12 avril 2013 13h03

R.WOLF
Quelqu' un peut-il me traduire (en bref) ce qui est dit ici?

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12 avril 2013 13h05

Segel
Pas pour le moment, mais plus tard peut-être.

12 avril 2013 13h12

Segel
http://fr.answers.yahoo.com/...

12 avril 2013 13h26

R.WOLF
Merci Segel. Les 2 premières interventions sur Yahoo me font me dire que j' ai raison de ne plus aller sur ce site ; irrespect et illettrisme toujours au rendez-vous, sad .

12 avril 2013 17h42
modifiée
12 avril 2013 17h49

Arsène Lupin
Le FN est mort politiquement depuis le départ du père qui en est son créateur.
La position de sa fille est plus floue et se rapproche des autres ou l'inverse.
Beaucoup d'ouvriers ont rejoint ce parti parce que les autres les ont trahis, mais il stagne à 25% maximum .
Par contre, si notre système économique et social tombe, je ne réponds de rien de la déferlance de violence qui s'exprimera après des années de frustration par les classes aisées mondialistes, contre les travailleurs opprimés partout sur la planète.
Les gens vont s'entre tuer avec ceux qui ont collaboré avec ce système d'inégalité et de brutalité contre les faibles (traites inclus).
Des groupes se sont préparés à cette éventualité.
Pour l'instant, on tient bon en empruntant 8 milliards € par mois pour payer 5 millions de fonctionnaire ainsi que les retraites et les aides diverses.
Pourvu que ça dure.
Thatcher a fracturé violemment son peuple pour protéger les riches de l'indignation ses pauvres.
La situation est stabilisée ou neutralisée, mais loin d'être réglée parce qu'elle se dégrade de mois en mois.
En attendant d'envoyer tous ces gens à l'abattoir, on les persécute avec le chômage et la misère.

12 avril 2013 19h02

R.WOLF
En attendant d'envoyer tous ces gens à l'abattoir, on les persécute avec le chômage et la misère.

Je propose qu' on fasse sauter les abattoirs. De toutes manières grogne ou pas grogne, c' en est fini d' au moins 90 % de la classe politique aujourd' hui ; ils le savent et ça les emmerde.
Ils vont parler dans le vide et ils ont horreur de ça. Bref, pour qui n' a pas envie d' être un guignol ou de vivre de leurs affres, ils sont finis, tous.

12 avril 2013 19h18
modifiée
12 avril 2013 19h19

Arsène Lupin
http://fr.news.yahoo.com/rue...

Vat-t-on pouvoir habiter rue Margaret Thatcher à Paris ? C'est en tout cas le souhait d'un élu parisien UMP Jérôme Dubus, en hommage à l'ancienne Prime minister disparue lundi 8 avril à l'âge de 87 ans. L'élu du 17e arrondissement compte présenter une proposition à ce sujet au prochain Conseil de Paris des 22 et 23 avril. "Margaret Thatcher est devenue une personnalité politique internationale de grande envergure. Elle a pris un pays qui était en ruines et l'a remis sur le chemin de la prospérité", justifie l'élu.

12 avril 2013 19h25

R.WOLF
A quand une rue Ben Laden?

12 avril 2013 19h26

Segel
Et ça t'étonne ?



Jérôme Dubus n'a pas senti l'air du temps ...

12 avril 2013 19h29

R.WOLF
Je le mets sur la liste des gens à guillotiner prochainement donc.

12 avril 2013 20h16

Arsène Lupin
La vieille a la peau dure.
Un modèle au service de la sécurisation du licenciement.
Le CDI, C fini tel qu'on l'a connu et les prud'hommes peuvent aller se rhabiller.
On a fait un saut vers le passé d'environ un siècle.
http://www.humanite.fr/tribu...

