Interventions de Djabali :

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4 avril 2013 22h19

4 avril 2013 14h08
Pas de problème...

4 avril 2013 14h07
@Segel, l'avatar, c'est une tache solaire en haute résolution. Comme un oeil fixé qui te regarde...

@Wolf, dès que je rentre en Belgique je porte plainte pour copie illégale

4 avril 2013 05h30
très très très ...

4 avril 2013 05h28
bonsoir Amandine, bienvenue...

4 avril 2013 05h26
Et la conquête ne fut pas forcément une sinécure. Des années après, il y eut encore des révoltes. Mais, ce qui est plus intéressant, c'est que dans les colonies espagnoles et, plus encore, au Brésil, une partie des Européens s'est rapidement fondue dans la population locale, chose totalement inimaginable en Amérique du Nord.

4 avril 2013 05h24
retour à la normale...

4 avril 2013 05h21
ceci dit, je ne vois pas vraiment une entreprise publique grecque gérée par la Finlande, il y a du choc culturel là-dedans...

4 avril 2013 05h15
@Jean-Pierre, j'ai confiance en la médecine marocaine, jusqu'à une certaine limite... Je pense que je l'ai dépassée.

29 mars 2013 03h32
modifiée
29 mars 2013 03h35
c'est exact et je confirme.

Bon, en fait, c'est tout le système éducatif marocain qu'il faudrait refaire, pas uniquement sur l'enseignement civique ou l'histoire des religions.

29 mars 2013 03h34
@Segel, la façon de faire n'est peut-être pas idéale, elle a au moins le mérite d'exister comme tu le dis. Ensuite, il faut voir quel sera son héritage. C'est peut-être cela le plus intéressant.

29 mars 2013 03h32
un poisson d'avril un peu grossier, non ?

29 mars 2013 02h24
Bon, j'apporte donc des précisions : ce sont effectivement des spasmes du colon mais qui ne sont pas uniquement localisées au niveau de l'entrée du colon (en bas à droite de l'abdomen). Ce sont des douleurs qui peuvent aussi être ressenties sur le côté, en dessous de l'estomac, sur le côté gauche ainsi qu'à l'extrémité terminale du colon, avant le coude qu'il forme au moment de déboucher dans le rectum. Impossible donc que ce soit une appendicite.

Qui plus est, je n'ai pas de fièvre.

C'est par exemple pour cela que j'ai pensé à un cancer remonte progressivement tout le colon. Mais enfin, je ne suis pas médecin...

J'ai rendez-vous le 10 avril...

29 mars 2013 02h20
Une des scènes des films les plus longues pour moi. L'entendre ainsi détailler de sa voix niaise, les parties de son corps, plutôt dégoûté.

29 mars 2013 02h12
l'Islande était dans l'euro ?


29 mars 2013 02h11
Effectivement, je le savais. Il est donc hors de question pour moi de faire un poisson d'avril autour de la religion, cela pourrait être perçu comme du prosélytisme !

Je me rappelle que l'an dernier, j'avais passé le film excellent Le chat du rabbin à mes étudiants. Il y a quand même deux ou trois crétins qui ont pris ce film comme une critique de la religion ! C'est dingue, une mentalité aussi mesquine...

28 mars 2013 19h24
le début de la fin pour € ?

28 mars 2013 06h12
C'est pas vraiment une infirmière, c'est plutôt une actrice de films érotiques...

28 mars 2013 06h11
Pauvre bête, si même la chatte de Brigitte Bardot ne le supporte plus, on ne va quand même pas la lui ramener !

