27 juin 2012 14h28 modifiée 27 juin 2012 14h36	jamydefix	Le cerveau a ses automatismes et inconscient. Quels sont les trucs pour essayer de mieux le maîtriser ? Vidéo YouTube Un lien un peut long, mais probablement très intéressant. J'ai comme l'impression que de faire deux, voir trois choses en parallèle, "comme de travailler, écouter de la musique et préparer à manger," permet de ne pas être trop être obnubilé par une seule chose et finalement de mieux relativiser et maîtriser son cerveau et ce que l'on fait. "Voir de parfois laisser cramer son repas" Mais ne serais qu'une fausse impression..?
27 juin 2012 17h03 modifiée 27 juin 2012 17h06	gonzo	euu j'aisa pas. j'ai mon propre mode de fonctionnement avec ces défaut. ce que tu croit maitriser mieux que les autrse, fini par te retomber dessus d'une autre. toujours ce fichue revers à la médaille. c'est ce que je trouve dingue avec ces fameux type à la télé. le mentalist ...il à que des qualité et aucun revers de médaille ....abusé
27 juin 2012 17h04	Lilouu	Ah bah j'aimerai bien connaître ce truc Ca me fait défaut
27 juin 2012 20h13	Arsène Lupin
27 juin 2012 20h40 modifiée 29 juin 2012 03h09	jamydefix	Tu sais Arsène on en est à faire des détecteurs d'enflures, qui d'ailleurs ne le sont pas forcément. Alors le nitrate d'enflure ça devrait pas tarder L'humain est terriblement ingénieux, quant il s'agit d'utiliser et profiter des faiblesses humaines et beaucoup moins quand il s'agit d'essayer de les surmonter constructivement.
28 juin 2012 03h29 modifiée 29 juin 2012 02h39	Djabali	c'est vraiment dommage de ne pas avoir le temps d'écouter ça en ce moment...un J'ai bien qu'il est très compliqué de gérer son inconscient, vouloir le maîtriser est illusoire. L'inconscient, de par sa nature même, on ne peut que nous échapper. Il est possible d'en décrypter une partie de la structure en analyse et, ensuite, d'essayer d'utiliser cette connaissance pour n'en pas maîtriser mais diriger au moins certaines de nos pulsions vers des objectifs voulus consciemment.
29 juin 2012 17h05	Arsène Lupin	Je me maitrise.
30 juin 2012 00h45 modifiée 30 juin 2012 01h49	Djabali	PREMIÈRE PARTIE bon, déjà, sur l'introduction, je vois par où pèche le reportage : ça suinte la psychanalyse américaine. De plus, le sujet est monté comme un reportage sensationnel. On nous dit clairement que nous sommes manipulés par notre inconscient. Comme si l'inconscient était une volonté qui tire les ficelles du pantin que nous sommes ! Notre inconscient, c'est aussi nous ! Nous ne sommes pas manipulés, c'est une partie de nous, qui nous constitue. Ainsi, que nous prenions nos résolutions de manière consciente ou inconsciente, se sont toujours nos décisions.
30 juin 2012 00h49	Djabali	en revanche, là où je suis tout à fait d'accord, c'est sur le fait que nous ne vivons pas dans le monde réel. Le réel nous est parfaitement inaccessible pour la simple et bonne raison que nous n'avons aucun moyen direct de l'appréhender. Notre conception du réelle passe obligatoirement par l'entremise de nos sens, notre mémoire, ce que nous avons appris. À partir de cela, nous nous reconstituons mentalement le monde dans lequel nous vivons, un monde qui ne peut être que virtuel.
30 juin 2012 00h53	Djabali	la partie inconsciente du cerveau peut traiter 200 000 données de plus que la conscience, à ce rythme, il est tout à fait normal que l'immense majorité de notre activité cérébrale soit inconsciente. Cela reste pour autant nous-mêmes.
30 juin 2012 01h04	Djabali	j'apprécie aussi la référence à l'apprentissage. Pendant les phases d'apprentissage, la plupart des opérations sont effectuées de manière consciente. Résultat, c'est très fatigant et le résultat est souvent loin d'être gracieux. Nos premiers pas, nos premiers mots, les premières expériences en bicyclette ou derrière un volant... Mais progressivement, ce sont les parties inconscientes du cerveau qui prenne le relais. L'activité devient plus naturelle, plus fluide, plus automatique... Nous finissons par ne plus y penser. Cela devient parfaitement inconscient.
30 juin 2012 01h09	Djabali	j'aime bien aussi lorsqu'il a fait référence à la capacité du cerveau à falsifier les informations transmises du monde extérieur, pour se conformer à un modèle préconçu par exemple. Cela explique pour une large part le succès des religions et des idéologies qui proposent un modèle simpliste aux masses...
30 juin 2012 01h19	Pépé le Moko	J'avais zappé cette discussion et je vois maintenant qu'il faudra que je prenne le temps de regarder tout ça. (mais là il est très tard) Djabali, j'aime bien ton fil de commentaires au fur et à mesure que tu regardes la vidéo et j'ai maintenant envie de suivre tes pas avec tes commentaires en parallèle.
30 juin 2012 01h26	Djabali	l'expérience avec des caméras 3D sur le transfert de corps est absolument saisissante. Elle montre très bien comment notre perception du réel est donc même de notre propre corps n'est rien de plus qu'une construction mentale, et que cette construction peut être le support d'une illusion parfaitement impossible à contrôler par notre conscience.
