés les hausses du gaz de l'edf et autres surprises de la rentrée
biz yv

26 août 2009 18h16
modifiée
26 août 2009 18h17
rien ne change, mais ils désignent les responsables, les français se contentent de peu
biz yv

26 août 2009 17h37
je ne suis pas (encore) d'accord avec rouk, je pense qu'il faut avant tout tenté de régler le probléme du pére, si tu disparait, que vas tu inventé comme mensonge aux enfants ? et puis cela ne réglera pas l'angoisse qu'il te retrouve. non je pense qu'il faut régler ça une bonne fois pour toute (même si c'est long et difficile) la fuite pose trop de problémes, par contre un déménagement, histoire de tourner la page. il est important que les enfants puissent avoir un contact avec leur pére, quand il iras mieux...ou seulement savoir qu'il existe. il devrais y avoir des solutions, pour que vous puissiez reconstruire votre vie de famille, en toute sécurité
biz yv

26 août 2009 17h29
voilà un autre héritage de l'époque coloniale, et quand je pense à sarko qui avait dit à ce propos "faudrais peut-être avoir honte d'être français?" et bien j'ai honte pour lui et tous ceux qui ne mesurent pas l'horreur qui a été semé
Sainte-Livrade-sur-Mékong

Un camp de “rapatriés” d’Indochine s’étiole peu à peu au cœur du Lot-et-Garonne. Les quelques “grands-mères de Saigon” qui y vivent encore perpétuent la mémoire douloureuse de leur relégation.

20.08.2009 | Tommaso Basevi | Diario

Imprimer Caractère
Recommander Commenter 0
Envoyer
Votre message Partager
Delicious Digg Facebook Blogmarks Scoopeo Wikio N° 981

Fiches pays
Cambodge
France
Laos
Vietnam
Contexte

Le Centre d’accueil des Français d’Indochine (CAFI) de Sainte-Livrade a été créé après la défaite de Diên Biên Phu, en 1954. Ce camp composé de 26 baraquements militaires préfabriqués a accueilli à partir de 1956 un total de 1 160 personnes, parmi lesquelles un grand nombre d’enfants (60 % du total). Ces “logements” ne comportaient ni salle de bains, ni eau chaude, ni WC et le règlement intérieur interdisait de sortir du camp sans autorisation administrative.

Elles s’en vont l’une après l’autre. Comme de petites lucioles attrapées par la poussière du temps, elles s’éteignent dans leurs maisonnettes entourées de jardins bonsaïs, emportant avec elles une histoire demeurée secrète et laissant une ultime trace lumineuse sur le seuil. Comme par enchantement, la vieillesse a balayé la peur. Aujourd’hui, les dernières “grands-mères d’Indochine” de France ont enfin envie de faire connaître ce qu’a été leur vie. Mais l’endroit où elles ont vécu pendant plus de cinquante ans, le camp d’accueil pour les rapatriés de la guerre d’Indochine, près de Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, est maintenant presque vide. La plupart des “ré­sidents” se sont dispersés aux quatre coins de la France.

Pendant un demi-siècle, elles ont gardé pour elles leurs rancœurs et aujourd’hui elles disent enfin leur sentiment de s’être fait voler leur vie. Dans l’illusion d’éphémères amours coloniales, veuves ou épouses abandonnées et trahies par des militaires ayant une double vie, elles avaient été précipitamment embarquées avec leurs enfants après la “débâcle” française en Indochine, puis envoyées loin des regards indiscrets, dans une région oubliée de tous, parquées dans un camp contrôlé par d’anciens fonctionnaires de police, entouré de barbelés. Joséphine Le Crenn est une petite silhouette fragile, recroquevillée sur son divan. Mais sa voix est limpide, comme ses pensées. Elle se lève en s’aidant de deux cannes et regarde en arrière. “Le premier jour, quand on nous a amenées ici, au Petit Saigon, j’ai voulu mourir. Mon fils, qui avait 4 ans, ne voulait pas descendre du car et m’a demandé : ‘Maman, c’est ça la France ? — Oui, mon fils, c’est ça la France’, lui ai-je répondu. Il faisait froid, l’herbe était haute entre les baraques. On nous a donné une écuelle et deux couverts, et on nous a laissés comme ça.”

Couvre-feu à 22 heures et paternalisme au quotidien

Joséphine a 98 ans. Elle est née dans la région de Hanoi et parle un français parfait. Elle l’a appris à l’école des colonisateurs. Ses yeux, qui ne sont plus maintenant que deux minces fentes, me scrutent intensément. Pourquoi cette attention soudaine après des décennies d’indifférence ? “Nous avons été invisibles, des ‘choses’ qu’on a exploitées, des naïves qu’on abusait. On nous décrivait Hô Chi Minh comme un monstre et nous, nous avions peur de lui. Maintenant, savez-vous ce que j’en pense ? Je le respecte. Il a redonné sa dignité à un peuple réduit à la misère.” Les longues heures de solitude passées dans le camp, qui n’est plus peuplé aujourd’hui que de souvenirs, l’ont aidée à penser, à renouer les fils de son existence. Tout devient plus clair et se teinte d’amertume, de regrets pleins de dignité. “Aujourd’hui, il est trop tard et c’est vraiment dommage. C’est aussi notre faute. Nous n’avions pas le courage de nous rebeller, nous avions peur qu’on nous enlève nos enfants, qu’on les place dans des orphelinats. Et puis il n’est pas facile de raisonner lorsqu’on passe toutes ses journées courbées dans les champs à ramasser des haricots et des tomates payées au cageot, le dos brisé quand on rentre à la maison, avec quatre enfants à nourrir.”

