9 août 2009 14h56
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Djabali |
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9 août 2009 17h16
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R.WOLF |
ça va surtout dépendre de comment c' est fait; je veux dire qu' urbanisme ou architecture sont des choses relevant de l' art, or ceux qui font ces métiers n' ont trop souvent que très peu l' air d' en être conscient. et le regard d' en souffrir évidemment. dans le cas que tu cites, je comprends ton sentiment mais il faut voir comment c' est fait quitte à me redire. | |||
9 août 2009 17h26
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Djabali |
Disons que j'ai été surpris par cette sensation de verticalité que je n'avais jamais ressentie auparavant devant aucun monument imposant en France. C'est comme être face à une pyramide, c'est tellement grand et c'est tellement vide autour qu'on reste sur sa faim. Au détour de cette ruelle, j'ai vraiment été aspiré comme par un courant ascendant, le long de cette façade, jusqu'au ciel. Par plaisir de la perspective, on a peut-être perdu quelque chose d'aussi important... | |||
9 août 2009 17h58
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R.WOLF |
une question me vient à l' esprit - y a-t-il un creux équivalent au plein sous la pyramide? je crois savoir que sous les cathédrales c' était le cas. | |||
9 août 2009 18h06
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Djabali |
non, sinon ça ne tiendrait pas ! C'est que ça en fait des milliers de tonnes de pierres ! Les pierres de constructions viennent souvent d'une carrière voisine... là ça fait des grands creux ! | |||
9 août 2009 18h22
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R.WOLF |
il y avait une théorie intéressante par rapport à ce que je disais. j' expliquerai ça un autre jour. | |||
12 août 2009 05h48
modifiée 12 août 2009 05h54 |
♫ Panther ♪ |
Red : je ne vois pas vraiment de quoi tu parles. Je veux bien que tu expliques en effet. C'est probablement intéressant. - - - - - - - - - - Les cathédrales étaient comme dit Djabali faites, pour être découvertes d'un coup, au détour d'une ruelle, et dans toute leur verticalité.... Ce qui créait un contraste bien heureux entre l'horizontalité de la rue, et la verticalité soudaine du monument surgi de façon inopinée. Biensûr, les ruelles étaient tortueuses, ce qui permettait d'accentuer la surprise... c'est l'inverse du système haussmanien, voire baroque, où les monuments ferment des perspectives, et sont donc vus de loin (Opéra, église des Saint-Augustins, etc ... la façade reste présente tout au long de la rue sans grande variation de perspective). Eglise Notre-Dame de Paris --> "Le parvis est la grande zone ouverte se trouvant juste devant la façade ouest. Le mot parvis vient du latin paradisius, paradis. Lorsque la cathédrale fut construite, le parvis était assez étroit. La cathédrale était située parmi d’innombrables bâtiments en bois de petite taille, telle que des maisons, boutiques et auberges. Le parvis conserva des dimensions modestes jusqu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle l’architecte Beaufrand l’agrandit. Il fut remodelé à plusieurs reprises par la suite, notamment depuis 1960." http://fr.wikipedia.org/wiki... Malheureusement, la France, à trop vouloir mettre en valeur son patrimoine, en oublie ces petits effets qui rafraichissent l'esprit et vivifient notre perception... | |||
12 août 2009 12h43
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Djabali |
merci Charles c'est exactement ce que je voulais dire |