28 mars 2013 06h04
modifiée
28 mars 2013 06h10
Merci beaucoup pour tous ces conseils. En fait, c'est une douleur au côlon, des spasmes parfois presque indécelables, parfois douloureux. Plusieurs endroits sont concernés tout le long de l'organe. Étant sujet à des infections chroniques par des amibes ou des protozoaires, je penche naturellement vers cette solution.
S'ajoute à ce fait que je suis affligé d'une tendance particulièrement hallucinante à la psychosomatisation.
Exemple : il y a une dizaine d'années, ma soeur, infirmière en psychiatrie, ressent une douleur au niveau du ventre. Elle croit avoir peut-être un kyste ou quelque chose du genre et va voir un médecin. À l'hôpital, on lui annonce gentiment qu'heureusement il n'en est rien. Mais qu'en revanche, 1) elle est enceinte 2) elle est arrivée à terme 3) que les douleurs c'est parce qu'elle a commencé le travail et voilà, c'était un garçon ! Un magnifique déni de grossesse de NEUF MOIS COMPLETS chez une femme aussi mince que moi. Personne n'a jamais rien remarqué. Quand j'ai appris la nouvelle, mon ventre a subitement gonflé. J'ai été pris de douleur absolument intolérable, un truc infernal. J'avais l'impression d'un grand serpent qui bougeait dans mon ventre. Quand je suis rentré en France, le médecin m'a expliqué que c'était à cause d'une amibiase, que les douleurs étaient comme d'habitude les spasmes du colon, les contractions du muscle de cet organe. En fait, l'accouchement de ma soeur m'a fait plus mal qu'à ma soeur elle-même !

Je ne sais pas ce que c'est cette fois-ci, est-ce encore la même chose, est-ce autre chose ? J'ai pensé à tout, du cancer du côlon jusqu'à l'hépatite. Mon médecin m'a confirmé que ce n'était pas le foie qui causait des douleurs, pour ce qui est du cancer, mon médecin en France n'avait dit la dernière fois que j'ai été un peu jeune pour ça. J'ai pourtant eu un ulcère à l'estomac à 22 ans, ce qui est un peu jeune pour ça. Ce que je sais, c'est que je subis une pression, entre autres au travail, qui m'est insupportable.

Je viens de me réveiller en pleine nuit (ça fait une heure que je suis réveillé, il faut compter une heure de moins qu'en France), suite à un cauchemar.