12 avril 2013 21h04

jamydefix

Envie de me battre contre ces fumiers, j'ai vraiment l'esprit guerrier, mais ce serait leur faire trop plaisir.
Je préfère essayer de construire un monde meilleur à mon petit niveau et préfère utiliser l'arme artistique et l'amour. Contre ces armes ils ne peuvent presque rien faire.

12 avril 2013 21h38

Véro
Et tu as bien raison Jamy...

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13 avril 2013 02h17
modifiée
13 avril 2013 02h28

jamydefix
C'est vraiment très très beau comme Florent Pagny chante cette merveilleuse chanson d'amour, avec le langage des gestes
Sa donne envie de l'apprendre
Merci
Ils n'auront pas notre liberté de penser ni même de la chanter et danser

13 avril 2013 13h30

R.WOLF
Très beau la chanson avec le langage des gestes, je confirme.

13 avril 2013 14h37
modifiée
13 avril 2013 14h41

Emma
Salut, je n'ai jamais été un grande fan de Pagny, en revanche je suis une inconditionnelle de Brel et honnêtement dans son interprétation de certaines chanson de Brel, il m'avait vraiment étonnée (Dans cette interprétation je le trouve un peu rapide, mais bon quand même! Il a quelque chose de fort...)
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Ainsi que cette interprétation de la chanson de Jacky "...Beau! beau! beau et con à la fois..."

13 avril 2013 14h38

Segel
Voici le texte original de Glenda Jackson :
It is hardly a surprise that Baroness Thatcher was careless over the soup being poured over Lord Howe, given that she was perfectly prepared to send him out to the wicket with a broken bat.

When I made my maiden speech in this Chamber, a little over two decades ago, Margaret Thatcher had been elevated to the other place but Thatcherism was still wreaking, and had wrought for the previous decade, the most heinous social, economic and spiritual damage upon this country, upon my constituency and upon my constituents. Our local hospitals were running on empty. Patients were staying on trolleys in corridors. I tremble to think what the death rate among pensioners would have been this winter if that version of Thatcherism had been fully up and running this year. Our schools, parents, teachers, governors, even pupils, seemed to spend an inordinate amount of time fundraising in order to be able to provide basic materials such as paper and pencils. The plaster on our classroom walls was kept in place by pupils’ art work and miles and miles of sellotape. Our school libraries were dominated by empty shelves and very few books; the books that were there were held together by the ubiquitous sellotape and off-cuts from teachers’ wallpaper were used to bind those volumes so that they could at least hang together.

By far the most dramatic and heinous demonstration of Thatcherism was certainly seen not only in London, but across the whole country in metropolitan areas where every single night, every single shop doorway became the bedroom, the living room and the bathroom for the homeless. They grew in their thousands, and many of those homeless people had been thrown out on to the streets as a result of the closure of the long-term mental hospitals. We were told it was going to be called —it was called—“care in the community”, but what it was in effect was no care in the community at all.

I was interested to hear about Baroness Thatcher’s willingness to invite those who had nowhere to go for Christmas; it is a pity that she did not start building more and more social housing, after she entered into the right to buy, so that there might have been fewer homeless people than there were. As a friend of mine said, during her era, London became a city that Hogarth would have recognised—and, indeed, he would.

In coming to the basis of Thatcherism, I come to the spiritual part of what I regard as the desperately wrong track down which Thatcherism took this country. We were told that everything I had been taught to regard as a vice—and I still regard them as vices—was, in fact, under Thatcherism, a virtue: greed, selfishness, no care for the weaker, sharp elbows, sharp knees, all these were the way forward. We have heard much, and will continue to hear over next week, about the barriers that were broken down by Thatcherism, the establishment that was destroyed.

What we have heard, with the words circling around like stars, is that Thatcher created an aspirational society. It aspired for things. One former Prime Minister who had himself been elevated to the House of Lords, spoke about selling off the family silver and people knowing in those years the price of everything and the value of nothing. What concerns me is that I am beginning to see what might be the re-emergence of that total traducing of what I regard as the spiritual basis of this country where we do care about society, where we do believe in communities, where we do not leave people and walk by on the other side. That is not happening now, but if we go back to the heyday of that era, I fear that we will see replicated yet again the extraordinary human damage from which we as a nation have suffered and the talent that has been totally wasted because of the inability genuinely to see the individual value of every single human being.

