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4 janvier 2013 19h56
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 lurette |
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4 janvier 2013 20h37
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 Hélène  |
salut lurette! Oui, je pense comme chacun d'entre nous. J'ai vécu pas mal de moments de grâce dans ma vie, vivant beaucoup au contact de la nature. Mais je crois qu'un de ces moments merveilleux et indescriptible fut la naissance de ma soeur. J'avais 4 ans et ne voulais en aucun cas rater ce moment là! je voyais le ventre de ma mère s'arrondir, elle m'avait bien expliqué que ma soeur se trouvait là et j'avais hâte de la connaître! Mes parents m'ont emmené avec eux dans la salle d'accouchement (il faut dire que j'insistais!  ), les infirmières ont laissé faire et j'ai eu l'immense privilège de voir la petite tête chevelue sortir...quel moment magique! J'avais déjà vu des animaux naître (chèvres, moutons...) et je n'étais pas du tout impressionnée par la vue du sang, et je pense que si jeune, on ne se rend pas forcément compte de tout. Ma mère suivait les cours d'accouchement sans douleur, ce n'était donc pas "trash". Je me souviens également du verre de sirop de fraise que m'a tendu l'infirmière après... Voilà, je crois mon plus ancien souvenir et moment de grâce! Qu'est-ce que j'étais heureuse! Aujourd'hui, je suis toujours très amie avec ma soeur, la voir venir au monde a renforcé notre lien "fraternel". | |||
4 janvier 2013 20h38
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 R.WOLF |
Ça m' est arrivé deux ou trois fois. Des moments qui sont parfaits, l' équilibre est là l' espace d' un instant, aussi prompt que l' ouverture d' un diaphragme d' appareil photo. A ces moments j' arrive à ne plus penser, chose inconcevable me concernant. L' aube et le crépuscule. Le printemps et l' été. Le soir et le matin. C' est la nature qui ne demande rien, ne propose rien, ne veut rien qui permet ça. J' ai eu ça avec des gens, seulement dans les relations affectives (j' ai été très souvent amoureux) mais au prix de marchandages extraordinaires et d' une souffrance pareille. C' st le sort des sensitifs, paradis ou enfer, le commun ne les attirant pas. Pourtant le commun me convient, il me repose des autres états, me permet de poursuivre. | |||
4 janvier 2013 20h43
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Hélène |
Des fois, les moments de grâce, c'est tout simplement d'écouter le chant d'un oiseau dans une magnifique forêt, on le sent physiquement au niveau du chakra du coeur. Une immense lumière qui vient de nulle part et qui vous envahit. C'est bien plus fort que le sentiment amoureux "humain", car il reste pur et gratuit. | |||
| 4 janvier 2013 20h44
modifiée 4 janvier 2013 20h47
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 Emma  |
 là  plusieurs fois...Cet endroit s'appelle "l'oustaou dèi dioû" ("la maison des dieux", il doit y avoir un lien  , les anciens se trompent rarement) | |||
4 janvier 2013 22h28
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lurette |
Merci pour vos réponses ! En effet, ces moments de grâce peuvent être tout à fait imprévisibles et inattendus, parfois suivant un instant très spécial, comme la naissance de ta soeur, Hélène, mais aussi de moments apparemment anodins et sans importance, et là nous fond dessus, comme le dit si bien Wolf, un moment d'équilibre parfait, sans aucune notion de temps, ni de pensée, juste une osmose de perfection où tout est à sa place, où soi-m^me on est une parcelle jubilatoire de cet ensemble étonnant et intangible. ça m'est arrivé aussi quelques fois, absolument non programmé ni spécialement dans des circonstances optimales, sur un quai de gare, devant une fenêtre, dans un hall d'hôtel.. et tchac !! sans que rien ne l'augure ni le singularise, un instant de grâce total, de quintessence de bonheur. Why ?  que s'est-il passé , comment et pourquoi ? instant aussi éphémère soit-il, aussi éternel et durable est-il. Pure magie ? ou ouverture sur le vivant ? et je le répète, rien de religieux, là-dedans.. mais quelle beauté ! | |||
4 janvier 2013 22h35
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Emma |
Il n'y avait rien de religieux dans le lieu que j'ai eu envie de te (re)montrer, au delà du nom (provençal et bien païen, comme son pluriel l'indique) juste qu'il peut s'agir d'instant, de personnes, mais aussi d'un lieu pour ressentir ce moment d'absolu, sans mot pour l'expliquer. | |||
4 janvier 2013 22h42
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 jamydefix |
Oui Ce que certain appel le "voyage astral" et plusieurs fois. Je dois dire que sans pour autant être adepte d'aucune religion, ces expériences très fortes m'ont rendu profondément spirituel et croyant en un au-delà de la vie physique. | |||
5 janvier 2013 12h45
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 Djabali  |
oh que oui heureusement ! | |||
5 janvier 2013 13h50
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 sourire  |
Oui, et souvent mais comme je suis chrétienne j'ai toujours ressenti ces états de grâce par rapport à ma foi. Donc je ne vous encombrerai pas avec ces émotions fortes et fugaces que j'ai ressenties. J'aime bien vos souvenirs, vos émotions face à un paysage, un chant d'oiseau, la naissance d'une petite soeur,... moi, ça m'est arrivé face à un tableau de Dali,mais c'est "la Cène" donc à connotation religieuse encore! sorry, sorry, ou bien encore avec un coucher de soleil flambant comme un feu de cheminée! ou un tam-tam au loin traversant la savane, m'appelant irrésistiblement à pénétrer dans la brousse, complètement hors de mon corps! cela a duré 10 secondes mais j'avais perdu la notion du temps. | |||
| 23 juin 2013 00h20
modifiée 23 juin 2013 00h25
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 Tony Truand |
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| 23 juin 2013 01h34
modifiée 23 juin 2013 02h02
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Emma |
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25 juin 2013 01h24
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Djabali |
Bien moi, j'ai connu des moments de grâce en étant totalement défoncé, qu'est-ce que ça change ? | |||
25 juin 2013 23h38
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Emma |
... Rien. | |||
27 juin 2013 15h14
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lurette |
@Djab : qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ... l'essentiel est la perception de ces moments et pas la manière dont ils nous arrivent. @Tony : très belle description ! | |||
13 juillet 2013 20h51
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Djabali |
@lurette, exactement. Je suis très content des expériences que j'ai faites lorsque j'étais à l'université. J'ai beaucoup appris à ce moment-là... | |||
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