J'étais chez mes parents quand je suis sorti. Autour, c'est la campagne. Avec ce dont je suis capable, j'ai creusé un vaste trou rectangulaire à côté de la route. Sous la croûte terrestre, qui est comme une sorte de banquise, l'océan. De retour chez mes parents, dans le salon. Je me penche au-dessus du carrelage. J'effectue la même opération, mais en plus petit. Je découpe un rectangle dans le sol. Il accède à l'océan. Malheureusement, je constate que le niveau de l'eau, qui était déjà relativement proche du niveau du sol du salon, a tendance à augmenter, comme sous l'effet d'une sorte de houle invisible. Je préviens quand même mes parents qu'il y a un risque que l'eau déborde. Je claque sur l'eau (avec les pieds je crois en me levant), effectivement de l'eau déborde et vient se répandre sur le carrelage, jusqu'à deux tapis quelques mètres plus loin, vers le salon. C'est la catastrophe. Comment va-t-on faire ? Et si le niveau continue à monter ? Je sors de la maison. Je retourne sur le lieu où j'ai creusé le grand trou au bord de la route. Je suis dans la voiture, une vieille automobile où je dois attendre mon père. Soudain, pris de surprise, je vois là que d'un énorme poisson qui a passé son dos au-dessus du niveau de l'eau ! Probablement une sorte de cétacé venu ici respirer. Je sors du véhicule sous l'effet d'un tremblement suscité par le passage de l'animal. Je remarque que le véhicule a tendance à glisser en arrière, il y a un risque qu'il tombe dans le trou. Je le pousse vers l'avant, sur une petite montée. J'ai eu chaud, j'aurais pu tout simplement finir sous l'eau, dans le trou. (À ce moment je pense : « heureusement que je me suis réveillé » et je me rends compte que ce n'était pas dans le rêve, je voulais dire « heureusement que je m'en suis rendu compte » ; que se serait-il passé chez si j'avais continué à rêver ?) Heureusement que je m'en suis rendu compte. Maintenant que je suis à l'extérieur, je suis face a une vieille maison abandonnée que je viens juste de remarquer. Après un petit jardin, par la porte ouverte, au-dessus de quelques marches, je remarque de magnifiques faïences bleues assez anciennes (je pense évidemment aux faïences d'époque ottomane, j'ai montré une photo à ce sujet, un panneau de faïence bleue dans la mosquée d'Hébron, aux étudiants de mon groupe lors du dernier cours, mardi). Je suis fasciné. Je ne remarque pas l'arrivée d'un groupe d'hommes en noir, certains avec des lunettes, certains habillés plus formellement que d'autres. L'un d'entre eux vient vers moi. Il me demande gentiment de le suivre. Il me prend par le bras et m'entraîne. Je ne me sens pas bien du tout. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Je lui demande pourquoi il veut m'emmener. D'ailleurs, qui sont-ils ? À en juger rapidement, ils sont une petite dizaine. Je commence à prendre peur. Je n'ai pas envie de partir avec eux. Le type qui tient mon bras, de manière plutôt légère d'ailleurs, me dit qu'ils m'expliqueront cela plus tard, que je dois aller avec eux. J'ai très peur. Je sens que cette histoire très mauvaise et que si je pars avec eux, s'en sera fini de moi. J'arrive à me dégager. Je m'enfuis en courant. Quelques dizaines de mètres plus loin, j'entre dans un bâtiment. Les hommes en noir sont à ma poursuite. Le bâtiment est une sorte d'école supérieure. Je tombe sur une jeune femme d'aspect plutôt commun, les cheveux courts, frisé, elle n'a pas l'air très intelligent, le type de la bonne étudiante pas sexy et plutôt introvertie. Je la supplie de m'aider. Sans un mot, elle accepte en entraînant avec elle dans les étages, nous traversons certaines pièces, prenants certains escaliers. J'ai peur de croiser les hommes en noir par erreur. Mais non, nous prenons d'autres escaliers en descendant. Pas la vitre, de l'autre côté d'une petite cour, je vois une partie des hommes en noir. Je dois absolument leur échapper (en ce moment je pense par exemple aux kidnappings pratiqués par l'armée argentine à l'époque de la dictature). Je suis en train de redescendre, je commence à me dire qu'il y a un espoir.

Je me réveille. Je ressens une terrible angoisse. Je me sens fiévreux d'ailleurs, je transpire légèrement. Je ne peux pas rester dans le lit. Je me dis que je dois écrire ce rêve pour pouvoir me rendormir. Ensuite, j'en profite pour vous écrire aussi...


La maison étant une sorte de métaphore classique de l'individu (avec différentes instances dans les différentes pièces), je vois clairement cet océan sur lequel repose la Terre et ses constructions comme l'inconscient. Si mon inconscient déborde, ce n'est pas vraiment bon et ce serait propre en tout cas a provoqué des symptômes physiques aussi importants. Les hommes en noir sont-ils venus me chercher parce que j'ai creusé des trous ? C'est possible, ils sont peut-être aussi l'émanation de ce qu'il y a en dessous. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas vraiment bon d'être psychosomatique lorsqu'on a un inconscient qui fait des vagues.

Ma psychanalyse me manque beaucoup

13 mars 2013 20h32
Maintenant le bouton est revenu, je peux à nouveau discuter. C'est un, ces histoires de météo : ici aussi, retour du froid. Pas de neige, mais il ne cesse de pleuvoir depuis plusieurs jours. Est-ce que la technologie hyper-moderne serait à ce point sensible aux aléas climatiques ?

12 mars 2013 01h27
bah vous tous, évidemment ... mais faut venir au Maroc

10 mars 2013 18h07
En fait, Véronique Genest, c'est encore Véronique Genest qui en parle le mieux : http://www.rue89.com/zapnet/...

10 mars 2013 16h29
une pizza, pas un couscous ... pour ça faut venir le vendredi !!