My hon. Friend the Member for Hackney North and Stoke Newington (Ms Abbott) referred to the fact that although she had differed from Lady Thatcher in her policies, she felt duty bound to come here to pay tribute to the first woman Prime Minister this country had produced. I am of a generation that was raised by women, as the men had all gone to war to defend our freedoms. They did not just run a Government; they ran a country. The women whom I knew, who raised me and millions of people like me, who ran our factories and our businesses, and who put out the fires when the bombs dropped, would not have recognised their definition of womanliness as incorporating an iconic model of Margaret Thatcher. To pay tribute to the first Prime Minister denoted by female gender, okay; but a woman? Not on my terms.


Je vais essayer d'en faire une traduction vite fait, mais c'est pas très facile ...

13 avril 2013 14h39
modifiée
13 avril 2013 14h45

Segel
Version automatique par Google :
Il n'est guère surprenant que la baronne Thatcher ait négligé sur la soupe versée sur Lord Howe, étant donné qu'elle était parfaitement préparé pour lui envoyer au guichet avec une batte de cassé.

Quand j'ai fait mon premier discours à la Chambre, un peu plus de deux décennies auparavant, Margaret Thatcher avait été élevé à l'autre endroit, mais thatchérisme était encore semer, et avait travaillé pour la décennie précédente, les dégâts les plus odieux sociale, économique et spirituelle sur ce pays, lors de ma circonscription et à mes électeurs. Nos hôpitaux locaux ont été tourne à vide. Les patients restaient sur des chariots dans les couloirs. Je tremble de penser ce que le taux de mortalité parmi les retraités aurait été cet hiver si cette version du thatchérisme a été pleinement opérationnel cette année. Nos écoles, les parents, les enseignants, les gouverneurs, les élèves, même semblait passer une quantité excessive de collecte de fonds du temps afin d'être en mesure de fournir des matériaux de base tels que du papier et des crayons. Le plâtre sur nos murs de la classe a été maintenue en place par des oeuvres d'art des élèves et miles et des miles de scotch. Nos bibliothèques scolaires ont été dominées par des rayons vides et les livres rares, les livres qui s'y trouvaient ont été organisées conjointement par le scotch omniprésente et résidus de coupe à partir enseignants fond d'écran ont été utilisés pour lier ces volumes afin qu'ils puissent au moins se tiennent.

De loin la démonstration la plus spectaculaire et odieux du thatchérisme a certainement vu non seulement à Londres, mais à travers tout le pays dans les régions métropolitaines où chaque nuit, chaque porte seul magasin est devenu la chambre à coucher, le salon et la salle de bain pour les sans-abri. Ils ont grandi dans leurs milliers, et beaucoup de ces personnes sans-abri avaient été jetés à la rue à la suite de la fermeture des hôpitaux psychiatriques de longue durée. On nous a dit que ça allait être appelé, il a été appelé, «les soins dans la communauté», mais ce qu'il était en effet avait pas de soins dans la communauté du tout.

J'ai été intéressé d'entendre parler de volonté de la baronne Thatcher d'inviter ceux qui n'avaient nulle part où aller pour Noël, il est dommage qu'elle n'a pas commencé la construction de logements de plus en plus sociale, après son entrée dans le droit d'acheter, de sorte qu'il pourrait y avoir eu moins de personnes sans-abri qu'il y en avait. Comme un de mes amis a dit, au cours de son époque, Londres est devenue une ville qui Hogarth aurait reconnu et, en fait, il le ferait.

