27 janvier 2013 06h35
modifiée
27 janvier 2013 06h37

Arsène Lupin
St Louis a t-il été un bon roi ?


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27 janvier 2013 10h21

gonzo
les Roi de l'époque(moyen age), n'était pas les roi comme l'étaient un louis IX
ceci dit ...un roi à l'époque qui correspondait aux canons de la religion et à ceux de la noblesse était forcément un bon roi.

Maintenant, avec nos valeur de 1789 ...sa aurait été la meme ? j'en suis pas sur

27 janvier 2013 13h03
modifiée
27 janvier 2013 13h15

Paddy et maddy
paddy sait pas si il etait BON mais surement pas marrant



C’est un fait : l’existence de Saint Louis n’est pas celle que les premiers souverains de la dynastie capétienne ont mené avant lui. Comme les contemporains de son époque, l’homme ne peut concevoir l’idée de vivre en dehors de la religion. Chez lui, cette attitude est néanmoins particulièrement marquée. Il n’a en tête qu’un seul modèle, qui restera le même jusqu’à son dernier jour : le Christ. Le monarque organise toute son existence autour d’une unique pensée : imiter le Messie dans ses actes, respecter les enseignements que l’Eglise délivre à chacun et surtout vivre en bon Chrétien.

Louis est-il davantage moine que chef d’Etat ? A bien des égards, il est permis de le penser et son proche entourage en a souvent fait la remarque, mi- amusé, mi- moqueur. Les nuits du souverain sont calquées sur celles du monde monastique. Toutes les deux ou trois heures, le roi se lève, hiver comme été, pour entendre dans sa chapelle privée les offices matinaux.

Le voir manger à table est tout un spectacle. Ses familiers les plus intimes ne manquent pas de lui reprocher ses habitudes, ses manies qui, assurément, ne sont pas celles d’un personnage du rang tel que le sien. Louis ne s’encombre pas de longs services qui rendent les déjeuners interminables. Il se contente d’un plat ou deux. Quand on lui présente, malgré les recommandations qu’il passe aux cuisines, un met relevé d’épices savamment recherchées, il l’arrose copieusement d’eau pour en retirer toutes les saveurs. (Au grand désespoir de ceux qui se sont donné du mal à en confectionner la recette....). Il s’accorde un peu de vin mais il ne le boit jamais pur.

27 janvier 2013 13h13

Paddy et maddy
oui pas commode la saint louis ben mince

Élevé par sa mère qui lui apporte les principes d'une piété rigoureuse ainsi qu'une foi inébranlable, Louis IX veut faire de la France une nation chrétienne que d'aucuns, au XIXe siècle, appelleront la « fille aînée de l'Église » et de Paris un haut lieu de la chrétienté. Le 26 avril 1248, Louis IX y inaugure la Sainte-Chapelle dans l'île de la Cité. Cette chapelle construite de 1242 à 1248 représente l'apogée de l'art gothique. Elle était destinée à abriter les Saintes reliques de Jésus rapportées en France par le roi depuis Constantinople :

la Sainte Couronne d'épines de Jésus ;
un fragment de la Sainte Croix ;
diverses reliques de la Passion.
Louis IX fut également crédité pour avoir commandité la Bible de Maciejowski.

Pour conduire ses sujets au salut, le roi de France interdit les jeux d'argent, le prêt à intérêt, la prostitution[N 1] et punit le blasphème. Il prend des mesures contre les juifs :

En mars 1240, il organise à la demande du pape Grégoire IX le « procès du Talmud », pour statuer sur l'accusation de juifs convertis au christianisme, selon lesquels le Talmud contient un certain nombre d'invectives contre Jésus-Christ et contre la Sainte Vierge. La controverse sur le sujet se tient à Paris, sous la présidence de Blanche de Castille. Le rabbin Yehiel de Paris représente les juifs. Eudes de Châteauroux, proviseur de la Sorbonne, et l'abbé Nicolas Donin, juif apostat à l'origine de la dénonciation (il avait été excommunié par Rabbi Yehiel en 1225), concluent que le reproche est fondé. Le roi fait alors brûler vingt-quatre charrettes de traités talmudiques à Paris,,[10],[11] ;
En 1254, il bannit de France les juifs qui refusent de se convertir au catholicisme. Ce décret fut annulé quelques années plus tard en échange d'un versement d'argent au trésor royal ;
En 1269, il impose aux juifs de porter des signes vestimentaires distinctifs[12]. Pour les hommes, un rond d'étoffe jaune, la rouelle, sur la poitrine et un bonnet spécial pour les femmes. La couleur jaune est le symbole de la couleur de l'or représentant le péché d'avarice. En mettant en garde la population, ces signes permettent de les différencier et d'empêcher ainsi les mariages mixtes.
D'après l'historien Jean Richard, Louis IX, fidèle à la mission d'évangélisation, garde l'espoir de les convertir et les protège de toute exaction

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