10 mars 2013 15h55
L'échéance est déjà passée et toujours rien mais je comptais les relancer effectivement ...

10 mars 2013 15h54
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10 mars 2013 15h46
Ici aussi il fait un soleil magnifique, je viens de me lever (petite fête hier) j'ai préparé la pâte, je me fais une pizza

9 mars 2013 03h40
Personnellement,je suis tout à fait pour...

9 mars 2013 03h20
modifiée
9 mars 2013 03h24
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9 mars 2013 03h22
Australie ... loin un peu quand même ...

8 mars 2013 18h34
pas d'accord, pas de femme à la maison et je m'en sors très bien !!! La femme n'est que mon passé, pas mon avenir ...

7 mars 2013 16h56
absolument aucune idée... Je vais chercher un peu dans ma cervelle...

7 mars 2013 01h51
Effectivement, @abracadabra a trouvé ! Il s'agissait de Bar Flaubert. Un excellent petit roman bien ficelé (peut-être quelques problèmes de traduction, dans deux ou trois passages, mais cela ne choque pas). J'ai beaucoup une intrigue, le suspense, la fin. Je vous le conseille, ça se lit très facilement.

7 mars 2013 01h50
Laisse couler les banques qui ne peuvent plus s'en sortir, on récupère les autres, on les nationalise.

7 mars 2013 01h48
@Jean-Pierre, en attendant, elle n'est plus toute jeune quand même !

@paddy, oui, carrément moche...

7 mars 2013 01h46
Une grande tristesse moi aussi, je vois que nous sommes à l'unisson...

7 mars 2013 01h45
J'ai une solution toute trouvée pour mettre fin au problème : il me donne l'excès de sa fortune afin d'arriver au 26e rang, comme ça tout le monde sera content (et je réglerai cette histoire d'impôt).

5 mars 2013 16h02
En fait, ce n'est pas un récit de voyage hippie. Mais au cours de son voyage, le personnage principal évoque l'époque hippie, à New York.

Indice suivant : le personnage principal part à la recherche d'un mystérieux écrivain.

5 mars 2013 16h00
J'imagine tout un réseau d'actionnaires plus ou moins importants, mais dans le tas, on doit bien sûr retrouver les grandes fortunes de la planète. Ils ont tous les mêmes intérêts.

5 mars 2013 12h02
exactement ... et pas de pleurnicheries sur la taxation à 75% ... comme je suis poursuivi par les impôts belges, on devrait aussi poursuivre ces évadés fiscaux : http://www.lemonde.fr/argent... ça lui fera les pieds !

5 mars 2013 11h38
eh non ce n'est pas celui-là

5 mars 2013 11h37
http://undermyskinfrance.fil...

5 mars 2013 10h40
pour mémoire : http://convertisseur.kingcon... juste histoire de se faire du bien et ça c'était avec ses revenus de l'an dernier ...

5 mars 2013 10h24
brûlons les banques !!

5 mars 2013 00h53
modifiée
5 mars 2013 00h54
un roman, mais le protagoniste voyage ...

4 mars 2013 16h12
Je sais qu'il y a déjà des résistants en Grèce, qu'ils sont tabassés par les flics dans les commissariats après les manifs. Comment l'UE laisse faire !!

4 mars 2013 14h27
c'est ça ...

4 mars 2013 14h26
ahhh hippie est un indice en effet ...

4 mars 2013 14h25
modifiée
4 mars 2013 14h26
Moi ça me fait penser à Nuremberg... Alors ce n'est pas un complet train de lois racistes, mais ça commence par un wagon ... sans conteste le reste suivra. C'est effrayant. Comment les Grecs, qui ont souffert du nazisme en plus, peuvent sombrer ainsi ? ça révolte toutes les fibres de mon être. Il y a aussi la perspective de devoir lutter contre une telle sauvagerie si ces lois devaient passer, parce qu'il est impensable de laisser faire ...

