25 septembre 2011 16h10

Segel
Partager la planète, ça signifie quoi pour vous ?


25 septembre 2011 16h32

Tinou70
De quoi vivre dignement pour chacun d'entre nous, sans plus.

25 septembre 2011 19h05

yv
comment et avec qui ? ou sinon je veux bien partager avec Gonzo
Biz yv

25 septembre 2011 20h08

R.WOLF
pour partager il faut d' abord avoir assez pour soi ; ici, il faudra veiller à ce que les biens soient répartis équitablement.
il restera la question de ceux qui ont trop et comment définir ce trop.

25 septembre 2011 20h28

Jean-Pierre ♫
bizyv : Toi - et la Panther ? - vous ne penseriez donc qu'à vous baffrer de pizzas 4 fromages ?

25 septembre 2011 20h30

gonzo
je prend du nord au sud, et je vous laisse un baobab, sa vous va ?

25 septembre 2011 21h37

Segel
Je vous pose cette question, parce que ce week-end, avait lieu à Nanclars (Charente) comme chaque année la fête de l'écologie.

Il y'avait un grand totem, sur lequel étaient accrochés de nombreux écriteaux, où chacun pouvait donner sa réponse à cette question essentielle.

Personnellement, voici ce que j'ai répondu :
Devenir humain / S'élever de notre animalité / Cesser les comportements de prédation, et cesser de les encourager par ignorance.

26 septembre 2011 00h19

Djabali
pour répondre à la question, je dirais que ceux-là demanderaient prendre en compte les besoins essentiels de chacun, de répartir aussi équitablement possible les ressources naturelles mais, avant tout, d'instaurer pour que tout cela soit possible un système réellement démocratique à la place du système mafieux actuel : http://fr.answers.yahoo.com/...

26 septembre 2011 00h37

Segel
Je t'y ai répondu.

prendre en compte les besoins essentiels de chacun, de répartir aussi équitablement possible les ressources naturelles
Donc donner leur part aussi à ceux qui ne font rien pour l'avoir ?
C'est une question volontairement provoc' j'en ai conscience.

L'enjeu c'est d'autonomiser les gens, et non de les assister.

26 septembre 2011 01h15

Djabali
évidemment, pour moi, certaines ressources comme l'eau devrait être accessibles à tous. Pour le reste, il faudrait évidemment des efforts d'éducation pour instaurer ce sentiment nécessaire de solidarité, cette conscience du partage

26 septembre 2011 09h00

gonzo
@segel.
je crain que cela soit impoossible
Devenir humain / S'élever de notre animalité / Cesser les comportements de prédation, et cesser de les encourager par ignorance

notre part d'animalité et prédation fait partie intégrant de notre humanitée.
On ne peut se définir QUe dans les choses qu'ont juge bonne, ou qui nous définisse nous meme.
l'humain est et restera toujours un prédateur à l'instinct animal, il faut justement le prendre en compte, et ne pas le nier.
c'est aussi ce qui fait sa beauté, l'enlever nous amputerais plus que soignerait.
c'est cette meme part qui nous individualise.
qui nous fait aimer
qui nous emporte encore plus haut ....et qui nous détruit.

26 septembre 2011 09h56
modifiée
26 septembre 2011 10h01

Segel
Gonzo il ne s'agit pas de nier, mais de dépasser.
Etre humain au sens de Bakounine si tu veux, et c'est par l'éducation qu'on peut y' arriver.
Soyons explicite :
Extrait du chapitre La nouvelle Église : l'École de l'essai Dieu et l'Etat de Michel Bakounine :