En arrivant à la base du thatchérisme, je viens à la partie spirituelle de ce que je considère comme la voie désespérément mauvaise direction qui a pris le thatchérisme ce pays. On nous a dit que tout ce que j'avais appris à considérer comme un vice, et je les considèrent encore comme des vices-est, en fait, sous le thatchérisme, une vertu: la cupidité, l'égoïsme, pas de soins pour les plus faibles, les coudes, les genoux pointus pointus, tout cela était la voie à suivre. Nous avons beaucoup entendu parler, et nous continuerons d'entendre plus la semaine prochaine, sur les obstacles qui ont été ventilés par thatchérisme, l'établissement qui a été détruit.

Ce que nous avons entendu, avec les mots tournant autour comme des étoiles, c'est que Thatcher a créé une société ambitieuse. Il aspirait des choses. Un ancien Premier ministre qui avait lui-même été élevé à la Chambre des Lords, a parlé de vendre les bijoux de famille et les gens sachent dans ces années, le prix de tout et la valeur de rien. Ce qui me préoccupe, c'est que je commence à voir ce qui pourrait être la ré-émergence de cette traducing total de ce que je considère comme le fondement spirituel de ce pays où nous nous soucions de la société, où nous croyons dans les communautés où nous n'avons pas et laisser les gens marcher de l'autre côté. Cela n'est pas le cas maintenant, mais si nous revenons à l'apogée de cette époque, je crains que nous verrons encore répliquées à nouveau les dégâts humain extraordinaire dont nous en tant que nation ont souffert et le talent qui a été totalement perdu à cause de la l'incapacité réelle de voir la valeur individuelle de chaque être humain.

Mon honorable. Ami le député de Hackney Nord et Stoke Newington (Mme Abbott) a évoqué le fait que, même si elle avait différé de Lady Thatcher dans ses politiques, elle se sentait le devoir de venir ici pour rendre hommage à la première femme Premier ministre de ce pays avait produit. Je suis d'une génération qui a été élevé par des femmes, que les hommes étaient tous allés à la guerre pour défendre nos libertés. Ils n'ont pas seulement courir un gouvernement; ils ont couru un pays. Les femmes que je connaissais, qui ont soulevé moi et des millions de gens comme moi, qui ont dirigé nos usines et de nos entreprises, et qui éteint les incendies lorsque les bombes larguées, n'aurait pas reconnu leur définition de la féminité comme incorporant un modèle emblématique de Margaret Thatcher. Pour rendre hommage au premier Premier ministre désigné par le sexe féminin, d'accord, mais une femme? Pas selon mes critères.

15 avril 2013 21h56

R.WOLF
Merci Segel. En fait je me souviens un peu des années quatre-vingt ; yuppie était le mot clef, on sait aujourd' hui que yuppie n' était que le mot nouveau de son grand oncle arriviste. Marche ou crève, ça ne m' étonne pas que dans ces conditions, que dans un discours aussi pauvre, j' ai encore préféré crever (bon, là je mets un point d' arrêt actuellement, je vaux mieux que ça). On parlait aussi de winners et de loosers ; tout un programme, aucune ambiguïté, simple et bête, inhumain comme TINA.

Le XX ème s a connu trois totalitarismes, le nazisme, le bolchevisme, TINA.

16 avril 2013 05h47

Arsène Lupin
Merci Segel

16 avril 2013 07h21

Segel
Il y'avait un très bon article dans le Diplo en 2008 qui racontait la vie des gens de Glasgow et c'était affolant, à des années lumières de la propagande néolibérale.

Ken Loach a très bien montré l'esprit du Thatchérisme dans "It's a free world".

Avec le libéralisme, vous êtes libres ... de crever.

16 avril 2013 10h14

jamydefix
Ce libéralisme est un machination d'endettement des états qui permet le pillage des bien publiques par les plus grosses fortunes du privé:

Totalitarisme mafieu serait un appellation plus appropriée que libéralisme qui ne libère que la dictature du privé et la ruine des états.

16 avril 2013 18h09

Arsène Lupin
Oui C ça avec notre consentement tacite.

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