20 septembre 2009 23h08
modifiée 20 septembre 2009 23h09 |
DAME Miette |
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20 septembre 2009 23h45
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♫ Panther ♪ |
Le "papillon de lumière" est en lui-même une grosse parodie... http://www.lepost.fr/article... De toute façon, difficile de parodier un truc aussi effroyable, un sujet aussi triste ne se prête pas trop à l'humour . | |||
20 septembre 2009 23h51
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♫ Panther ♪ |
Je t'ai répondu sur l'autre question. Pourquoi me répéter ? (bon, tant que j'y suis : oui). | |||
20 septembre 2009 23h54
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♫ Panther ♪ |
ça y est j'ai trouvé une parodie de "papillon de lumière", mais comme je l'avais prévu, on ne peut faire de l'humour sur des sujets si graves, le remède est pire que le mal : Vidéo YouTube | |||
21 septembre 2009 00h08
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Cou'cou |
Je ne sais pas faire, mais le y est . Bonne Nuit à toutes les Cygales, Bonne Nuit Dame Miette, Charles et Valery A demain. | |||
21 septembre 2009 00h42
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DAME Miette |
merci CHARLES c'est embêtant de se croire drôle (( euh ...cela peut m'arriver aussi ..)) bonne nuit, grand bonne nuit à tous ceux qui sont "encore un peu là" ( et las ) . | |||
21 septembre 2009 01h10
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♫ Panther ♪ |
Bonne nuit Cou'cou...... Val : 09h30-12h30 et 14h00-17h00... Je passerais à l'aventura à midi.... et je serais probablement brifé sur place pour la suite. (?) A tout à l'heure.... | |||
21 septembre 2009 09h11
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Théodora |
@Charlie : tu as été gentil , tu n'as pas mis la pire des parodies ! Le pire du pire , c'est vraiment nul | |||
21 septembre 2009 09h50
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Martine |
LE PAPILLON de Lamartine Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur ; Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur ; Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles ; Voilà du papillon le destin enchanté : Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté. Ce n'est pas de la parodie | |||
21 septembre 2009 20h47
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♫ Panther ♪ |
♪ Très joli ♫ ♪ | |||
22 septembre 2009 10h16
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Martine |
Gérard de NERVAL Les papillons De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... Quand revient l'été superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d'eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d'amour ! Voici le papillon "faune", Noir et jaune ; Voici le "mars" azuré, Agitant des étincelles Sur ses ailes D'un velours riche et moiré. Voici le "vulcain" rapide, Qui vole comme un oiseau : Son aile noire et splendide Porte un grand ruban ponceau. Dieux ! le "soufré", dans l'espace, Comme un éclair a relui... Mais le joyeux "nacré" passe, Et je ne vois plus que lui ! II Comme un éventail de soie, Il déploie Son manteau semé d'argent ; Et sa robe bigarrée Est dorée D'un or verdâtre et changeant. Voici le "machaon-zèbre", De fauve et de noir rayé ; Le "deuil", en habit funèbre, Et le "miroir" bleu strié ; Voici l'"argus", feuille-morte, Le "morio", le "grand-bleu", Et le "paon-de-jour" qui porte Sur chaque aile un oeil de feu ! Mais le soir brunit nos plaines ; Les "phalènes" Prennent leur essor bruyant, Et les "sphinx" aux couleurs sombres, Dans les ombres Voltigent en tournoyant. C'est le "grand-paon" à l'oeil rose Dessiné sur un fond gris, Qui ne vole qu'à nuit close, Comme les chauves-souris ; Le "bombice" du troëne, Rayé de jaune et de vent, Et le "papillon du chêne" Qui ne meurt pas en hiver !... Voici le "sphinx" à la tête De squelette, Peinte en blanc sur un fond noir, Que le villageois redoute, Sur sa route, De voir voltiger le soir. Je hais aussi les "phalènes", Sombres hôtes de la nuit, Qui voltigent dans nos plaines De sept heures à minuit ; Mais vous, papillons que j'aime, Légers papillons de jour, Tout en vous est un emblème De poésie et d'amour ! III Malheur, papillons que j'aime, Doux emblème, A vous pour votre beauté !... Un doigt, de votre corsage, Au passage, Froisse, hélas ! le velouté !... Une toute jeune fille Au coeur tendre, au doux souris, Perçant vos coeurs d'une aiguille, Vous contemple, l'oeil surpris : Et vos pattes sont coupées Par l'ongle blanc qui les mord, Et vos antennes crispées Dans les douleurs de la mort !... la moitié des papillons qu'il décrit si joliment n'existe plus ! | |||
24 septembre 2009 01h09
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♫ Panther ♪ |
Si la définition de "parodie" était "une œuvre qui en ridiculise une autre", je dirais que ces papillons de Lamartine et de Nerval parodient très bien le "papillon de lumière". Mais la définition est un peu plus complexe, je crois. Merci pour ces charmants poèmes printaniers zet bucoliques. Bonne journée. |