Faudra-t-il donc éliminer de la société tout enseignement et abolir toutes les écoles ?
Non, pas du tout.
Il faut répandre à pleines mains l'instruction dans les masses, et transformer toutes les églises, tous ces temples dédiés à la gloire de Dieu et à l'asservissement des hommes, en autant d'écoles d'émancipation humaine.
Mais, d'abord, entendons-nous : les écoles proprement dites, dans une société normale.
Fondée sur l'égalité et sur le respect de la liberté humaine, ne devront exister que pour les enfants et non pour les adultes ; et, pour qu'elles deviennent des écoles d'émancipation et non d'asservissement, il faudra en éliminer avant tout cette fiction de Dieu, l'asservisseur éternel et absolu ; et il faudra fonder toute l'éducation des enfants et leur instruction sur le développement scientifique de la raison, non sur celui de la foi, sur le développement de la dignité et de l'indépendance personnelles, non sur celui de la piété et de l'obéissance, sur le seul culte de la vérité et de la justice, et avant tout sur le respect humain, qui doit remplacer en tout et partout le culte divin.
Le principe de l'autorité dans l'éducation des enfants, constitue le point de départ naturel ; il est légitime, nécessaire, lorsqu'il est appliqué aux enfants en bas âge, alors que leur intelligence ne s'est encore aucunement développée ; mais comme le développement de toute chose, et par conséquent de l'éducation aussi, implique la négation successive du point de départ, ce principe doit s'amoindrir graduellement à mesure que leur éducation et leur instruction s'avancent, pour faire place à leur liberté ascendante.
Toute éducation rationnelle n'est au fond rien que cette immolation progressive de l'autorité au profit de la liberté, le but final de l'éducation ne devant être que celui de former des hommes libres et pleins de respect et d'amour pour la liberté d'autrui.
Ainsi le premier jour de la vie scolaire, si l'école prend les enfants en bas âge, alors qu'ils commencent à peine à balbutier quelques mots, doit être celui de la plus grande autorité et d'une absence à peu près complète de liberté ; mais son dernier jour doit être par contre celui de la plus grande liberté et de l'abolition absolue de tout vestige du principe animal ou divin de l'autorité.
Le principe d'autorité, appliqué aux hommes qui ont dépassé ou atteint l'âge de la majorité, devient une monstruosité, une négation flagrante de l'humanité, une source d'esclavage et de dépravation intellectuelle et morale.
Malheureusement, les gouvernements paternels ont laissé croupir les masses populaires dans une si profonde ignorance qu'il sera nécessaire de fonder des écoles non seulement pour les enfants du peuple, mais pour le peuple lui-même.
Mais de ces écoles devront être éliminées absolument les moindres applications ou manifestations du principe d'autorité.
Ce ne seront plus des écoles, mais des académies populaires, dans lesquelles il ne pourra plus être question ni d'écoliers ni de maîtres, où le peuple viendra librement prendre, s'il le trouve nécessaire, un enseignement libre, et dans lesquelles, riche de son expérience, il pourra enseigner, à son tour, bien des choses aux professeurs qui lui apporteront des connaissances qu'il n'a pas.
Ce sera donc un enseignement mutuel, un acte de fraternité intellectuelle entre la jeunesse instruite et le peuple.


Bakounine-Dieu et l'Etat

26 septembre 2011 09h59

Djabali
tout à fait d'accord avec toi Segel, par exemple, l'église médiévale a réussi dans son projet de dépassement du principe prédateur dans l'aristocratie du haut moyen âge en sublimant ces pulsions, par exemple. D'autant que cet instinct de prédation est curieusement absente de la majorité des cultures de la planète pour être l'apanage des sociétés d'Europe-Amérique du Nord.

De l'Afrique aux populations autochtones d'Amérique, elles sont nombreuses les cultures à avoir vécu sur un mode plus symbiotique avec l'environnement.

La destruction de la planète n'est donc pas une fatalité, ce n'est pas inscrit dans les gènes de l'être humain, c'est exactement le contraire.

26 septembre 2011 10h03

Hélène
Partager la planète...
ça serait déjà prendre conscience que c'est aussi un être vivant, que nous rendons malade par nos actes.
Vu que la culture occidentale est basée sur les principes judéo-chrétiens de séparation de l'homme et de la nature, il faudrait une sacrée évolution de toute l'espèce humaine d'un coup pour dépasser ces idées fausses...
Bref, si un rayon cosmique veut bien nous aider à évoluer, je suis preneuse!

26 septembre 2011 10h04

Djabali
il pourrait tout aussi bien faire frire quelques cervelles, ce rayon cosmique !

26 septembre 2011 10h07

Hélène
L'adaptation à une nouvelle donne d'évolution ne se fait que sur les gènes les plus résistants- ou les plus adaptés à la nouvelle situation.

26 septembre 2011 10h24

Segel
En même temps les mots Partager la planète me dérangent car ils sous-entendent une propriété privée sous-jacente.

26 septembre 2011 10h28

Hélène
On ne peut pas partager quelque chose qui ne nous appartient pas. C'est comme si l'on voulait partager la lune ou le ciel....

26 septembre 2011 10h31

Segel
L'homme croit que la nature lui appartient, alors que c'est lui qui appartient à la nature.

26 septembre 2011 10h33

Hélène
Oui, la planète est une entité, un être vivant comprenant tous les êtres vivants qui la peuple.

26 septembre 2011 10h37

Segel
En même temps, la prédation, les territoires, tout cela appartient déjà au règne vivant.

26 septembre 2011 10h41
modifiée
26 septembre 2011 10h43

Hélène
Oui, cela en fait partie intégrante, même au niveau des étoiles si l'on regarde bien. C'est une espèce de "course" de la matière. Un mouvement éternel de transformations énergétiques.
On ne peut pas posséder cela et encore moins le partager.

c'est très enfantin de dire "partager la planète"

26 septembre 2011 10h47

Segel
Oui, mais en même temps ça permet d'aller droit au but, sans avoir à expliquer des notions complexes comme l'empreinte écologique, tout ça.