4 mars 2013 00h26
un voyage à New York, Barcelone, Berlin et en Grèce ...

3 mars 2013 19h55
C'est dingue, il y a toujours de quoi rembourser les énormes crasses mais rien pour aider les gens normaux...

3 mars 2013 19h54
Une semaine que j'ai pris contact avec les impôts et toujours pas de nouvelles...

3 mars 2013 19h49
Alors je ne connais pas le livre, mais j'ai vu un film qui me fait penser à ça : El método, un film argentin. Est-ce qu'il serait basé sur le livre en question ?

26 février 2013 19h36
s'ils sont silencieux c'est qu'ils ne sont pas vraiment syndicalistes

26 février 2013 02h25
tricherie ? personne n'a lu ce texte ? C'est le contre-pied total de la tradition courtoise. La Dame, au lieu de récompenser son amant pour ses peines, se plait à polémiquer avec lui, tournant en dérision ses propos.

25 février 2013 23h10
@abracadabra oui ...

@lurette, disons un roman/poème ...

25 février 2013 21h06
Devant ce retard de l'intégration politique européenne, ce serait intéressant de créer une véritable intégration syndicale européenne. De quoi agir en coordination dans tous les pays.

25 février 2013 21h01
Magnifique spécimen que ce faune endormi


25 février 2013 20h52
@laura, Marguerite Gautier est raide dingue de son amoureux, elle ne fait que paraître sans pitié pour l'éloigner

@Lurette, sans doute, dans mon bouquin il n'y a effectivement que deux personnages

25 février 2013 20h35
totalement exact

25 février 2013 20h34
@lurette ce qui fait déjà trois personnages il me semble...


25 février 2013 20h19
@Jean-Pierre, sauf que si je tombais sur le site et que j'avais 15 ans, tu peux être sûr que je déclarerai être majeur !

25 février 2013 20h17
@laura, effectivement, pas encore...

@Abracadabra, sauf que la Dame, en l’occurrence n'est pas vraiment sans pitié

25 février 2013 20h16
Sauf qu'en Europe ça remonte à quelques décennies déjà... D'un autre côté, pourquoi ils ont passé du temps à peaufiner un système d'ordre « antiémeute » ?

25 février 2013 19h53
Madame Bovary, plus que sans pitié semble plutôt sans repères...

25 février 2013 19h37
@lurette, oui

@Abracadabra, si c'est un oiseau, il m'est totalement inconnu

25 février 2013 19h08
Parce que l'homme ne peut pas être une oeuvre d'art ?

25 février 2013 19h06
Et non, ce n'est pas ça. Les liaisons dangereuses sont le récit entremêlé de plusieurs intrigues amoureuses. L'histoire dont je parle place face à face les deux protagonistes.

25 février 2013 18h45
C'est ce que je me dis moi aussi...

25 février 2013 17h42
modifiée
25 février 2013 18h43
Une des oeuvres les plus extraordinaires que j'ai eu l'occasion de lire. Je pourrais m'y remettre un jour, c'est vrai que c'est extrêmement long mais un véritable plaisir du début jusqu'à la fin.

Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle recherche ? C'est l'histoire d'une Dame sans pitié pour son amant.

D'autres indices viendront bientôt...

25 février 2013 17h41
C'est exactement ça. Je suis d'autant plus en colère que, dans la panique créée par la crise, les états sont à la recherche du moindre euro. Cependant, plutôt que d'aller chercher l'argent où il se trouve, ils vont pressurer ceux qui ont déjà beaucoup de mal à joindre les deux bouts.

25 février 2013 17h40
Magnifique ! Les Belges sont souvent plus mobilisés que les Français... À quand la même chose en France ?

25 février 2013 17h38
modifiée
25 février 2013 17h39
L'ENNEMI

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

- Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

C'est ainsi que je vois la mort, la mort, c'est le temps qui nous dévore comme une lèpre implacable...

