26 septembre 2015 18h20

Lalo Skywalker
Je vous mets encore à contribution...

et je m'en excuse.... et si ça vous gonfle, il faut pas hésiter à me le dire...

Voici le deuxième jet de mon devoir Sanitaire et Social dans le sujet est :

La scolarisation d'un enfant handicapé en milieu ordinaire est-elle importante ?

Grâce à la loi sur le handicap du 11 février 2005, chaque année, de plus en plus d’enfants handicapés sont scolarisés en milieu ordinaire.
Cette loi prévoit que : « tout enfant, tout adolescent présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé soit inscrit dans l’école de son quartier » - et aussi que « des équipes de suivi de la scolarisation soient mises en place ».
En effet, depuis 10 ans ce chiffre a doublé. Ils étaient 127 000 en 2004-2005 et 258 000 à la rentrée 2014-2015.
Il existe deux systèmes de scolarisation en milieu ordinaire :
• La CLIS (Classe d’Inclusion Scolaire). La CLIS est un dispositif qui facilite la scolarisation des élèves handicapés dans les classes ordinaires. Ce sont des classes de 12 élèves maximum. Chaque élève bénéficie d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS). L’enseignement y est confié à un professeur des écoles spécialisé titulaire d’un CAPASH (Certificat d’Aptitude pour les Aides Spécialisées, les Enseignements Adaptés, et la Scolarisation des Elèves en Situation de Handicap). Il peut être assisté d’un Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS).

• La classe ordinaire. L’enfant peut alors bénéficier de l’aide d’un AVS. Le rôle de l’AVS est très important dans le développement individuel de l’enfant handicapé scolarisé. Il l’assiste dans le travail scolaire et l’aide aux déplacements et à l’accomplissement des gestes de la vie quotidienne. Il peut également calmer l’enfant s’il devient agiter ou contrarié. Il est aussi l’intermédiaire entre l’enfant, les parents, le corps professoral et les professionnels médicosociaux.
Bien entendu, le principal objectif n’est pas que l’enfant handicapé atteigne le niveau scolaire des autres élèves. L’important est qu’il s’intègre socialement. Et c’est même à double sens puisque cela peut permettre aux enfants « valides » d’accepter plus facilement le handicap et la différence.
Cependant, malgré les avancées de ces dernières années, il reste compliqué d’avoir une place dans une école ordinaire pour bon nombre d’enfants handicapés. En effet, pour des raisons budgétaires, l’attribution d’un AVS à temps plein est difficile à obtenir et souvent même simplement refusée.
Pourtant, afin de devenir un adulte handicapé bien intégré dans la société, il est important d’avoir été un enfant bien intégré dans le premier réseau social que nous rencontrons : l’école. L’enfant handicapé doit pouvoir s’épanouir, se développer, communiquer avec les autres. L’école doit pouvoir le permettre.

Bon.... je le trouve un peu court... il n'y a aucune consigne sur le nombre de pages ou de caractères... mais bon... j'ai du mal à trouver des infos "originales"....

26 septembre 2015 18h49
modifiée
26 septembre 2015 18h50

Véro
La scolarisation d'un enfant handicapé en milieu ordinaire est-elle importante ?


Oui... Mais encore faut-il donner les moyens aux Ecoles, Enseignants, d'avoir tout le "matériel" (et quand je dis "matériel" cela comprends Educateurs spécialisés, encadrement etc)...

Tu le dis bien mieux que moi Lalo... Maintenant, à l'Education Nationale de faire le "job" comme on dit pour aider ces "mômes" au mieux... Dans les meilleurs conditions et surtout.... Pas à part des Autres enfants dits "Normaux"....

@Manouch te donnera bien de meilleurs arguments que les miens...

26 septembre 2015 21h47
modifiée
26 septembre 2015 21h49

Emma
Coucou, je vais être très rapide:
1) tu donnes exactement ce qui existe actuellement pour insérer ces enfants dans le cadre scolaire
2) Je veux croire que c'est très important, quant à l'objectif principal: sociabiliser l'enfant.

Mais:
3) NOUS ne sommes absolument pas formés et nous découvrons les diverses appellations (AVS, PPRE et autres) que lorsqu'un de ces enfants "nous tombe dessus"
4) Nous nous heurtons à l'attitude des autres enfants, qui à partir du collège n'acceptent pas bien cet "autre", sauf s'il a été scolarisé avec eux, dès le primaire, voire la maternelle...

=> Donc oui, l'idée est louable et fait sens sur le papier, mais elle est encore à bosser selon moi, avec un accompagnement de professionnels, pour ces enfants, pour les enseignants encadrants, et pour les autres élèves...

Je ne sais pas si je t'aide bcp avec tout ça!? ...

28 septembre 2015 17h59

abra
Coucou

J'ignore si le sujet porte sur un type particulier de handicap.
Néanmoins, en ce qui concerne l'autisme, l'attitude de la France est scandaleuse et nettement en retard sur les autres pays européens.
http://www.lemonde.fr/societ...
Nombreux sont les enfants scolarisés en Belgique, faute de places en France et qui se trouvent par conséquent privés d'une structure familiale pendant la semaine. A noter aussi que c'est la Belgique qui supporte les frais de scolarisation des enfants français, c'est-y pas beau ça ?

De plus, comme le souligne Emma , le manque de formation des enseignants est une évidence, hélas, mais si l'Etat se donnait les moyens d'intégrer les enfants, je présume (naïvement ?) que la formation suivrait...

1er octobre 2015 10h59

Segel
Je ne connais rien au sujet, mais il m'inspire la réflexion suivante :
Quand on veut intégrer un handicapé dans une classe "normale", plutôt que de nommer une personne à temps plein pour l'aider, pourquoi ne pas plutôt passer un "deal" avec la classe, où chacun serait responsable d'aider un petit peu, et où le boulot serait partagé entre tous ?

1er octobre 2015 17h40

Lalo Skywalker
Ce n'est pas une mauvaise idée Segel.... mais je pense que chaque handicap est différent que cela nécessite des personnes formées pour ça.... par exemple, ce n'est pas du tout évident de s'occuper d'un enfant autiste. D'autant qu'il existe de nombreuses formes d'autisme...

Ma nièce, qui aura 7 ans à la fin du mois, souffre de dysphasie. La dysphasie est un trouble de la parole résultant d'un dysfonctionnement neurologique, qui affecte la communication verbale des enfants en particulier. L'orthophonie permet de traiter partiellement ce trouble, notamment par la rééducation. Elle est également dyslexique... mais ses parents n'ont pas pu obtenir d'AVS.... faute de budget... et pour ne pas dire que l'école n'avait pas eu les crédits, ils ont dit que ma nièce n'était pas assez handicapée... résultat : elle galère surtout pour l'écriture... pour le langage, grâce à l'orthophoniste, ça va beaucoup mieux

1er octobre 2015 18h40

Segel
En effet, il y'a parfois besoin de spécialistes formés.
Mais l'idée de partager le poids de l'aide me semble intéressante socialement.

Pour intervenir dans cette discussion, vous devez d'abord vous identifier.