Ca parle à Mme Michu dont le niveau de conscience plafonne à Nicolas Hulot ...

26 septembre 2011 10h50

Hélène
Oui, ça rejoint les produits bios enveloppés dans 3 couches d'emballages plastique...
C'est mignon, et la majorité peut comprendre que "c'est pas bien de faire du mal à la planète"

26 septembre 2011 10h55

Segel
Non ça va au delà.
La notion d'empreinte écologique repose sur un constat simple :

UNE seule planète / 7 milliards d'humains


C'est donc cette notion là qu'on fait passer avec une expression telle que "partager la planète".
On ne peut partager qu'un truc fini.

Et à entendre les sirènes ultralibérales, on finissait par croire que la croissance, et donc le monde était infini.


En une seule formule on fait comprendre implicitement que le monde est fini.

26 septembre 2011 10h58

Hélène
Oui, et je me demande comment on a pu croire sérieusement à une croissance infinie, ça fait un moment que l'on sait que la planète est ronde, assez petite et flotte dans le vide...

26 septembre 2011 11h16

Segel
L'important pour certains ce n'est peut-être pas tant d'y croire mais plutôt d'y faire croire ...

26 septembre 2011 12h47

Hélène
Oui, du moment que ça leur rapporte plein d'pognon.....

26 septembre 2011 12h50

Segel
C'est pourquoi nous pouvons facilement lutter contre ça en dénonçant ce mensonge grossier.
Ca fait un moment que j'ai la conviction que la décroissance est la seule vraie forme de résistance du moment.

Ceci expliquant pourquoi aucun parti ne l'évoque, alors qu'elle s'impose à nous comme l'air qu'on respire, au contraire du libéralisme.

26 septembre 2011 12h57

Hélène
Je suis d'accord, la décroissance est la seule solution, encore faut-il expliquer aux gens que ce n'est en rien une privation, mais une manière de sauver l'avenir de leurs gosses...

26 septembre 2011 13h06

Segel
Plus basiquement, c'est de comprendre que les arbres ne poussent pas dans le ciel.

26 septembre 2011 14h05

maurice
la décroissance est une bonne réponse
aux maux de la planète mais elle a une connotation
anti-progrés qui ne plait pas aux riches
en filigrane de la décroissance il y a un aspect égalitaire
que n'a pas la la société croissantiste vecteur elle d'inégalités
les hommes sont différents par leurs talents leurs génies
il en est de même pour les pays il faut donc ralentir pour que tous les
habitants planète parviennent plus ou moins au même niveau

il y a une différence entre un homme vivant dans un environnement naturel:
et un homme naturel vivant dans un environnement urbain
l'homme des campagnes vivant avec le rythme de la nature sera plus social
tandis que le citadin deviendra un sauvage adapte à la ville
car le monde et les mégapoles d'aujourd'hui fonctionnent avec les lois de la jungle

26 septembre 2011 14h13

Hélène
C'est de l'humain poussé en hors sol et nourri avec des animaux et des plantes qui connaissent le même sort.
Comment dans ce cas faire le lien de sa vie avec la Nature (qui est pleine de vilains microbes qu'il faut absolument éradiquer)

26 septembre 2011 14h22
modifiée
26 septembre 2011 14h26

gonzo
sauf que la croissance tel qu'actuel, n'est pas vraiement de la croissance.


A quoi sert ue ncroissance dans des pols financiers , ou il n'y en à nul besoin , alors qu'ailleurs, c'est la biroute et le grand désert ...
Croissance avec augmentation des pauvres en france et du chomage ? ...c'est ti pas un peu curieux ?
démantellement du service publique, moins d'hopitaux, moins de trains, pour plus de croissances ?

une croissance qui apporte plus aux financier, qu'a une économie, comme sa l'est actuellement ne peut que crourir à sa perte.
la croissance détruit l'économie ...

c'est quoi le hic ? ....le terme croissance qui n'en est pas ?

une croissance au profit de la finance envers l'économie, n'est pas viable.
et oui, la croissance détruit l'économie au profit de la finance ...les gens en veullent trop, trop vite ..
les bourses l'auront tué


d'ailleurs l'homme se fait souvent avoir par ces bourses ...c'était prédestiné

26 septembre 2011 14h58

Segel
On dit souvent que dans la décroissance, la première de toutes qu'il s'agit de mettre en oeuvre, c'est la décroissance des inégalités ... mais bon, ça ne plait pas à tout le monde.