25 février 2013 16h00
Quand même, avec une lettre paraît j'aurai droit à autre chose ! Franchement, j'aurais pu faire bien pire :

Madame,

Je viens d'être informé du courrier que vous avez eu l'outrecuidance d'envoyer à l'adresse de mes parents. Outrecuidance d'abord parce que, contrairement à ce que vous pouvez imaginer, je ne réside plus chez mes parents depuis des années. Outrecuidance ensuite parce que vous exigez le paiement d'une somme tellement hallucinante (55 000 € ! Mais qui, aujourd'hui, en temps de crise, pourrait ainsi débourser une telle somme ?) que je me demande ce qui a bien pu vous passer par la tête.

Apprenez donc que je touche un peu moins de 1000 € par mois et qu'il m'est donc totalement impossible de rembourser quoi que ce soit, à moins évidemment que vous n'imaginiez que je vais me priver de nourriture ou de logements pour pouvoir engraisser l'État belge et justifier votre salaire indigne. Indigne, oui car, alors que les services des impôts français laissent partir à l'étranger les gros poissons, des poissons qui osent vous narguer en revenant en France sans passer par le tribunal où ils étaient appelés (je pense évidemment à Gérard Depardieu, au cas où cela vous aurait échappé), vous vous acharnez, en bon fonctionnaire appliqué à la tâche, sur les petites gens. C'est nettement plus facile effectivement.

Qui plus est, cette somme réclamée par l'État belge ne représente ni plus ni moins que de l'extorsion, alors que j'étais déjà imposé à 63 % de mes revenus, voilà que les impôts de Belgique font une estimation très large de ce que je leur devrais. Et il me faudrait les payer ? Alors que je n'ai bénéficié, dans le même temps, d'aucun service social, ni chômage, ni sécurité sociale ? Hors de question. Sur les années où j'ai payé des impôts, j'estime avoir dressé l'État belge pour toute la période où j'ai travaillé dans ce pays. N'ayant pas de patrimoine à saisir, je ne vois pas comment il pourrait gagner quoi que ce soit sur mon dos en cette période de crise. Il a donc cherché l'argent où ils se trouvent : dans les banques, les grandes institutions financières, la grosse entreprise.

Je vous invite donc à vous occuper du cas de Gérard Depardieu et ensuite, je prêterais peut-être un peu plus attention à vos courriers.

Je ne vous salue pas.

25 février 2013 04h32
C'est surtout que moi, après Proust, c'est plutôt le désert...

25 février 2013 04h32
Bien sûr, pas d'âge pour une petite fellation ou une petite masturbation...

25 février 2013 04h30
Il faut que ça continue à bouger...

25 février 2013 04h29
je penche fortement pour l'autosuggestion, pour moi c'est +1 voyage intérieur qu'un véritable voyage « astral »

25 février 2013 04h27
Madame,

Mes parents m'ont informé de la réception par leurs soins d'un recommandé à mon nom de la part de vos services, au sujet du versement de la somme de 55 000 € au profit des impôts belge.
Je tiens d'abord à vous informer que je ne réside plus en France depuis des années. Mes parents me font que m'héberger lors de mes passages en France, entre deux postes à l'étranger.
Ensuite, concernant la (coquette) somme réclamée par les impôts belges, une somme fixée à partir d'une estimation de mes revenus qui ne correspondent évidemment pas à la réalité (sur les années en question j'ai passé au moins six mois à l'extérieur de la Belgique ; la somme a donc été globalement surestimée), il se trouve que je suis dans l'incapacité totale de la payer. Comme vos services le constateront sous peu j'imagine, je ne dispose d'aucune liquidité. Qui plus est, au poste que j'occupe actuellement, je gagne à peine 1000 € par mois. Je ne dispose d'aucun patrimoine.
Dans ces conditions, je ne vois vraiment pas quelle solution trouver. J'espère cependant que vous serez en mesure de me proposer une solution qui permettrait de régler cette situation à la satisfaction de tous.
En vous remerciant cordialement, veuillez accepter, Madame, l'expression de mes sentiments les meilleurs...