On me raconte la bataille épique de Diên Biên Phu, qui scella dans le sang la fin de l’aventure coloniale française en Extrême-Orient, et la fuite éperdue devant l’avancée du Vietminh ; les tribulations du voyage transocéanique, les baptêmes forcés, le débarquement à Marseille et les autocars qui, en 1954, déversaient les jeunes femmes et leurs enfants dans les campagnes désolées du Lot-et-Garonne. On me montre la pagode et le terrain de football, aujourd’hui à l’abandon, aux grillages arrachés, où dans les années 1960 et 1970 leurs fils disputaient des matchs contre les équipes des villages voisins. Les images et les souvenirs défilent et, aujourd’hui, après tant de souffrances, l’Histoire prend des airs de farce amère. L’autorité exercée par les Français “de souche” qui leur faisaient si peur apparaît aujourd’hui pour ce qu’elle était : l’imbécile coup de patte du “tigre de papier” vaincu sur le champ de bataille et incapable de renoncer à ses prérogatives racistes. On évoque le visage dur et fermé du directeur du camp, le sévère M. Bouchet, sélectionné en raison de son long “apprentissage” au Tonkin. Avec ses méthodes autoritaires et paternalistes – et pour le compte du ministère de la Défense –, Bouchet administrait la vie de plus d’un millier de personnes parquées à partir de 1956 dans ce coin de France isolé au milieu des champs.

“Je ne pourrai jamais oublier le regard plein de terreur qu’avait ma mère quand elle était convoquée au bureau de l’administration”, raconte Mathieu Samel, qui a passé son enfance dans ce camp et est aujourd’hui réalisateur de télévision. “Quand nous étions enfants, le couvre-feu était sonné à 22 heures. La seule fois où nos parents, qui pendant des années avaient baissé la tête, décidèrent de former une association, le préfet envoya une garnison de gardes mobiles qui restèrent pendant des années à surveiller l’entrée du camp. Ceux qui ne rentraient pas chez eux à temps étaient forcés de rester dehors pendant toute la nuit. Les signes extérieurs de richesse n’étaient pas admis. Pas de voitures, pas même une Mobylette pour aller travailler. Si au cours d’une inspection on en trouvait une en notre possession, on était chassé du camp et on n’avait plus le droit d’y revenir”, explique Jean-Claude Rogliano, qui aujourd’hui, comme Hélène, est revenu habiter au lotissement N et a installé une petite caméra vidéo artisanale à l’entrée, pour protéger son jardin exotique, méticuleusement entretenu.

Les enfants des grands-mères du camp ont aujourd’hui entre 50 et 60 ans et habitent Toulouse, Bordeaux, Paris. Quelques-uns sont revenus, à la suite d’un divorce, d’une séparation ou d’un licenciement, mais la plupart “s’en sont sortis”, ont fondé une famille et ont aujourd’hui un métier respectable. Ils reviennent au camp à la mi-août ou pour la fête du Têt, le nouvel an chinois. Ils viennent avec leurs petits-enfants retrouver les mères et les grands-mères, à qui ils demandent de leur préparer le bun chan, le porc laqué accompagné de nuoc mâm et de feuilles de menthe et de persil vietnamien, qu’elles cultivent en pot et qui égaient les façades. Ils viennent aussi s’approvisionner à l’épicerie de la famille Gontran, qui a des produits introuvables ailleurs. Mais la municipalité, ainsi que diverses commissions ministérielles ont déclaré les baraquements insalubres. Pendant plus d’un demi-siècle, rien n’a été fait pour ses habitants, sinon au nom de l’assimilation forcée et de la négation d’une culture qui n’était pas conforme aux valeurs rigides de la république. “Je me demande ce qui pouvait bien passer par la tête de notre institutrice quand elle nous expliquait au cours d’histoire que nos ancêtres étaient des Gaulois”, ironise Mathieu Samel, le documentariste.

“Nous sommes pour toujours ceux du petit saigon”

Aujourd’hui, le camp semble végéter dans l’attente interminable d’une improbable décision communale de “réhabilitation”. Les lettres recommandées ont dissuadé les efforts des grands-mères, des enfants et des petits-enfants pour sauvegarder ces quelques hectares oubliés auxquels les attache un fort sentiment d’appartenance cimenté par les souffrances. Mais la colère pudique de “ceux du Petit Saigon” survivra aux pelleteuses qui ont déjà commencé à creuser. Le camp n’est pas fait seulement de murs et de baraques. “Au fond de nous, nous ne sommes ni français ni vietnamiens, nous ne sommes même pas eurasiatiques comme d’autres métis. Nous sommes ceux du Petit Saigon, ceux du centre d’accueil. Et nous le resterons toujours, quoi que nous fassions”, me dit un garçon de la troisième génération.