26 septembre 2011 15h10

abra
Vidéo YouTube

26 septembre 2011 15h58

maurice
tu sais Gonzo
tu abondes dans le sens jean jacques rousseau dans son discours
sur les inégalités sociales

" Dés l'instant que l'usage de l'or a étè connu des hommes ,ils se sont
tous éfforcés d'en amasser beaucoup et les succés ont dû naturellement
répondre au divers degrés d'industrie et d'avidité des concurents,
,c'est à dire être fort inégaux.
Cette première inégalité jointe à l'avarice et aux talents qui l'avaient
produite a dû encore augmenter par sa propre force :
car un des vices des sociétés établies
,c'est que la difficulté d'acquérir
croit toujours en raison des besoins et c'est le superflu même des riches
qui les met en état de dépouiller le pauvre de son nécessaire.

"c'est un axiome dans les affaires aussi qu'en physique qu'on ne fait rien
avec rien .
l'argent est la véritable semence de l'argent
le premier écu est infiniment plus difficile a gagner que le second million

hélènou
je suis d'accord avec toi mais contrairement a ce que tu crois
nos paysans sont mis sur le fait accompli

26 septembre 2011 16h27

Hélène
On a tous le choix de pouvoir dire non!

26 septembre 2011 16h27

maurice
amadinejad président iranien a dit

La plupart des nations du monde ne sont pas satisfaites des circonstances internationales actuelles.
Et malgré le désir général et l’aspiration à promouvoir la paix, le progrès et la fraternité, des guerres, des meurtres de masse, la pauvreté généralisée, les crises socio-économiques et politiques continuent de porter atteinte aux droits et souveraineté des nations, causant d’irréparables dommages de par le monde.
Trois milliards de personnes environ vivent avec moins de 2.5 dollars par jour, et plus d’un milliard vit sans avoir même un seul repas suffisant par jour.
40% des populations les plus pauvres du monde se partagent seulement 5% de la richesse globale, tandis que 20% des plus riches détient 75% de la richesse mondiale.
Plus de 20.000 enfants démunis et innocents meurent chaque jour à cause de la pauvreté.
Aux États-Unis, 80% des ressources financières sont contrôlées par 10% de la population, alors que 20% de ces ressources appartient à 90% de la population.
Quelles sont les causes et les raisons derrière ces inégalités ? Comment remédier à de telles injustices

26 septembre 2011 16h29

Segel
Quelles sont les causes et les raisons derrière ces inégalités ? Comment remédier à de telles injustices

Notre souhait d'être gouvernés attire inévitablement des gens à mentalité de gangster.
C'est donc en nous-mêmes qu'il faut chercher la solution, pas ailleurs.

26 septembre 2011 16h30

gonzo
mouarff, ce que je crois surtout , c'est que quelque soit l'économie qui ignore les paysans et fait son économie en dehors des paysans est vouhé à l'échec.

quand il est plus rentable de faire pousser des billets au cac40 en spéculant sur les matières premiers; et que la rentabilité n'est plus pour les paysans ...
y'a juste à attendre que le systeme s'écroule.
il n'est plus viable

26 septembre 2011 16h30

Hélène
Vivre en tant qu'être responsable, non comme assisté (du système, d'un dieu, d'un chef...)

26 septembre 2011 16h35

gonzo
rare sont les hommes ainsi.
il à bien souvent besoin d'un chef, d'un guide pour trouver une direction ou porter son regard.
surtout dans une civilisation ...

26 septembre 2011 16h45

Segel
Je ne crois pas qu'on reviendra aux champs à court terme.
Il serait stupide d'ignorer les bienfaits de la mécanisation et de l'automatisation.
Renoncer au smartphone, c'est renoncer au feu ou à la roue.
La technologie n'est pas mauvaise en soi, c'est sa "massification" qui pose problème surtout.

Et je le redis, l'enjeu principal, c'est un enjeu de pouvoir, de domination, d'autonomie.
Tout le reste en découle.

26 septembre 2011 17h49

gonzo
je dis pas le contraire.
mais ignorer que ce qui nous nourri est vitale, c'est de se balancer la tête la premiere dans le vide.
smartphonne
ou pas ...

26 septembre 2011 17h53

Segel
L'argent ne se mange pas en effet.
Mais l'homme, ce dérisoire mammifère, est le seul qui a la prétention de croire qu'il produit sa nourriture, alors que c'est la nature, et elle seule, qui lui fournit tout.
Encore faut-il qu'il n'ait pas oublié comment on faisait pour ramasser.

27 septembre 2011 00h05

Djabali
je pense aussi que le problème c'est la technologie comme fin plutôt que comme moyen ... bosser pour s'acheter le dernier smartphone quand on ne fait rien de plus que téléphoner ou prendre des photos ... bof

27 septembre 2011 09h51

Segel
En effet ça sert à quoi un super téléphone si on n'a pas d'amis à appeler ?
Enfin pas d'autre amis que virtuels qui vous laisseraient vous suicider tranquille ...

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