D....

ça va ... plutôt sobre, je me suis retenu non ?

24 février 2013 15h07
C'est étrange, la photo du soldat frappant la militante, c'est exactement en face de l'hôtel où j'étais lors de mon stage à Rabat ! Pendant toute la semaine, il y avait des manifestations de jeunes diplômés chômeurs. Nous avons vu effectivement ce genre de scène, de jeunes militaires frappants sans pitié les manifestants sans défense. Derrière, il y avait un officier ventru en train de leur dire « frappez dans le tas »

24 février 2013 04h03
un autre ?

24 février 2013 00h12
modifiée
24 février 2013 00h13
s'endormir c'est un peut mourir, justement, je ne suis pas d'accord. Avec quelque chose comme la mort, il n'y a pas « un peu ». C'est exactement comme un trou noir : à partir d'une certaine limite, il est impossible d'échapper à sa force d'attraction et on doit finir, tôt ou tard, aspiré. Le sommeil est une expérience de vie. Lorsque je dors, je suis très actifs aussi bien psychiquement que physiquement. Le contraire absolu de la mort qui, de plus, est irréversible.

Pour ce qui est du sommeil, nous savons aujourd'hui que nous avons besoin de l'alternance entre le sommeil profond et le sommeil paradoxal pour pouvoir se reposer. Ce qui est impossible avec un micro-sommeil.

Cela fait des années que j'arrive à être plus ou moins conscient en état de rêve, ce n'est pas la mort. Ce qui pourrait y ressembler, c'est le coma et là, je peux aussi témoigner : c'est le noir absolu, le vide total, la parenthèse dans le temps, rien, nada.

24 février 2013 00h09
Disons que dans l'impasse politique dans laquelle il se trouve, ils n'ont pas d'autre moyen de montrer qu'ils sont actifs. La stigmatisation de l'étranger. Qui plus est sur un sujet aussi sensible que la maladie ! Quelle stupidité. Comme si c'était en interdisant des visas qu'on pouvait régler un problème de santé publique !

23 février 2013 22h15
c'est beau la nature oui 5 minutes, je préfère le sexe , l'argent, le pouvoir et la drogue


23 février 2013 22h14

23 février 2013 22h12
La mort, c'est comme un trou noir, on peut s'approcher de la connaissance de son horizon mais impossible de savoir ce qu'il y a au-delà...

23 février 2013 22h07
dommage qu'en devenant adulte on l'oublie un peu trop ce "Non" eh bien moi j'ai pas oublié et je me retrouve coincé par les impôts

23 février 2013 22h05
En tout cas je boycotte les bières belges, voilà

23 février 2013 22h03
tout ça m'afflige ... vraiment dans quel monde vit-on

23 février 2013 16h56
et merde ... Dave

23 février 2013 16h53
J'ai une relation totalement morbide à la mort, hystérique en plus. Je suis incapable d'imaginer la mort de mes parents. Tout ce que je sais, c'est que « si cela arrive » (je peux toujours mourir avant eux) je risque de péter un câble sec...

23 février 2013 16h50
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23 février 2013 16h41
modifiée
23 février 2013 16h42
J'ai toujours un sale caractère, d'ailleurs ma mère m'a suffisamment répété que lorsque j'ai commencé à parler, je n'arrêtais pas de dire « non »...

22 février 2013 23h59
modifiée
23 février 2013 00h00
ok .. un bouquin dont le narrateur s'est longtemps couché de bonne heure ...

super facile ...

22 février 2013 23h41
Ce sont quand même souvent des visions apaisées de la mort...

22 février 2013 16h08
J'espère que je mourrai vite, et bien

22 février 2013 00h17
Tout récent ? je suis encore out ...

22 février 2013 00h13
à ça encore :

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Épiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
À cette horrible infection,
Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

Charles Baudelaire

22 février 2013 00h10
et à ça

21 février 2013 23h55
euh, ça ressemble à ça Vidéo YouTube