30 juin 2012 01h31	Djabali	une remarque intéressante sur le fait de tomber amoureux : la tendance à se ressembler, jusqu'au rythme de la respiration. J'ai toujours remarqué que les premières fois que je dormais avec quelqu'un, l'asymétrie de nos rythmes respiratoires était particulièrement dérangeante. Au point de m'empêcher de dormir correctement. Rapidement pourtant, où le rythme respiratoire se synchronisant, le problème disparaissait. Ensuite, vient le temps de la dépendance...
30 juin 2012 01h48	Djabali	DEUXIÈME PARTIE Même chose qu'au début de la première partie, je déteste la façon de voir du neurologue de Brême. Non, nous ne sommes pas des marionnettes dont les ficelles sont tirées par notre inconscient. Notre inconscient et une partie de nous-mêmes, si l'inconscient participe très largement aux prises de décision, cela reste nos décisions !
30 juin 2012 02h01	Djabali	j'aime bien aussi l'explication très claire au sujet de la hiérarchisation des différentes parties du cerveau. Le cortex et la partie frontale qui abrite la conscience sont le résultat d'une longue évolution. Pourtant, malgré tout, le reportage montre très bien la part prépondérante de toutes les parties archaïques de notre cerveau.
30 juin 2012 02h07	Djabali	autre remarque importante : notre cerveau est programmé pour établir des connexions mêmes là où il n'y en a pas. C'est, de manière technique, l'expression de notre besoin de trouver du sens...
30 juin 2012 02h10	Djabali	j'aime particulièrement aussi les explications du professeur de l'université de Yale au sujet de l'effet d'amorçage (une sorte de conditionnement par notre environnement, ce que nous venons de faire, nos souvenirs...)
30 juin 2012 02h22 modifiée 30 juin 2012 02h26	Djabali	remarquable encore l'étude de ce professeur en Australie, sur les habitudes mentales qui conditionnent notre créativité ! Nos a priori conditionnent notre vision du réel, ce qui trouve son application directe dans nos amours : nous sommes tout simplement incapables de voir l'autre tel qu'il est. D'ailleurs, la description des processus chimiques en cours lorsque nous tombons amoureux est tout à fait éclairante. Un cocktail de stress et d'euphorie, l'idéal pour être manipulés. Jusqu'à une diminution de la production de testostérone chez l'homme et une augmentation de la production de cette hormone chez la femme afin que les deux parties du couple se ressemblent un peu plus. Extraordinaire manière d'attacher les gens.
30 juin 2012 02h39 modifiée 30 juin 2012 02h41	Djabali	l'épisode du supermarché et du choix entre acheter et ne pas acheter est, à mon sens, l'exemple d'un problème méthodologique de ce genre d'étude. On confond très facilement comment ça marche et pourquoi c'est comme ça. En l'occurence, cette partie explique comment fonctionne le processus qui nous pousse à acheter ou à ne pas acheter mais pas pourquoi on active telle ou telle zone de production hormonale. En gros, pourquoi notre inconscient choisi d'acheter ou de ne pas acheter (je n'accepte pas l'affirmation selon laquelle ce serait congénital. L'inconscient et, pour une large part, une structure formée pendant nos premières années, sans compter la part d'héritage de nos parents et de nos ancêtres, via l'éducation entre autres, mais on pourrait aussi signaler une transmission d'inconscient à inconscient). C'est là, à mon sens, que réside l'essentiel...
30 juin 2012 02h45	Djabali	@jamydefix, merci pour cet excellent reportage, très intéressant. Pour répondre à ta question, je dirais que tenter d'effectuer une multitude de tâches n'est pas vraiment la solution. Souviens-toi : plus la partie consciente de l'individu est occupée, plus elle est soumise à la manipulation. En revanche, j'aime bien le conseil de ce professeur de l'université de Yale. Pour être sûr de prendre une bonne décision, il faut essayer de repenser aux problèmes dans un contexte totalement différent. Si nous prenons la même décision, c'est qu'il y a plus de chances que ce soit la bonne.
2 juillet 2012 16h20	jamydefix	Merci à toi Djabali. Tu en a fait une analyse vraiment génial
3 juillet 2012 18h05	Djabali	j'espère en tout cas que cela incitera les autres à regarder le reportage, c'est vraiment très intéressant, je n'ai fait que le survoler...
4 juillet 2012 08h35	jamydefix	Ba quand le lien est long, c'est souvent le temps à passer qui n'incite pas à le voir en entier. Je remettrais bien cette question en question, pour que l'on lise au moins ton analyse. Merci encore Djabali
7 juillet 2012 13h23	Arsène Lupin	Merci encore Djabali
7 juillet 2012 16h38	Djabali	Cher Arsène, la conception du travail a beaucoup évolué dans le temps, malheureusement la conception actuelle est loin d'être la plus épanouissante...
7 juillet 2012 16h49	Pépé le Moko	Je remettrais bien cette question en question, pour que l'on lise au moins ton analyse. C'est vrai que ça vaut le coup Je n'ai toujours pas trouvé le temps de voir le sujet, comme je sais que c'est long et comme je veux le voir sans coupure, je repousse toujours Il faut que je trouve le temps
7 juillet 2012 17h06	Djabali	il est tout à fait possible de voir les deux parties séparément, sans que cela gêne...

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