7 novembre 2011 12h19
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Segel |
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7 novembre 2011 12h36
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lemm |
merci pour ce lien. Ça vaut la peine de la lire ... | |||
7 novembre 2011 15h49
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maurice |
Vidéo YouTube … il y en a un [soldat allemand] qui a pris son fusil et l’a agité la crosse en l’air et il a achevé son geste en mettant son fusil en joue mais en nous tournant le dos et en visant vers l’arrière. C’était très explicite et nous en avons déduit qu’il faudrait qu’ils tirent mais vers ceux qui les menaient " "Les capitalistes tournent en ridicule les fraternisations… or les ouvriers, les semi-prolétaires et paysans pauvres qui, guidés par l’instinct même des classes opprimées, marchent dans les traces des ouvriers conscients, voient les fraternisations avec la plus vive sympathie ; il est évident que les fraternisations sont une voie vers la paix." Proletaires de tous les pays unissons nous Debout ! les damnés de la terre Debout ! les forçats de la faim La raison tonne en son cratère : C’est l’éruption de la fin Du passé faisons table rase Foule esclave, debout ! debout ! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout ! Refrain C’est la lutte finale Groupons nous et demain L’Internationale Sera le genre humain. Il n’est pas de sauveurs suprêmes : Ni dieu, ni césar, ni tribun, Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes ! Décrétons le salut commun ! Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l’esprit du cachot Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer quand il est chaud ! L’Etat opprime et la loi triche ; L’Impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s’impose au riche ; Le droit du pauvre est un mot creux. C’est assez languir en tutelle, L’égalité veut d’autres lois ; « Pas de droits sans devoirs, dit-elle, « Egaux, pas de devoirs sans droits ! » Hideux dans leur apothéose, Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose Que dévaliser le travail ? Dans les coffres-forts de la bande Ce qu’il a créé s’est fondu. En décrétant qu’on le lui rende Le peuple ne veut que son dû. Les Rois nous saoulaient de fumées. Paix entre nous, guerre aux tyrans ! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l’air et rompons les rangs ! S’ils s’obstinent, ces cannibales, A faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux. Ouvriers, Paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs ; La terre n’appartient qu’aux hommes, Le riche ira loger ailleurs. Combien de nos chairs se repaissent ! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours ! | |||
7 novembre 2011 16h07
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Segel |
Dans cette célèbre chanson je relève surtout : Il n’est pas de sauveurs suprêmes : Ni dieu, ni césar, ni tribun, Ca exclut d'office les Lénine, Trotsky et autres Staline !!! | |||
7 novembre 2011 18h23
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abra |
L'article est très intéressant et me fait porter un autre regard sur le film. J'avais beaucoup aimé, c'est vrai qu'il prend aux tripes. Avec le recul, on a juste figé un moment de fraternisation en occultant sciemment les conséquences que ça aurait pu provoquer sur le devenir du monde et la suprématie des dirigeants dont les enfants se tenaient fort loin des tranchées. Mais la chair à canon est toujours issue des mêmes couches sociales, comme quoi rien ne change. | |||
7 novembre 2011 18h40
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Segel |
C'est la révolution russe et surtout allemande qui ont mis fin à la guerre. Lénine a été envoyé par les allemands. Mais pas de bol les allemands ont voulu aussi leur république socialiste. Il parait même que le drapeau rouge a flotté quelques heures sur la Mairie de Strasbourg en 1918. Clémenceau est venu calmer tout ce petit monde vite fait. | |||
7 novembre 2011 18h56
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abra |
Clémenceau est venu calmer tout ce petit monde vite fait. Encore heureux ! Tu voudrais quand même pas que le peuple se mette à réfléchir et à douter du bien-fondé d'une "bonne guerre" ! | |||
7 novembre 2011 21h04
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Segel |
Clémenceau, celui qui imposa ce traité de Versailles si humiliant pour l'Allemagne ... | |||
7 novembre 2011 22h33
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yv |
belle chanson Maurice, mais la traduction en français de l'internationale, ça donne ça : Parole de Les Copains D'abord: Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la litterature N'en déplaise aux jeteurs de sort Aux jeteurs de sort Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds Mais des amis franco de port Des copains d'abord C'étaient pas des amis de luxe Des petits Castor et Pollux Des gens de Sodome et Gomorrhe Sodome et Gomorrhe C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boetie Sur le ventre ils se tapaient fort Les copains d'abord C'étaient pas des anges non plus L'Évangile, ils l'avaient pas lu Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors Tout's voil's dehors Jean, Pierre, Paul et compagnie C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confiteor Aux copains d'abord Au moindre coup de Trafalgar C'est l'amitié qui prenait l'quart C'est elle qui leur montrait le nord Leur montrait le nord Et quand ils étaient en détresse Qu'leurs bras lancaient des S.O.S. On aurait dit les sémaphores Les copains d'abord Au rendez-vous des bons copains Y avait pas souvent de lapins Quand l'un d'entre eux manquait a bord C'est qu'il était mort Oui, mais jamais, au grand jamais Son trou dans l'eau n'se refermait Cent ans après, coquin de sort Il manquait encore Des bateaux j'en ai pris beaucoup Mais le seul qu'ait tenu le coup Qui n'ai jamais viré de bord Mais viré de bord Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord biz Yv | |||
8 novembre 2011 09h24
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Segel |
Du même auteur : Depuis que l'homme écrit l'Histoire Depuis qu'il bataille à cœur joie Entre mille et une guerr' notoires Si j'étais t'nu de faire un choix A l'encontre du vieil Homère Je déclarerais tout de suite: "Moi, mon colon, cell' que j'préfère, C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit!" Est-ce à dire que je méprise Les nobles guerres de jadis Que je m'soucie comm' d'un'cerise De celle de soixante-dix? Au contrair', je la révère Et lui donne un satisfecit Mais, mon colon, celle que j'préfère C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit Je sais que les guerriers de Sparte Plantaient pas leurs epées dans l'eau Que les grognards de Bonaparte Tiraient pas leur poudre aux moineaux Leurs faits d'armes sont légendaires Au garde-à-vous, je les félicite Mais, mon colon, celle que j'préfère C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit Bien sûr, celle de l'an quarante Ne m'as pas tout à fait déçu Elle fut longue et massacrante Et je ne crache pas dessus Mais à mon sens, elle ne vaut guère Guèr' plus qu'un premier accessit Moi, mon colon, celle que j' préfère C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit Mon but n'est pas de chercher noise Au guérillas, non, fichtre, non Guerres saintes, guerres sournoises Qui n'osent pas dire leur nom, Chacune a quelque chos' pour plaire Chacune a son petit mérite Mais, mon colon, celle que j'préfère C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit Du fond de son sac à malices Mars va sans doute, à l'occasion, En sortir une, un vrai délice Qui me fera grosse impression En attendant je persévère A dir' que ma guerr' favorite Cell', mon colon, que j'voudrais faire C'est la guerr' de quatorz'-dix-huit |