Comment est-il possible, alors, qu’un camp qui était un symbole d’exclusion, dont les habitants étaient stigmatisés, se transforme en un hybride atemporel, au fort pouvoir d’attraction ? Au siècle dernier, Hannah Arendt expliquait à propos des camps réservés aux apatrides des démocraties libérales que ceux-ci constituaient “le seul lieu possible pour qui est sans appartenance”. Peut-être le Petit Saigon est-il cet entre-deux, ce succédané d’une patrie impossible, que les enfants héritiers de l’exode indochinois viennent chercher chaque été. Les hésitations des institutions qui ne se résolvent ni à laisser le camp survivre jusqu’à ce qu’il meure, ni à intervenir pour accélérer sa mort montrent peut-être qu’il s’est réapproprié son destin.

26 août 2009 17h14
par contre tu on ne peux pas vivre dans la peur, il te faut trouver des solutions pour mettre ta famille à l'abri, et la prison n'est qu'une solution provisoire..
courage
biz yv

26 août 2009 17h10
tu ne devrais pas trop te formaliser des menaces, si il avait réellement la volonté de te nuire, il ne l'aurais pas annoncé avant (principe de base en stratégie), il à voulus t'intimidé. il doit être lui même en pleine détresse morale, il doit sentir plus que toi(il te reste les enfants) le vide affectif, qu'il à tenté de comblé un temps avec d'autres. mais rien ne remplace le foyer.
il s'en rend compte et il est furieux que tout lui échappe (c'est mon interprétation, ne le connaissant pas).
tu peux toujours demander une interdiction de séjouner dans le département, il y a d'autres alternatives que la prison, qui risque d'en faire un fauve. il a visiblement besoin d'aide mais, visiblement, il la refuse il nie toute détresse.

26 août 2009 17h02
pour ton ex, tu as bien fait de ne pas "mollir" ta position, il cherche une faille
pour les enfants, je pense qu'effectivement ils ont besoin d'un pédopsychiatre, qui sauras leur dire les mots qu'il faut pour qu'ils dédramatise ce cauchemar et qu'il puissent mieux comprendre la situation.
biz yv

26 août 2009 16h42
je suis plutôt tenté par une expérience "cabane dans les arbres" faut dire que je suis menuisier, mais j'ai aussi le vertige.
votre histoire de wooffing, que je ne connaissai pas, m'a l'air bien tentante
biz yv

26 août 2009 16h39
la parano et la victimisation sont deux choses distinctes, la parano justifie la politique agressive, et la victimisation moralise les actes odieux, comme bonbardé des zones civiles ou envoyer des gamins au "hachoir" avec explosifs
biz yv

26 août 2009 16h28
yes je prépare ça, dommage qu'on ai pas eu le temps de mieux se rencontrer, mais à vrai dire mon pote était plutôt stressé. On rattrape ça le 12
biz yv

26 août 2009 14h16
magnifique, yogi, le plus bel homage, aux victimes (vivantes ou mortes) de cette saloperie barbare...et quand j'entend cette fameuse maxime "se qui ne te tu pas te rend plus fort", je pense à tous ceux que la vie à matyrisée et qui en sont devenus handicapés.
biz yv

26 août 2009 14h08
tiens miette, de quoi bien commencer ta sieste
Vidéo YouTube
biz yv

25 août 2009 22h18
putain c'est génial, jamydefix, ton truc, c'est quoi le truc plein de trous, au bord de mer au sud ?
biz yv

25 août 2009 21h35
à moi de jouer, un bisou à val, un autre à gonzo et le troisiéme à rouk
et une biz à coquelicot, qui ne donne pas souvent de ses nouvelles

25 août 2009 21h32
j'J’avoue que je suis plutôt d’accord avec ta lecture de cet article aurait pu être traité en profondeur. par contre à propos "l'intérêt manifeste de préférer la guerre", j'y vois plutôt une question psychologique. Je vais tâcher d'être clair. pour moi les peuples palestinienset israéliens en particulier et les peuples musulmans et juifs en général, se sont trop longtemps identifié en martyrs de la barbarie occidentale (inquisition, colonialisme et Shoa)et n'ont réussi à obtenir un soutien, une attention extérieure qu'en temps que victimes. je délire peut-être mais je me demande si ils n'ont pas peur d'une paix qu'ils ne connaissent pas, peur de se faire abandonner du monde si plus rien ne justifie les aides internationales. C’est pour moi la seule explication rationnelle que j’ai trouvé à ce refus des deux bords de se sortir de cette mentalité de l’affrontement. Je précise que pour moi il ne fait aucun doute que le gros de la responsabilité de ce jeu macabre, incombe à Israël qui par sa supériorité militaire, reste le maitre du jeu et impose ses règles.